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Du beau Monde et de la bonne Soupe.

BiBi n’a pas le temps de penser. Ce sera donc tout à l’avenant : sur Ground Zero, sur le duo de sociologues Pinçon, sur la Princesse Bottox et le génial Thomas Bernhard. Et, pour un peu, il irait faire le tour du Monde pour s’inventer un nouveau corps de body-builder.

Mosquée à Ground Zéro.

Certains des amis de BiBi disent : «Et si, en gage de réciprocité, La Mecque acceptait la présence d’une cathédrale dans la Ville du Prophète ?». Pourquoi une démocratie aurait-elle besoin de faire une telle intimidation pour affirmer sa grandeur ? Elle n’a juste qu’une seule chose à faire : montrer tranquillement sa générosité, non ?

Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot.

Sortie de leur riche ouvrage «Le Président des riches» (Éditions Zone). Interview sur Télérama, sur le mensuel Rue89, invitation à FR3. Le livre présente les rouages du Pouvoir et les manœuvres de celui qui en occupe le trône. (Accessible en numérique). BiBi avait déjà passé beaucoup de nuits blanches pour lever (un peu) les dessous de ces familles, pour en dire (un peu) plus sur ces révoltants petits arrangements entre amis, sur ces Cercles mondains et ces dynasties écœurantes. Dans les portraits-BiBi, cela vous fera du bien de relire les billets sur Antoine Berheim, Dominique Desseigne, Henri de Castries, Bernard Arnault, Lagardère, Paul Desmarais.

Carla.

Deux livres sortent sur notre Princesse Bottox. On annonce du sulfureux, du jamais dit, du jamais lu. Là aussi, BiBi serait en droit d’exiger des Droits d’auteur. Pour compléter la lecture des deux ouvrages, pour ne pas tomber dans le courant people qui excuse Chochotte en la divinisant, BiBi vous offre un petit retour en arrière, en ce jour où il souhaita un retentissant « Joyeux anniversaire à Carla ». Les révélations-BiBi restent inédites et – avant tout- liées au Politique mais – hélas – elles ne furent guère reprises.

Thomas Bernhard.

Dans le livre qui vient de paraître pour le 20ième anniversaire de sa mort («Mes Prix littéraires» Gallimard), l’écrivain autrichien parle des prix qu’il reçut. Il s’en prend à «la bassesse et à la perversité des mécènes qui ne visent qu’à se présenter sous un jour favorable et qui offrent des montants scandaleusement modestes» en regard de leur situation. Tout en sarcasmes redoublés, Thomas Bernhard dénonce le « Sénat des Arts composés de trous du cul nationalistes et catholiques», il s’attarde encore sur «la morgue indescriptible d’un Ministre de la Culture au visage fondamentalement stupide, insensible et béotien». Vous pouvez confondre ce Ministre autrichien avec le Neveu de Tonton mais – de grâce – ne dites pas que nous avons un Thomas Bernhard français et qu’il s’appelle Michel Houellebecq.

Sea, Sex and Sun.

Implants mammaires ? Il vous en coûtera 6000 euros en France et 2600 euros en Tunisie, voyage compris. Rhinoplastie ? 3500 euros en France et 2300 euros à Hammamet (avec en prime, la pension complète, les soins, les nuitées d’hospitalisation etc). Opération du cœur ? Il vous en coûtera 3000 euros en Inde contre 32000 aux USA. Un lifting ? Il vous en coûtera 11000 euros en Afrique du Sud (hébergement pour 12 jours avec un… safari !). Une prothèse dentaire ? A Sopron (Hongrie), il y a plus de… 1400 dentistes, et ils sont 4 fois moins chers qu’ailleurs. Bon(s) voyage(s) !

Thomas Bernhard, Jörg Haider et Frédéric Mitterrand.

Thomas Bernhard, Jorg Haider et Frédéric Mitterrand

Thomas Bernhard, l’écrivain autrichien, s’est toujours élevé contre cette Autriche qui refusait de voir son passé en face. Ce pays n’a accepté comme acte fondateur que ce traité de 1955 qui lui a accordé l’Indépendance, la République et la Neutralité (à bons comptes). Thomas Bernhard refusait obstinément d’agir en citoyen de cette Autriche-là. L’écrivain à la plume incomparable n’a cessé de tendre le miroir à cette Autriche dans lequel elle ne voulait pas se regarder.
L’Autriche passe pour l’un des états les plus intelligents d’Europe, disait un humoriste viennois, puisque « le Pays a réussi à faire de Beethoven un Autrichien et Adolf Hitler un natif d’Allemagne».
Aujourd’hui, le Figaro du 23 juillet rapporte que la Carinthie (province d’Autriche) va dédier un Musée à la mémoire du leader d’extrême-droite, Jorg Haider, un an après sa mort. Dans l’Europe de Barroso, Sarko, Merkel, on parle volontiers de l’Iran mais nulle protestation d’aucune sorte vient dire un désaccord sur cette ouverture.
C’est donc à Klagenfurt le 11 octobre prochain que Jörg Haider, Gouverneur de la Carinthie dès 1989, sera magnifié.
BiBi n’oublie pas que, déjà, la télévision autrichienne publique avait retransmis en direct son enterrement.
Sachez, chers amis de BiBi, que les nostalgiques des Chemises Brunes pourront se délecter devant le bolide accidenté de Jorg Haider. Sa tendre femme veut toiletter ce décès en accident du hasard (son Homme, très sobre selon ses dires, avait bu pourtant quatre fois plus que de coutume). L’entrée en coûtera 5 euros à chaque visiteur et ces deniers iront probablement alimenter les Caisses de l’Internationale Brune.
Enfin, signalons aux futurs visiteurs que cet espace servit d’abri aux unités SS déterminées à défendre la Carinthie aux derniers jours de la Seconde Guerre Mondiale.
BiBi se demande si – au nom de la Défense de la Culture Européenne – Chouchou et son nouveau protégé, Frédéric Mitterrand, fin lettré dont l’Oncle a soigneusement maquillé ses états de Service au début de cette même seconde guerre, se fendront d’une vigoureuse protestation.

BiBi a bien peur qu’encore une fois devant cette Autriche, on ne fasse.. l’autruche.