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BiBi dans l’arrière-cour des Politiques.

Page économie-polittique de BiBi (septembre 2009)

1. BiBi essaye d’imaginer la tête de Madame Michèle Alliot-Marie lorsqu’elle doit ouvrir son Canard enchaîné et qu’elle lit de quelle façon Little Nikos lui vole dans les plumes. Dommage que TF1 et Paris-Match n’aient pas eu de paparazzis pour nous présenter ses réactions très réactionnaires. Voilà Little Nikos dans le texte : « Elle a été nulle, archi-nulle !  Elle ne sent pas la société française. C’est l’archétype de la Bourgeoisie (Little Nikos de Neuilly doit être l’archétype du Prolétariat ?) Elle ne parle qu’à ses vieux copains gaullistes. » … Ce fichier Edvige est « une connerie qui touche aux libertés publiques » qui peut « devenir vite une connerie majeure ». On aurait tort de comprendre que Little Nikos est opposé au projet. Sur Edvige, ce n’est pas le contenu qui est remis en cause. C’est comment faire passer un projet sans faire de vagues ? Citoyens bien fichés. Rapport très fâcheux et mal fichu.

2. Les caméras, les photos qui font chic et choc, les mots qui ont leurs poids (et leurs bourrelets) ont aussi manqué pour nous offrir la plastique bronzée de Little Nikos au bord de la piscine du Cap Nègre. Partagés entre les gouts de Carla et les égouts de Belle-Maman, on aurait pu l’entendre répondre au téléphone à Poutine, Poutine qui est resté très ami avec Monsieur Chirac qui l’avait décoré en son temps et en catimini de la Légion d’Honneur. Un ami (Clavier ?) complimente ainsi Little Nikos : «Tu es le Maître du Monde ! ». Un vidéo-gag ? Hélas non.

3. Ri-Poste : il faut bien entendu défendre le Service public postal, faire en sorte que le projet ne passe pas comme une lettre à la Poste. Du coup, se dit BiBi, « Bienvenue chez les Ch’tis » va devenir un film historique sur l’épopée de la Poste française. Et Dany Boone, notre Facteur Chance dans le film, va devoir accepter sa mutation à Marseille. Pour le prochain film ?

4. France-Inter ( 17 septembre 2008) : sur le plateau de l’émission « Le Téléphone sonne »,  deux Grands Invités-journaleux triés évidemment sur le volet du Politiquement correct et des auditeurs (idem) qui sont censés débattre autour du thème : « La Gauche peut-elle revenir au Pouvoir ? ». Le Téléphone sonne mais… il n’y a plus d’abonnés au numéro que la France (de BiBi ) a demandé.

5. Libé pérore beaucoup sur les oppositions internes à l’UMP, sur ces députés qui, contre les mesures annoncées, se lèvent comme un seul homme. BiBi veut bien admettre qu’ils se lèvent mais quand donc ces mêmes médias parleront de l’heure à laquelle ils se couchent ?

6. (Christine) Lagarde ne se rend pas… aux évidences du Marché : «  Les banques françaises sont relativement (apprécions le «relativement» !) peu affectées. Elles ont une exposition directe au risque Lehman faible par rapport à ce qui est observé dans d’autres pays».
Aussi vrai que le nuage de Tchernobyl s’arrêtant à nos frontières.

7. BiBi a beau chercher dans les Journaux sérieux de France, BiBi ne voit rien.
La crise est devenue manifeste après avoir été latente. Certes, faillites, panique, pique-nique et déficit : tout y est, tout y est écrit. On est bien entré dans la phase incroyable du Capitalisme délirant. Il y a quelques années, Denis Robert avait fait un film où l’on voyait l’état de l’Argentine en faillite et en perdition financière. On y parlait du rôle d’une Chambre de Compensation dans laquelle se retrouvent les médaillés des plus grandes équipes financières du Monde. BiBi a beau chercher : pas un mot sur Clearstream et sur ses flux financiers qui y passent et y repassent à vitesse supersonique… sans évidemment qu’un regard public européen soit convié à la Course. Little Nikos va sûrement nous en toucher deux mots, oui juste deux mots, dans sa Grande Conférence de Presse. Il va probablement nous dire : « Clearstream n’a jamais existé ! »

Les ratés de la Ferrari.

Laurence Ferrari

Ce qui frappe dans les discours tenus sur Laurence Ferrari, c’est  l’accumulation des adjectifs pour la qualifier. Passons sur les jeux de mots aussi lourds qu’une Ferrari est légère, soupirons aux métaphores machistes qui associent Laurence à la Marque mythique et examinons en détail tout ce discours tenu et retenu sur notre brillante Présentatrice. BiBi pense que des femmes comme celle-là, on n’en trouve nulle part, y compris au Paradis. Même ses défauts sont de qualité.
« Bosseuse », « déterminée », « ambitieuse », « courageuse », « simple », « proche des gens », « gentille », « drôle », « pleine de vie » disent d’elle ses amis et ses proches collaborateurs. Carlos Gomez du JDD, qui n’en peut plus d’essayer de suivre le bolide, nous la présente ainsi dans un pot-pourri : « Une tornade blonde », « Blonde impulsive au patronyme vrombissant » «  pianiste éclairée », « toujours partante ». Elle « a un nez très sûr », « plus journaliste que beaucoup d’entre nous » (Emmanuel Chain) « Cocktail d’autorité et de séduction », d’humilité et d’énorme ambition, elle a du « charisme » et elle travaille « plus que personne » (Jean-Claude Dassier). Elle est encore d’une « exceptionnelle photogénie ». Ambassadrice humanitaire, elle est aussi une femme « impertinente » qui « prend des risques ». Même Libé n’est pas en reste, Laurence a « la voix claire et nette » mais le journal rigole (ouf !) de son « impertinence » ! Pitié ! Pitié ! s’écrie BiBi estomaqué, éberlué, saoulé par tant de majesté et d’envergure, n’en jetez plus !

Il y a donc ce que Laurence nous montre et il y a ce qui ne doit pas remonter en surface.

Premier accroc : le papa…

Euro 08 : dernières pensées avant le dernier match.

Euro 2008

Orange Ô Désespoir ! (la France en Berne).

La France Chocolat

Ce qu’il y a d’intéressant dans les commentaires qui ont suivi le fiasco des Bleus (4-1 contre les Hollandais), ce sont les oublis des certitudes d’avant-match et d’avant-Euro (faut-il rappeler que plus de 60% des français voyaient la France gagner l’Euro alors que les bookmakers anglais, plus réalistes, plaçaient la France au sixième rang des vainqueurs potentiels) ?Après cette déculottée, on s’attendrait à autre chose que les questions lisses au Sélectionneur à la fin du match, que les retenues dans les arguments et l’absence d’analyse argumentative. Toujours cette propension bien libérale à ne pas créer la polémique dans les interviews et interventions. Jusque-là, tout va bien, n’est-ce pas ? BiBi parle évidemment de ces commentaires entendus sur les chaines propriétaires des droits de diffusion car sur les radios, il y a une certaine foire d’empoigne, des échanges vifs, des vérités et contre-vérités qui font tout le charme du Football.

L’Homme à la Cloche.

L’Homme à la Cloche de Lewis Caroll

Sarko en Grèce – Sarko aux condoléances des accidentés d’Allinges – Sarko à Rungis – Sarko en Pologne ou à Beyrouth. Pascal disait que «Tout le malheur de l’homme est de ne savoir demeurer en repos dans une chambre ».
Vitesse, saut d’un problème à une solution problématique, bond d’une solution à un problème insoluble : l’arrivée au pouvoir du Petit Nicolas et sa maintenance a été programmée sur ce seul programme.
La règle constante de ce jeu est de parler haut, de ne pas se servir du langage comme d’un moyen de communication mais comme d’un Tam-Tam. TF1 et Paris-Match en peaux de tambours. Hortefeux, Darcos et Bertrand en Chefs de tribus pour une politique qui nous cannibalise.
L’Homme à la Cloche, héros de l’écrivain Lewis Caroll, répétait dans sa Chasse au S(n)ark : « Ce que je vous ai dit trois fois est vrai ». Répétez trois fois : « Le Pays des Merveilles a besoin de Réformes » et vous finirez par entendre cette Vérité : « Le Pays des Merveilles a besoin de mes Réformes ».
Les mots ne sont plus des signes qui alimentent les chaudières de la Pensée mais des pétards à répétition. Les faits – chômage qui augmente, spéculation qui grossit, profits qui s’amplifient – importent peu à l’Homme à la Cloche qui s’évertue à nous tintinnabuler sa partition afin que seul l’effet compte.
Cette habitude de l’inflation et du pilonnage verbal ne date pas d’aujourd’hui. La Gauche d’hier traitait à tout va et à tous vents de « fasciste » le moindre opposant qui doutait de sa politique.
L’Homme à la Cloche fait l’incessante promotion de son programme de réformes. BiBi, lui, a l’écoute flottante, sonnante et trébuchante. Au mot de « réforme », le signifiant lui répond par trois fois en échos doubles : «OR-OR-OR » et «EFFORT-EFFORT-EFFORT»
Ben oui, pour les pauv’cloches qui n’ont pas compris : l’OR pour quelques-uns et les EFFORTS pour le reste.