Tag Archives: Robert Walser

Avoir le sens du détail.

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Un certain Docteur viennois – dénommé Freud Sigmund – donna une grande importance aux tous petits détails. Ainsi dans le travail du rêve et de sa logique, il repéra l’importance du déplacement. Freud s’attacha donc aux détails du contenu manifeste en vue de les associer aux pensées latentes importantes (ce qui lui donnait alors l’essentiel du sens latent).

Le génial Robert Walser le disait plus simplement dans ce merveilleux conseil condensé en trois mots :

«Explorer l’anodin».

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MA REVUE DE BLOGS (ET AUTRES PETITES CHOSES…)

Blog LA REVUE

C’est l’Heure de la Revue des Blogs !

Ils sont tous là, alignés sur ma blogroll. Aujourd’hui, seront mis en avant des blogs photos et des blogs politico-poétiques (ou poético-politiques). Les matinées passent vite avec leurs lectures. Tous sont là même si, aujourd’hui, il y en a qui ont raté le bus. Mais soyez sûrs qu’à la prochaine station-BiBi, ils m’attendront. Ils vous attendront.

Lectures : de Robert Walser à Femme Actuelle.

steve mc curry  lecture 1

Lectures tous azimut cette quinzaine. Temps de lectures partagés entre livres d’auteurs de haut-vol et revues de presse alternative. Puis, lecture inédite : dans ma boite aux lettres, une lectrice de blog me déposa le dernier numéro de Femme Actuelle. Alors, voici les extraits les plus précieux retenus. Y sont évoqués le climat des Années 30 entre Communistes et Surréalistes, des propos d’un écrivain qui prend la vie avec philosophie ou encore les flèches acérées du gentil Robert Walser.

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Fouillis et Gazouillis Twitter.

Twitter et BiBi

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Parler, raconter des histoires, en faire, lancer des sentences à la volée, entre Almanach Vermot et Rigueur scientifique, tout cela fait du bien. Mais ce bien-là est-il suffisant ? En effet, nous parlons souvent pour ne rien dire. Souvent aussi, nous parlons, parlons, parlons pour ah la la commencer enfin à… dire. Très souvent encore, parlons-nous pour ne pas avoir à dire, pour cacher des choses, se cacher (ou à l’inverse, pour s’ouvrir, se découvrir). La parole recèle autant de terribles pièges que d’ouvertures bienfaisantes. 

Racontons donc cette petite histoire avant quelques pensées-bibi et quelques aphorismes supplémentaires d’auteurs de renom mis en ligne sur Twitter…

Une courte histoire (drôle ?) avant de se risquer à d’autres paroles : Deux amis se croisent après de longues années et discutent à bâtons rompus : L’un : Comment ça va ? L’autre : Bof ! L’un : Les affaires, ça marche ? L’autre : Bof ! L’un : Et ta femme, comment va t-elle ? L’autre : Bof ! L’un : Et tes enfants ? L’autre : Bof ! L’un : Bon… ben, au revoir ! L’autre : Au revoir. Oh, c’est vrai qu’on se sent mieux après avoir parlé.

Eureka ! J’ai trouvé le Bonheur !

«Le bonheur n’est pas un bon sujet pour le poète» écrivait Robert Walser. Parole de vérité mais qui ne me concerne pas car, heureusement, je ne suis pas poète. C’est que, sans rire, oui, moi, je l’ai trouvé ce bonheur. Oh bien sur, il n’a duré qu’un instant. Un instant : juste un petit moment de félicité à la… lecture de cette petite histoire.

Mais bonheur réel aux échos très intimes que cette histoire réveilla. Bonheur de la surprise, bonheur de l’étrangeté trouvée en Soi, bonheur d’être soudain touché aux Points Intimes, bonheur de celui qui entrevoit un chemin, une parole, un appui, une ouverture.

Eh bien, cette histoire, la voici, la voilà.