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Les agents sont les vrais patrons du Football (1). Alain Migliaccio et Jean-Pierre Bernès sont sous les lumières des projos. Parrain de Perrin chez les Verts, Jean-Pierre est de retour ! En Italie, le Procès Moggi tient de la magie. Unlucky Luciano va certainement payer pour les autres. Les autres ? Quels autres ?
Le Parrain de Perrin.
Pour être agent de footballeurs ( et aussi d’entraineurs), pas besoin de diplôme. Mais il faut que les futurs postulants au poste sachent que moins de 10% des agents font plus de 90% des gros transferts. En France, le roi des Agents se nomme Alain Migliaccio. Il s’est occupé de Zinedine Zidane au Real, de Ludovic Giuly – plus gros transfert de l’intersaison – de Samir Nasri à Arsenal, de Ribéry, de Ménez à l’ASRoma, de Squillachi à Séville. En fait il n’officie pas seul, il se fait aider par un revenant : Jean-Pierre Bernès. BiBi se demande comment ce dernier occupe une place si importante dans le foot français lorsqu’il est dit qu’un agent agréé FIFA doit pouvoir présenter des témoignages de… moralité, une cotisation de 120000 euros par an ( voilà deux conditions faciles à remplir) mais comment se fait-il que personne ne sache que la troisième condition est impossible : présenter un casier judiciaire vierge. Tout passionné de foot âgé de plus de dix ans sait bien quelles casseroles traine notre bien aimé Jean-Pierre. Il ne peut donc continuer à servir les plats que sous la forme visible d’un prête-nom… Or qui a-t-on vu dans un restaurant parisien discuter de son Poulain Alain Perrin aux dirigeants stéphanois ? Mais bon sang mais c’est bien sûr ! Jean-Pierre ! Le parrain de Perrin ! Ah le filou ! Entre flouz véridique et flou juridique, le Jean-Pierre nous a tous…bernés !
Magie Moggi !
Luciano Moggi, ancien chef de gare au train de vie première classe, est le principal accusé du procès qui se déroule en ce moment à Rome. L’ex-directeur général de la Juventus, âgé de soixante-neuf ans, avait tissé des liens étroits avec la principale société italienne d’agents de joueurs, GEA World. Cette Société qui comptait en son sein plus de 200 footballeurs de la péninsule, était présidée par son fils, Alessandro Moggi qui y trônait en compagnie de la jolie Chiara Geronzi, fille du président de Capitalia, Cesare Geronzi. Ce dernier, un des plus hauts barons de la Finance catholique, était très ami de Calisto Tanzi, ancien Président de la Parmalat qui ruina le club de Parme. Notons encore que Luciano Moggi aimait bien la « famille » puisqu’on trouvait dans les hautes sphères de cette digne association de malfaiteurs, la fille Tanzi, la fille Geronzi, la fille Cragnotti, patron de Cirio et Davide Lippi, fils de Marcelo Lippi, sélectionneur de la Nazionale.
Aujourd’hui, le football n’intéresse plus Luciano Moggi. Il ne veut pas y revenir parce que, dit-il, « c’est pire qu’avant ». Il pourrait écoper de six ans de prison. Unlucky Luciano ?
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(1) Denis Robert. Le Milieu du Terrain. Edition Les Arènes.
1. Les ministres de Little Nikos ne doivent plus parader en smoking et Rachida ne plus mettre de robes de grossesse Dior. Carla ne doit plus faire de shopping mais faire des courses. Ainsi va notre Vie entre mensonge et sémantique.
2. Monsieur Hamed B. dont la voiture avait occasionné, Place de la Concorde, des très gros dégâts au scooter du prolétaire Jean S. a été condamné à 2000 euros d’amende par le Tribunal correctionnel de Paris. Il avait en effet pris la fuite au volant de sa BMW et avait injustement accusé Jean S. d’être le fils de son papa. Le père de Jean S., agent municipal au Cap Nègre, n’a pas pu assister à l’audience car il devait être impérativement présent à la réunion des co-propriétaires de ce coin du Lavandou pour défendre les égouts du Quartier où loge la grand-mère de Jean S.
3. Zidane : entre sang-froid et sang chaud. Le célèbre footballeur est très en colère contre Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF. Aujourd’hui, cela semble une habitude, les Présidents sont contestés. Emmanuel Petit et Jérôme Rothen donnent de notre Zizou national une autre image. Mais peut-être que la colère de notre Maître-Footballeur est ailleurs : dans les quelques pages de ce livre « Zidane, une vie secrète » aux Editions Flammarion. L’auteur y souligne que Zizou – contrairement au Règlement de la FIFA – n’a pas été soumis au contrôle anti-dopage après ses deux exclusions de Coupe du Monde (l’une en 98 dans ce match contre l’Arabie Séoudite, l’autre contre l’Italie). Zizou ! Retrouve ton sang-froid et réponds-nous à chaud !
4. Declan Hill est un journaliste d’investigation qui vient d’écrire un livre sur le football : « Comment truquer un match de foot ?» (Editions Florent Massot) où l’on voit que les Gangs asiatiques (Malaisie, Singapour, Hong-Kong, Vietnam) qui tiennent le Marché des paris ont dix ans d’avance. Aucune enquête policière n’est diligentée sur leurs agissements internationaux. L’UEFA ne bougera pas. La FiFA ne bougera pas. Battler ne bougera pas. Platini ne bougera pas. Les équipes ne bougeront pas plus. BiBi en prend le pari.
5. Un but libérateur : BiBi avait bien aimé le match retour OM-Bergen comptant pour la Champion’s League. Le suspense était fabuleux et l’indécision lui avait donné la chair de poule. BiBi avait délaissé momentanément la page 41 qui décrivait les errements simulés d’un gardien de but : « Le gardien sort de la surface de réparation pour réceptionner une passe mais il laisse passer un attaquant adverse. Celui-ci n’a plus grand-chose à faire pour mettre le ballon dans le filet… ». Pas eu le temps de finir de lire ces lignes que Niang profitait d’une mésentente entre le gardien de Bergen et l’arrière-central de cette équipe norvégienne et soulageait enfin l’OM. Un but qui valait de l’or. Merci Bergen ! Euh… non : merci l’OM.
6. Trucages en cages (de foot) : Pour ceux que les Contes de fées footballistiques intéressent, BiBi leur signale de se reporter aux articles sur la Corruption qui trainent sur ce site. Les lecteurs feront de beaux voyages : Belgique, Portugal, Roumanie. Declan Hill a lui aussi beaucoup voyagé. Il nous reparle des grands voyageurs qu’il a croisés. Citons en vrac : Ljubomir B., Bernard T. et son ami belge Francis V. libéré grace à son amitié, Jean-Pierre B. qui officie toujours en tant qu’agent alors que le statut de la profession interdit à quiconque d’exercer avec un casier judiciaire non-vierge. Declan Hill y reparle des matches européens des Girondins, des paroles oubliées de Gilbert Collard l’avocat, de l’arbitre allemand Robert H., de l’équipe du Cameroun de 82. Et dire que BiBi, au cœur de l’écœurement, estomaqué à l’estomac, n’en est qu’à la moitié du livre !
7. Frédéric Thiriez a annoncé des objectifs élevés pour 2012 : une victoire en Ligue des Champions, une troisième place à l’indice UEFA et une équipe de France composée au deux-tiers de joueurs de Ligue 1. Il paraîtrait que ce même Frédéric Thiriez fera un bilan intermédiaire au premier avril.
8. PPDA. Rassurons les fans de Patrick Poivre d’Arvor : Monsieur ne s’ennuie pas.
9. Dernière fuite : Anne Lauvergeon, Atomic Bomb, Présidente de Areva va bientôt publier un livre explosif sur le Nucléaire vert. Défense d’éclater (de rire). Alain Minc, le Courtisan très en cour médiatique, a, lui, déjà publié son livre : «L’Histoire de France ». Pour sa promotion, il travaille plus que 35 heures par semaine.
10. JDD de ce dimanche : toujours pas un mot sur le site à BiBi. Pourtant, chaque semaine, est-il écrit, le JDD du Frère Lagardère, nous offre les temps forts de la Toile. Alors patientons jusqu’à dimanche prochain.
1. Sur le podium de l’Elysée, trois médaillés : Bronze pour Xavier Darcos, Argent pour Xavier Bertrand, Ortefeux Brice.
2. BiBi relève dans l’Equipe (18 septembre) à propos du nouveau livre paru sur Zizou. Au détour d’un chapitre sur la « Question du Dopage», l’auteur nous rappelle ses deux expulsions, la première en Coupe du Monde 1998 (contre l’Arabie Séoudite) et bien sûr la seconde lors de la dernière Coupe du Monde en 2006 contre l’Italie. Ce qu’on sait moins c’est que Monsieur Zidane n’a jamais passé de contrôle anti-dopage à l’issue de ces deux matches, contrairement aux statuts du règlement FIFA en cas d’expulsion. BiBi est sur que Michel Platini demandera des explications à son Maitre suisse, Monsieur Battler.
3. BiBi relève dans le même journal qu’un quart des dopés des Jeux Olympiques de Pékin était ukrainien. Pour payer les seringues et les produits, les Ukrainiens ont certes du blé mais il y a eu de l’eau dans le gaz.
4. Deux défaites et un nul en Champion’s League. Les équipes françaises ont bien sur un retard financier comparé aux équipes anglaises et italiennes. Mais pas que. Depuis la Victoire de 98, le football français n’est pas encore redescendu de son petit nuage. Aujourd’hui, ce sont plutôt de sombres cumulo-nimbus. Aux raisons financières s’ajoutent les incapacités de nos clubs et de leurs entraîneurs à penser autrement que dans des schémas défensifs… qui n’en sont pas. L’OM avait perdu 4 à 0 contre Liverpool il y a cinq mois. L’OM prend une seconde déculottée par la même équipe dont on connaît les forces et les (quelques) faiblesses. N’a-t-on jamais dit aux enfants qu’une erreur est pardonnable mais que s’il refaisait la même, il risquait de devenir un imbécile ? Quant à Bordeaux, ce fut une piquette et un (mauvais) coup de Blanc. Les entraîneurs n’ont que le mot « Défense » à mettre sous la dent du spectateur. Les buts, il y en a mais… ils viennent de l’autre côté !