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Lectures du Mercredi.

              Titres de Unes sur fond de crise

SOUTIEN A DENIS ROBERT : Ils sont 486 journalistes qui se sont mouillés pour avoir envoyé leur carte de presse à Denis Robert et ce, afin d’appuyer son combat contre les agissements de Clearstream. Jeffrey Tessler, PDG de cette Chambre de Compensation luxembourgeoise, ex-dirigeant de la Bank of New-York, avait proposé un arrangement à l’amiable à Denis Robert – sans en informer directement l’ex-journaliste. Arrangement refusé par Denis Robert qui rappelle dans le Libération de ce mercredi, en pages Rebonds (et sur AgoraVox): « Clearstream n’est pas une « lessiveuse d’argent sale du Monde » mais une Chambre de Compensation internationale qui accepte que des milliers de clients ouvrent des comptes dans des paradis fiscaux ». Rappelons que Richard Malka, l’avocat-défenseur de Clearstream est aussi celui qui défend… Charlie-Hebdo et saluons les 486 journalistes qui sont l’honneur de la profession de journalistes. BiBi ne peut que conseiller aux ignorants de lire « Révélations » et « La Boite Noire » de ce même Denis Robert aux courageuses Editions des Arènes.

HOMMES DE L’OMBRE : BiBi  parlait des Hommes de l’Ombre qui mettent Little Nikos en pleine lumière (Frédéric Lefebvre, Patrick Ouart, Claude Guéant, Henri Guaïno, Gilbert Azibert…). A la lecture du « Monde », BiBi rajoute les quatre noms suivants,  peu connus mais hautement influents dans la liste des Courtisans du Président :
1. Jérôme Peyrat, venu tout droit du Périgord…noir, issu de l’héritage Chirac. Ce Monsieur de l’Ombre occupe le poste de Directeur Général du Parti de Little Nikos et assure les liens élyséens avec l’UMP. Accessoirement, il gère personnel, finances, dépenses. Ce n’est pas lui qui risquerait de se retrouver au chomdu.
2.  N’oublions pas Eric Cesari, venu tout droit de la Constellation Pasqua, et qui occupe le poste de Directeur de cabinet du Secrétariat général de l’UMP.
3. BiBi garde pour la bonne bouche, Thierry Saussez, le Monsieur Propagande qui désire « une émission gouvernementale à la TV publique », émission qui expliquerait la politique de Little Nikos bien mieux que ne le font les misérables et minuscules spots publicitaires d’aujourd’hui. Ce Monsieur Propagande a parlé de son bon plaisir sans que cela offusque nombre de journaleux. « Je suis là, poursuit ce grand démocrate, pour ancrer les messages, les réformes et les mesures dans la durée ». Le « Canard Enchaîné » de cette semaine donne le coût de la connaissance de ces mesures : 5,9 millions l’an dernier, et 23 millions pour l’an prochain.
4. Monsieur Propagande partage ses plans Com’ avec Jean-Michel Goudard, le grand publicitaire de BBDO International. Comme le rapporte le « Canard enchaîné » de cette semaine, cet  ami est un si précieux ami du Président qu’il fut invité à l’Elysée le 27 octobre à la séance du G7 ( les sept ministres préférés de Little Nikos).

VOYAGE EN SUISSE ROMANDE : En lisant les journaux de la Suisse Romande, on est surpris de lire : « Il serait injuste d’attribuer à la seule garde des Sceaux les errements de la France en matière de justice (…). Rachida Dati paye l’erreur fondamentale de Nicolas Sarkozy qui a donné la priorité à la réforme de la carte des Tribunaux sur celle des pénitenciers qui, elle, est vraiment urgente ». BiBi a beau lire les journaux version Rothschild et les quotidiens du Frère Lagardère, ce n’est pas en France qu’on pourrait lire cette très timide attaque (tirée de la Tribune de Genève).

Cette même Tribune de Genève fait un constat en cinq points : Little Nikos a saisi les tribunaux en cinq procédures civiles et pénales en une année seulement ! Il y eut tout d’abord l’affaire RyanAir puis l’épisode de « Casse-toi Pauv’con » puis l’histoire du Courrier périlleux, dossier en appel pour ce parisien qui avait envoyé à Little Nikos un courrier électronique évoquant Vichy et Pétain. Sans oublier la quatrième affaire, celle des Carnets de Monsieur Bertrand et enfin cette dernière, celle de la Poupée Vaudou de la Société K&B traînée au Tribunal de Grande Instance de Paris ( voir article plus haut : »Poupée-Vaudou et Poupée-Fleur »).
La Tribune de Genève conclut justement que «  la coutume – et non le droit – veut que le chef de l’Etat s’abstienne de recourir à la Justice dont il est le garant de l’Indépendance ». Mais Little Nikos, piqué au vif, a piqué ses cinq petites colères.

Dans le Matin (Bleu), journal gratuit de Genève, on rapporte en titre l’épisode suivant : « Il se coince le bras dans les toilettes du TGV. » Heureusement, se dit BiBi, ce n’était que le bras ! Avec le complément du « Monde » de ce mercredi 29 octobre, BiBi a moins de goût à s’esclaffer : « Environ 2,5 milliards de personnes – plus d’un tiers de l’humanité – utilisent les latrines qui n’offrent pas de garantie contre le développement de maladies liées aux matières fécales ». Et le quotidien de rajouter : « Et 1,2 milliard n’ont d’autres ressources que de déféquer dans la nature, selon l’OMS ».

BiBi dans l’arrière-cour des Politiques.

Page économie-polittique de BiBi (septembre 2009)

1. BiBi essaye d’imaginer la tête de Madame Michèle Alliot-Marie lorsqu’elle doit ouvrir son Canard enchaîné et qu’elle lit de quelle façon Little Nikos lui vole dans les plumes. Dommage que TF1 et Paris-Match n’aient pas eu de paparazzis pour nous présenter ses réactions très réactionnaires. Voilà Little Nikos dans le texte : « Elle a été nulle, archi-nulle !  Elle ne sent pas la société française. C’est l’archétype de la Bourgeoisie (Little Nikos de Neuilly doit être l’archétype du Prolétariat ?) Elle ne parle qu’à ses vieux copains gaullistes. » … Ce fichier Edvige est « une connerie qui touche aux libertés publiques » qui peut « devenir vite une connerie majeure ». On aurait tort de comprendre que Little Nikos est opposé au projet. Sur Edvige, ce n’est pas le contenu qui est remis en cause. C’est comment faire passer un projet sans faire de vagues ? Citoyens bien fichés. Rapport très fâcheux et mal fichu.

2. Les caméras, les photos qui font chic et choc, les mots qui ont leurs poids (et leurs bourrelets) ont aussi manqué pour nous offrir la plastique bronzée de Little Nikos au bord de la piscine du Cap Nègre. Partagés entre les gouts de Carla et les égouts de Belle-Maman, on aurait pu l’entendre répondre au téléphone à Poutine, Poutine qui est resté très ami avec Monsieur Chirac qui l’avait décoré en son temps et en catimini de la Légion d’Honneur. Un ami (Clavier ?) complimente ainsi Little Nikos : «Tu es le Maître du Monde ! ». Un vidéo-gag ? Hélas non.

3. Ri-Poste : il faut bien entendu défendre le Service public postal, faire en sorte que le projet ne passe pas comme une lettre à la Poste. Du coup, se dit BiBi, « Bienvenue chez les Ch’tis » va devenir un film historique sur l’épopée de la Poste française. Et Dany Boone, notre Facteur Chance dans le film, va devoir accepter sa mutation à Marseille. Pour le prochain film ?

4. France-Inter ( 17 septembre 2008) : sur le plateau de l’émission « Le Téléphone sonne »,  deux Grands Invités-journaleux triés évidemment sur le volet du Politiquement correct et des auditeurs (idem) qui sont censés débattre autour du thème : « La Gauche peut-elle revenir au Pouvoir ? ». Le Téléphone sonne mais… il n’y a plus d’abonnés au numéro que la France (de BiBi ) a demandé.

5. Libé pérore beaucoup sur les oppositions internes à l’UMP, sur ces députés qui, contre les mesures annoncées, se lèvent comme un seul homme. BiBi veut bien admettre qu’ils se lèvent mais quand donc ces mêmes médias parleront de l’heure à laquelle ils se couchent ?

6. (Christine) Lagarde ne se rend pas… aux évidences du Marché : «  Les banques françaises sont relativement (apprécions le «relativement» !) peu affectées. Elles ont une exposition directe au risque Lehman faible par rapport à ce qui est observé dans d’autres pays».
Aussi vrai que le nuage de Tchernobyl s’arrêtant à nos frontières.

7. BiBi a beau chercher dans les Journaux sérieux de France, BiBi ne voit rien.
La crise est devenue manifeste après avoir été latente. Certes, faillites, panique, pique-nique et déficit : tout y est, tout y est écrit. On est bien entré dans la phase incroyable du Capitalisme délirant. Il y a quelques années, Denis Robert avait fait un film où l’on voyait l’état de l’Argentine en faillite et en perdition financière. On y parlait du rôle d’une Chambre de Compensation dans laquelle se retrouvent les médaillés des plus grandes équipes financières du Monde. BiBi a beau chercher : pas un mot sur Clearstream et sur ses flux financiers qui y passent et y repassent à vitesse supersonique… sans évidemment qu’un regard public européen soit convié à la Course. Little Nikos va sûrement nous en toucher deux mots, oui juste deux mots, dans sa Grande Conférence de Presse. Il va probablement nous dire : « Clearstream n’a jamais existé ! »

Les ratés de la Ferrari.

Laurence Ferrari

Ce qui frappe dans les discours tenus sur Laurence Ferrari, c’est  l’accumulation des adjectifs pour la qualifier. Passons sur les jeux de mots aussi lourds qu’une Ferrari est légère, soupirons aux métaphores machistes qui associent Laurence à la Marque mythique et examinons en détail tout ce discours tenu et retenu sur notre brillante Présentatrice. BiBi pense que des femmes comme celle-là, on n’en trouve nulle part, y compris au Paradis. Même ses défauts sont de qualité.
« Bosseuse », « déterminée », « ambitieuse », « courageuse », « simple », « proche des gens », « gentille », « drôle », « pleine de vie » disent d’elle ses amis et ses proches collaborateurs. Carlos Gomez du JDD, qui n’en peut plus d’essayer de suivre le bolide, nous la présente ainsi dans un pot-pourri : « Une tornade blonde », « Blonde impulsive au patronyme vrombissant » «  pianiste éclairée », « toujours partante ». Elle « a un nez très sûr », « plus journaliste que beaucoup d’entre nous » (Emmanuel Chain) « Cocktail d’autorité et de séduction », d’humilité et d’énorme ambition, elle a du « charisme » et elle travaille « plus que personne » (Jean-Claude Dassier). Elle est encore d’une « exceptionnelle photogénie ». Ambassadrice humanitaire, elle est aussi une femme « impertinente » qui « prend des risques ». Même Libé n’est pas en reste, Laurence a « la voix claire et nette » mais le journal rigole (ouf !) de son « impertinence » ! Pitié ! Pitié ! s’écrie BiBi estomaqué, éberlué, saoulé par tant de majesté et d’envergure, n’en jetez plus !

Il y a donc ce que Laurence nous montre et il y a ce qui ne doit pas remonter en surface.

Premier accroc : le papa…