Sarko à la Tribune (de Genève).
Sur l’Affaire Sarko-Marin-Villepin, BiBi a relevé dans un journal à l’étranger («La Tribune de Genève») des propos bien éloignés de ceux de la presse française aux Ordres : «Jean-Claude Marin aimerait terminer sa carrière par une belle promotion, à savoir le poste de Procureur Général de Paris. Dans cette optique, il faut éviter de déplaire au pouvoir en place ».
Dans un autre numéro du Quotidien genevois, on poursuit : «En obligeant Villepin à se concentrer sur l’agenda judiciaire, Nicolas Sarkozy le freinerait ainsi dans son élan». Rappelons que Villepin dans un récent sondage (Et l’Elysée n’ignore aucun sondage) que le Villepin se voit crédité de 8% aux Présidentielles de 2012. C’est vrai, il n’y a pas eu de réunion avec le Marin en eaux troubles. Et pour cause : l’Elysée savait – bien avant la décision – que le Procureur interjetterait appel en cas de relaxe de Villepin.
Première et avant-dernière Dames.
Tout ça a eu de quoi mettre en rage notre Chouchou qui a appelé Carla à sortir de la Réserve où il la tenait. A RTL, notre Dame du Macadam a ôté sa burqa et a tombé le masque. Finie la douceur feinte et la mièvrerie réelle. Madame a enfin rejoint la meute et a hurlé avec les loups : «Naaannn ! C’est une affaire pénale et pas politique». A son retour, très énervée, Chochotte a même raté le gâteau d’anniversaire de Chouchou : tout le Monde a vu que ça sentait le roussi et le brûlé à l’Elysée.
Anne Fulda, ex-de Chouchou et journaleuse du Figaro a fait semblant de s’offusquer qu’un « juge, soupçonné par certains d’avoir agi sous pression, indique en exclusivité à la Radio sa décision ». «C’est pour le moins troublant» rajouta t-elle. Troublant en effet. Mais – car il y a un «mais» dans la foulée qui annule tout ce que la journaliste a écrit plus haut : «Mais ce procès est clairement hors-norme». Eh oui, si ce Procès est hors-normes, alors l’intervention du Marin dans la Tempête se justifie pleinement… CQFD.
La (Basse) Cour a la chair de poule.
A la lecture du Canard Enchaîné, BiBi s’est réjoui des rugissements du Coq (sur Villepin) : «Il faut lui faire la peau, être très dur. Je le veux à terre et sans oxygène». BiBi s’est aussi réjoui de la tête et de la queue basses de Thierry Herzog, l’avocat de Chouchou (voir article de BiBi) annonçant la nouvelle de la Relaxe à son Maitre. «Il s’est pris la nouvelle plein pot» a commenté sobrement un proche du Président. Dans le bureau présidentiel, branle-bas de combat : tous les Chiens de Garde étaient là (Claude Guéant, Frank Louvrier, Thierry Herzog, Raymond Soubie, Pierre Charron, Patrick Ouart). Tous ? Sauf Henri Guaino en train de rédiger le communiqué de l’Elysée. Tous sauf Grégoire Verdeaux, parti remonter le moral de Madame revenue d’Afrique.