HENRI GUAINO a prononcé la plus jolie phrase de la semaine française : «Dans la campagne électorale, on parle de sujets qui préoccupent les Français». T’as raison, Dear Henri, cause nous de ton salaire par exemple.
A la palme du Lèche-Bottes Blues de la semaine, c’est incontestablement le journaleux du Figaro, Richard Heuzé, qui l’emporte. Il distille sans vergogne des propos dithyrambiques sur un Italien, homme politique célèbre.
Pleine page du panégyrique, on peut lire que l’homme en question est «inoxydable, irremplaçable», qu’il a «tordu le cou à certaines insinuations persistantes», qu’il a «réaffirmé la sacralité de la personne humaine et de la famille». En plus, l’homme est doué d’une «exceptionnelle intuition politique» et il est en capacité d’accomplir «des actes concrets et spectaculaires (Richard en exclue les actes sexuels probablement) qui marquent les esprits et stupéfient». «La médiation de ce Papounet au sommet du G8 est pour beaucoup dans les résultats positifs de cette grande Réunion. Il reconstruit les Abruzzes (silence sur le champ de reconstruction laissé libre pour les entreprises mafieuses) pendant que son peuple se dore la pilule sur les plages». Enfin, ce Papounet se rachète une conduite et professe un optimisme inébranlable.
Pour une fois, il ne s’agissait pas de notre Chouchou national (on aurait certes pu confondre) mais du Grand Commandeur Silvio Berlusconi.
Fallait heuzé et tu as osé Richard : tu mériterais bien un week-end à Rome, tous frais payés. Et pourquoi pas en galante compagnie ?