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Au programme : Yann Barthes, BFMTV, Françoise Nyssen et AM Lapix.

Notre quotidien se remplit de choses inutiles, d’horreurs à l’échelle 9 de Richter, d’images de Propagande, de figures télévisuelles (in)signifiantes. Ce billet fait état de mon état de désolation : voilà qu’apparaît Yann Barthès dans son émission Le Quotidien, voilà les icônes macroniennes distillées par cette nauséabonde BFMTV, voilà des révélations inquiétantes sur Françoise Nyssen notre Ministre de la Culture, voilà un coup d’oeil sur le réseau tû d’Anne-Marie Lapix, remplaçante de Pujadas.

Un billet donc qui vient dire ce qui meuble mes derniers jours de saudade. Fort heureusement, il a ce petit livret, ce récit (Elle me disait) qui va bientôt sortir de la Maternité.

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Hebdos à la petite semaine (1).

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Bonnes vieilles habitudes. Reprendre les journaux-papiers de la dernière quinzaine. Les lire jusqu’au moindre détail. En dégager la substantifique moelle.

Pour ce billet-ci, j’ai laissé de côté les canards laquais au quotidien et me suis attardé sur les Hebdomadaires à la petite semaine : M Monde Magazine, l’Obs, Paris-Match, les Inrocks, le Figaro Magazine, l’Express.

En compagnie des Spectres.

BiBi

Je ne sais qui sont Miley Cyrus, Ariana Grande, Taylor Swift, Kim Kardashian (je me suis rendu sur Google pour lire leurs fiches Wikipedia – quand elles existent). J’espère ne pas avoir écorné leurs noms starisés.

Du côté des acteurs et actrices, j’ignore aussi qui sont ces professionnel(le)s de la Culture dont on me parle quotidiennement, ces personnages (connus des autres, je dois le supposer), ces célébrités sur lesquelles s’étendent (se vautrent) les Médias. Ça vient de partout, ça s’incruste partout, du panneau de pub aux clips-vidéos d’artistes s’engageant dans l’Humanitaire, des incises télés pour Dior ou Bleu de Chanel aux invités de Laurent Delahousse. Quand, par exemple, je suis à Paris, il y a ces terribles, ils sont terribles, terribles et effrayants ces panneaux et affiches qui couvrent le moindre centimètre carré des couloirs du métro.

Les images, ça fait beaucoup causer.

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Voici quelques photos tirées de mes dernières semaines sur Twitter. Des photos à peine triées, des photos accompagnées de quelques lignes à peine retouchées.

RIBERY : le cache-sexe du football français (1).

Les Médias aiment les Légendes de pacotille.

Ce qu’il y a d’extraordinaire avec le Monde du Football et les médias qui le glorifient, c’est la façon dont on monte en épingle une Affaire. Pour occuper le terrain, la Presse, solidaire des radios et télés, a construit, affiné, amplifié une légende de pacotille avec un parfum de tragédie grecque : la Saga-Ribéry.

Citons les Héros : Frank-le-Balafré comme, en son temps Œdipe boiteux, bouc-émissaire à la fois fascinant et repoussant. Ajoutons-y le duo de l’Innocente et/ou de la Perverse Zahia, un peu Hélène de Troie, l’épouse fidèle malgré les tempêtes (Pénélope) puis en lieu et place du Chœur Antique : les managers troubles, les médias voraces, les journalistes en pseudo-observateurs.

Une Affaire peut en cacher une autre.

Les Affaires dans le Foot  sont comme les trains SNCF : attention un « Scandale » peut en cacher un autre, il est même là – hypothèse-BiBi – pour un cacher un autre. En l’occurrence, la plastique et les formes de Zahia cachent la forêt épaisse des Transferts frauduleux du PSG (BiBi en reparlera). Ce n’est évidemment ni dans le Grand Journal de Canal Plus – BiBi attend de pied ferme qu’Apathie et Michel Denisot tirent leur penalty en pleine lucarne TV – ni dans le Petit Journal de Yann Barthès ( pourtant des caméras au sortir du Tribunal auraient pu nous faire beaucoup rire…) qu’on entendra parler de tout ça. Le PSG était à l’époque une entreprise sous-traitante de Canal Plus.

Autre subtile façon de censurer : on s’empare de l’Affaire et on la noie sous une avalanche de qualificatifs : « obscure » affaire, « insondables » méandres, histoire « complexe » et « très opaque« . On répète ça à l’infini, on questionne beaucoup sur filières inconnues et tours de passe-passe en les effleurant. Magic Médias.

Coucou, revoilà Jean-Pierre !

BiBi rapporte ici une Nouvelle passée inaperçue : dans les tribunes du match-aller Bayern de Munich – Olympique Lyonnais, on y repérait l’épouse de Ribéry et aussi une vieille connaissance-BiBi : Jean-Pierre Bernès, l’Agent des Agents très argentés du Footbll français. Les plus jeunes supporters de l’OM n’ont pas connu le bonh(OM)me : bras levés, poings serrés, il se promenait fier comme Artaban dans les travées du Stade-Vélodrome de Marseille, il y a vingt ans avant d’être condamné par la Justice et rayé de la carte du Football français. Ensuite, au grand étonnement de BiBi, il bénéficiera des largesses de la Fédération. Jen-Pierre allait redevenir comme par enchantement l’Incontournable du Milieu de terrain.

Bernès-Ribéry : le Temps des Belles affaires.

En 1999, Jean-Pierre Bernès connaît une grave dépression mais il se soigne : cures, remises en forme sur la Costa del Sol, farniente à Marbella et hop ! Coucou le revoilà ! Il se relance comme agent de joueurs alors qu’il ne devrait pas selon les règlements de la Fédé (son casier judiciaire n’est pas vierge). Il a comme double parrainage celui de la Fédération qui le remercie d’avoir témoigné à charge contre le pesant Bernard Tapie et celui d’Alain Miggliaccio. Sans le copain Alain, rien n’aurait pu être possible à nouveau. Alain, l’Agent numéro Un, le pote omnipotent, lui aussi condamné dans les affaires des comptes de l’OM en 1998 est l’Agent qui conclut l’Affaire du Siècle : le transfert de Zidane au Real.

Voilà donc notre Jean-Pierre dans les plus hautes sphères du Marché français et européen, avec, sous contrat – excusez du peu – Samir Nasri, Frank Ribéry (comme joueurs), Laurent Blanc, Alain Perrin ( comme entraineurs) et de tant d’autres. En février 2005, l’agent de Ribéry n’est pas encore Jean-Pierre Bernés… (A suivre).