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Incipit-Twitter (3) : « Elle me disait… »

Elle

On croit souvent que le dialogue se fait à deux mais c’est oublier l’Instance qui fait trois, cette circulation entre l’Un et l’Autre. Les mots sont cet entre-deux, mots qui disent la nostalgie de l’homme regardant le soleil couchant, le rire aux éclats féminins, la rage de l’enfant au seuil de son état d’adulte.

Ici, dans ce troisième épisode de l’Incipit-,  (« Elle me disait… »), viennent à nouveau s’inscrire (au choix) l’éclair, le grondement des Dieux derrière les montagnes, la pluie qui fouette nos visages, le soleil qui tanne nos peaux. Tweets en méli-mélodrames qui – je l’espère – chasseront les nuages pour faire éclaircie.

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Poutine, un Surhomme ?

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Depuis la naissance de mon blog, j’ai toujours aimé dresser des portraits des Puissants (peu de femmes là-dedans), portraits individuels qui, avec le recul… me posent question. Je me demande en effet si je n’oublie pas d’articuler la présence de ces Hommes de Pouvoir, de ces Grands Décideurs avec le réseau contraignant qui les enferme, qui les nourrit, qui les fait «être là où ils sont». Ne ferais-je pas assez attention à cette illusion tenace qui consiste à croire à la «toute puissance des intentions individuelles» ?

Voyez cette femme à table.

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Le compte Twitter @lundiblogs nous offre, vous offre la possibilité de faire lire vos textes, d’en découvrir d’autres, de les porter vers un plus grand nombre de lecteurs, de lectrices. Je crois avoir compris la démarche et l’initiative nées d’une écrivaine franco-new-yorkaise Chris Simon. Le lundi dernier, j’avais envoyé mon lectorat vers le premier billet présenté («Le Grille-pain»). Ce lundi, une fois de plus, je ne quitte pas la… table, présentant un de mes textes écrit dans la grisaille et le soleil timide d’un après-midi dominical, «Voyez cette femme à table»… Advienne que pourra 🙂

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Incipit-Twitter (2) : « Elle me disait… »

Drap vert

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On croit souvent que le dialogue se fait à deux. L’on oublie cette instance qui fait trois : cette circulation entre l’Un et l’Autre, ce qui (se) passe entre vous et moi. Les mots sont cet entre-deux, de ces mots qui disent la nostalgie de l’homme regardant le soleil couchant, de ces mots qui disent le rire aux éclats féminins et la rage de l’enfant au seuil de son état d’adulte.

Ici, dans cet Incipit-Twitter (« Elle me disait… »), sont venus s’inscrire l’éclair, le grondement des Dieux derrière les nuages, la pluie qui fouette nos visages. Tweets en méli-mélodrames pour un second et dernier épisode qui – je l’espère – feront éclaircies.

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Incipit-Twitter : « Elle me disait… » (1)

Poèmes 444

C’est venu comme ça, cette pulsion à écrire sur Twitter. Tout s’est précipité avec cet Incipit si troublant, avec l’écho de cette voix qui insiste, qui m’appelle, c’est vite devenu un petit théâtre, (et ça se voudrait orgueilleusement à la dimension d’un Opéra fabuleux).

Reste que ces douces caresses claquent comme des voiles au vent, qu’elles résonnent dans mes cathédrales intimes. «Elle me disait…» mais aussi, elle se taisait, elle se repliait sur elle, elle partait ailleurs, sans moi.

Alors pour la retenir, que faire d’autre sinon laisser retentir ses minuscules refrains taillés à la serpe, que faire d’autre sinon en dresser l’inventaire et le partager ?