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BiBilan des Régionales : « De l’arsenic dans le Champagne ».

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Ces Régionales, ce sont évidemment un désastre pour les bibis et autres gens de Gauche. Ce n’est pourtant pas l’habitude de la Maison de verser dans le catastrophisme. C’est juste que dans mon analyse du Jour d’Après, je laisserais mon optimisme habituel quelque peu en veilleuse. Et juste que je vois – avec un certain effroi – monter de plus en plus mon inquiétude (partagée ?). Inquiétude non pas devant les pourcentages du FN (il me faudra revenir sur ces « pourcentages » mensongers diffusés massivement, pilonnés par les Médias) mais devant les ahurissantes positions de la Gauche (du PS aux partis de… Gauche) appelant à voter Estrosi et Bertrand.

Socialistes ? La Grande Nausée.

Faire l'Opinion

En dépôt sur mon écran Twitter, fourmillent des gazouillis qui citent et re-citent les dernières Odes sondagières. Cette fois-ci ce fut le tour de magnifiques specimen et de quelques groupies pro-hollandistes tous heureux de voir leurs gourous élyséens remonter dans les sondages.

Je me suis alors rappelé avoir lu le livre de Patrick Champagne («Faire l’Opinion») qui avait longuement et justement insisté sur l’importance des sondages (dans les années 90). Pour compléter le tout et le tour de la question, on m’avait refilé ce travail très instructif de Rémi Lefebvre à propos des Primaires socialistes. Un chapitre entier (pages 87 à 122) était consacré à l’emprise des sondages, à l’affaiblissement militant du parti socialiste, à la dégradation du politique et à cette soi-disant rénovation du Parti.

Voilà pour le billet-BiBi n°1495.

LES AVENTURES DE BIBI DANS LE NUMÉRIQUE.

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Le Numérique, c’est fantastique. Au cours de ces derniers jours, j’ai vécu de fabuleuses aventures. J’ai côtoyé les Rois du Journalisme, des magiciens socialistes, des impressionnants hommes de radio, j’ai fait le tour du Monde des Rédactions, j’ai enfin admiré une photo d’une chemise blanche déchirée (qui aurait pu être portée par Bernard Henri-Lévy). 

Et tout ça, oui tout ça en quelques clics et en quelques claques. Le Numérique ? A Wonderful World !

Ma dernière semaine sur Twitter.

Et vous croyez

Tweet-BiBi :«Et vous croyez que ça va m’aider de crier :«On ne lâche rien»?

A ceux qui me reprochent mon humour (ou mon peu d’humour?), je réponds imperturbablement qu’ils se trompent. Je ne fais pas vraiment de l’humour. Je fais, j’essaye de faire (et de défaire) de… la politique, l’humour n’étant que cet arbre qui cache la forêt dense de l’Economique et du Politique. Ceux qui l’entendent de la meilleure des façons rient, sachant qu’au fond, le lien social (donc politique) est en jeu dans chacune de mes incises. Ils rient gaiement jusqu’à ce qu’une grimace leur barre les lèvres.

D’où – derrière l’humour – ce fond indissociable de la désespérance. D’où cet axiome revendiqué, cette dénomination s’alignant sous mon avatar Twitter que je suis/serais toujours cet «optimiste de plus en plus inquiet».

Celle qui me double souvent l’a bien compris lorsqu’Elle lâcha cet aphorisme : «Derrière ton sourire horizontal, ta tristesse verticale».

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Emmanuel Macron ? Dieu, qu’il est beau !

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Dans les temps politiques «modernes», impossible de croire que les Puissants puissent naviguer sans aide-conseils. Depuis l’ère Jacques Pilhan, ils ont besoin d’assistance pour faire/écrire/penser/vendre leurs discours. Dans les travées élyséennes, on a vu se succéder les Plumitifs qui concoctent pour leurs Maitres, discours, interventions, petites phrases, gimmicks («Moi Président… »), gestuelle etc.

Même chose pour les photos, portraits qui circulent dans l’espace public.

Jusqu’à présent, Emmanuel Macron, pas très connu – encore en déficit d’images – est resté très discret visuellement. Stratégiquement, son apparition dominicale sur le JDD (journal du puissant Lagardère, en même temps marchand de canons, ne l’oublions-pas) est bienvenue. Elle intervient au moment de l’offensive Valls contre les acquis sociaux avec le honteux baratin distillé au 10 Downing Street. Là-dessus, Hollande est en complet accord – quoi qu’en disent les vilains éditocrates). C’est donc dans ce cadre-là qu’a été décidé la publication des deux clichés d’Emmanuel Macron dans le Journal du Dimanche. L’un est mise en ligne sur le site, l’autre est la Une dominicale de ce canard-laquais.