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MACRON 2 ou la violence légitimée.

On les retrouvera, plus violents qu’avant.

1. Qu’on en soit persuadé : ces images ne sont rien en comparaison de ce qui nous attend.

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2. Rappel à ceux qui voulaient me persuader que la Police sous Mélenchon aurait été semblable en violence en tous points à celle de Darmanin. Bien sûr, il s’agit d’une croyance contre une autre croyance. Sauf que. Sauf qu’un certain 19 mars 2021, les Insoumis n’ont pas défilé à l’invitation d’Alliance, syndicat néo-fasciste de la Police. Au contraire des autres partis de Gauche.

Et cela est un fait. Pas une croyance.

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3. Peu importe de chercher à savoir qui sera le vainqueur de ces élections : le MEDEF est déjà le grand gagnant de ces élections. Ses réformes liberticides auront toute la légitimité électorale d’un Macron 2. Avec toute la violence qui va avec pour les imposer.

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4. On a tort de ne pas souligner le rôle de cette racaille de Sarkozy. Il a continué à animer ses réseaux pendant cette campagne. 1. Pour placer Pecresse (qu’il n’a pas soutenue) à la tête de son Parti, sachant que la pov’ candidate ne serait pas suivie par ses adhérents et par ses votants habituels. 2. En sachant que ces derniers iraient défendre Macron. Ce qui fut fait et bien fait, Macron ayant ainsi pu siphonner les voix LR.

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5. A Tourcoing, soi-disant «fief» de Darmanin, la population lui a envoyé sa réponse.

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5. A retenir :

  1. L’abstention est à 26,31 % des inscrits.
  2. Le vote pour Roussel (PCF) représente 2,31 % des inscrits.
  3. L’écart entre Mélenchon et Marine Le Pen est de 1,20% (soit 421.420 voix).

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6. Jérôme Fourquet (ce collaborateur de Jérôme Cahuzac pour l’écriture d’un livre sur « l’euro » et l’Europe) d’IFOP Opinion était l’invité de France Inter ce lundi à 13 h. Bien entendu, cet enfoiré de sondeur ne dira pas que son dernier «rolling» (on ne dit plus «sondage». Rolling c’est plus chic) donnait Mélenchon à 16% et que ses foutues fabrications quotidiennes de l’opinion n’ont jamais situé l’EELV de Jadot à 4,5 % et le LR de Pécresse à 4 %.

Le dernier rolling d’IFOP

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7. Le problème avec certain(e)s camarades du PCF, c’est qu’ils argumentent le déni de leur désastre électoral ( 2,31 % ) par une accusation contre les Insoumis : ils se plaignent que ces derniers les insultent. Cette superbe place de «victime d’insultes» est aussi très recherchée par les écologistes de Jadot.

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8. Il faut en rire ? Bien sûr ! Rire des pleurnicheries conjuguées de Pécresse et de Jadot qui vont devoir faire appel aux dons des Français pour renflouer les caisses de leurs Partis respectifs. Voilà qui me fait, perso, beaucoup rire, s’agissant de personnes qui n’ont cessé de culpabiliser-mépriser-hurler contre ces satanés pauvres qui ne foutent rien et qui vivent d’assistanat. On attendra leurs inserts publiciataires d’appels aux dons dans ces trois journaux.

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9. Dans La Dépêche du Midi, la « journaliste » Christelle Bertrand écrit : « La candidate du RN, elle, peut compter sur une partie de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon ». Les sources ? Elles sont bien entendu introuvables. Le « pas une voix à Marine LePen » du leader des Insoumis n’a pas été entendu. Fallait le redire encore une fois, Jean-Luc ! Cinq fois n’est pas assez pour ces dures de la feuille (de chou).

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10. Ces élections seront l’image parfaite du Paradoxe : on entrera dans une  » Macronie 2  » pour cinq terribles années supplémentaires alors que Macron reste le président le plus détesté de tous les présidents et qu’il suscite une haine incroyable dans les couches populaires.

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11. Un communiste dépose un tweet en soulignant la « magnifique campagne » de Roussel. Pas de doute : le camarade inclut dans les «Jours Heureux» ce 10 avril 2022 où les 2 % de son candidat ont manqué à Mélenchon pour passer la rampe du second tour.

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12. Un autre communiste écrit que « les pourcentages ne s’additionnent pas. Derrière les candidats, il y a des dynamiques de campagne qui autrement n’auraient pas existé ». Aveuglement et déni : les dynamiques, si elles avaient été unies derrière Mélenchon auraient entraîné, en 2022, un élan exponentiel et donc probablement gagnant. Comme pour l’élan 2017 et cette dynamique  qui porta le leader Insoumis – AVEC le concours du PCF – à 19,58 %.

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13. Portons le regard sur la fascisation rampante d’En Marche s’alignant sur les positions nauséabondes de la fachote de Marine Le Pen :

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14. Les crevards de Paris-Match :

  1. Avant le 10 avril, ils dédiabolisaient Marine Le Pen et s’émerveillaient de son beau sourire pour la porter au second tour.
  2. Après ce 10 avril, Marine Le Pen redeviendra la méchante, très méchante fachote et notre bon Macron ne perdra pas une minute pour nous chanter à nouveau le refrain du barrage à l’extrême-droite.

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15. Le 24 avril, j’irai aux bois tenter de trouver des brins de muguet. Et qu’on ne vienne pas me culpabiliser sur la montée de l’extrême-droite. Le barrage Macron 2017 a entraîné la naissance puante d’un Eric Zemmour et un gain de voix de Marine-la-fachote. Tout ça avec la complicité des Médias et des amis de Macron. Par exemple, ce Xavier Niel qui ouvrit ses colonnes du Monde à Marine Le Pen en très joli blouson gestapiste, à la rubrique «Mode». Sans oublier le trio ci-dessus Bolloré, Drahi et Lagardère (entre autres).

Avant le « débat » Mélenchon vs Zemmour.

Juin 2020 : Mélenchon en lecture et soutien
chez les salariés de Luxfer (63 Gerzat)

Ce jeudi, BFMTV, la chaine de la honte, organise un « débat » entre Jean-Luc Mélenchon et le facho Eric Zemmour. Personnellement, je suis partagé sur « participation » ou non. Les arguments du pour ou du contre sont entendables. Mais mon avis importe peu. Puisque Mélenchon, pas né de la dernière pluie, y va, faisons-lui confiance et arrêtons les dénigrements calamiteux et les projections inutiles.

Je sais juste que ce débat ne changera pas grand-chose au rapport des forces. Le plus important étant le travail sur le terrain, la confrontation au quotidien aux arguments de l’autre, à la détermination de chacun et de chacune à tenter de convaincre l’autre égaré, le tout avec calme et détermination.

On ne peut réduire le Politique au vote pour les Présidentielles 2022. La révolution ne se décrète pas par les urnes même si le vote est un moment important, un moment qui nous renseigne sur le rapport des forces. Ensuite, il faut faire attention – en ces périodes de prégnance de l’audiovisuel aux mains des Milliardaires – à ne pas surestimer l’importance d’une présence en émission TV. Rappelons-nous ce terrible précédent : dans les années 75-85, les communistes ont pensé gagner avec le bagout télévisuel de Georges Marchais. C’était un bon client pour les chaines. Résultat : beaucoup de militants ont cru que cette présence TV ferait la différence et remplacerait pour une large part le travail sur le terrain. Le PCF dégringola alors de 22% à 3%.

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– Curieux que le mot « débat« , le verbe « débattre » soient repris uniquement dans l’acception bourgeoise (« Dernier Salon où l’on causerait... ») alors que chaque mot (le mot « débat » comme les autres) est un enjeu de luttes dans les batailles politiques. Enumérons juste quelques mots (« France », « Liberté », « Révolution », « Europe », « Réformes » etc) pour montrer à quel point la bataille politique d’aujourd’hui autour d’eux fait rage. Le mot « débat » n’a en effet pas un seul sens : il est polysémique. La légitimité de son sens dépend du rapport des forces. A lire les commentaires, on aurait presque oublié hélas qu’un « débat » pouvait avoir un sens contraire et être un… « lieu de combat ».

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– Curieux aussi qu’on s’écharpe sur le seul « débat » JLM vs Zemmour. Sûrement que beaucoup ont des comptes à régler (enfin avoués) avec Mélenchon car ceux/celles qui lui en veulent d’y aller se sont tûs en 2017. Ils n’ont jamais pensé une seule seconde à contester la tenue du débat politique d’entre les deux tours entre les 2 candidats d’alors arrivés en tête au premier tour (Macron vs Marine Le Pen). Chirac avait choisi de s’abstenir de « débattre » avec Jean-Marie Le Pen et n’avait pas essuyé les foudres de guerre des Médias. En 2017, aucune critique n’a été faite à Macron pour aller causer à ce moment-là à la fachotte ! Tout ce cérémonial télévisé était alors admis et il était passé crème ! Bizarre non ?

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– Enfin, terminons par un sourire en nous moquant gentiment de Fabien Roussel qui a repris illico l’argument « L’extreme-droite, on la combat, on ne débat pas avec elle ». Aveuglement et mauvaise foi habituelle de la Direction du PCF. C’est vrai qu’ajuster leurs lunettes pour regarder le passé n’est pas le fort de (certains) camarades (surtout ceux en haut-lieu) ! 

Alors souvenons-nous. C’était le 21 septembre 1987 (34 années pile poil aujourd’hui !), André Lajoinie secretaire d’alors du PCF était allé en guerre contre…. Jean-Marie Le Pen dans le premier duel TV organisé par La Cinq (chaine française de Berlusconi). Si Fabien Roussel lit mon billet, qu’il arrête de suite sa lecture car les justifications passées d’André Lajoignie qui vont suivre le mettraient très mal à l’aise. Relevons encore que les arguments d’hier de Lajoinie sont les… mêmes que ceux du… Mélenchon d’aujourd’hui !

André Lajoinie : « J’avais décidé d’affronter LE PEN, au début de l’été, car je le considérais comme un homme dangereux dont la propagande, l’action est incitatrice au racisme et l’antisémitisme. D’ailleurs, il a été condamné par les tribunaux pour cela… Cour d’Amiens, s’il vous plaît… Cour d’Amiens qui est le jugement suprême.
J’avais cette intention et je m’en faisais un devoir… mais les récentes déclarations que vient de faire ce personnage qui est en face de moi ne font que me renforcer dans cette détermination« .

Le Cirque médiatique.

Il est des intellectuels d’aujourd’hui qui font honneur à leur statut, se parant en gilets jaunes, défilant, manifestant, signant aussi la pétition pour les défendre. Bien entendu, ils n’ont guère d’espace médiatique pour faire connaître leur soutien. En sens contraire, on voit à longueur de journée des intellectuels mediatiques qui sont bien loin de penser le libéralisme (sa violence économique et policière) comme le premier des périls et quioccupent massivement la piste audiovisuelle. La plupart, sous-fiffres au capital culturel faiblard ou vieux arrogants indéboulonnables, déversent hargne et haine contre les Oubliés de l’Histoire, des Oubliés qui se rappelent chaque week-end, à leurs très mauvais souvenirs.

Tout cela est connu. C’est la France de Macron.

Guère besoin de présenter ces grandes étoiles du Cirque médiatique, experts en tous genre, sondeurs inamovibles, animateurs (trices) serrant amoureusement leurs micros, cyniques à l’humour de potaches, Chevaliers à l’écharpe rouge ou à la chemise blance, Goupil sorti des fourrés de 68, acteur berléanisé et terrorisé etc. Au total, une petite cinquantaine de personnes fières d’être touche-à-tout, répondant à tout, à tous, ouvert à tout, à tous. Avec bien entendu du poil à gratter anti-élite quand il est urgent de ne pas paraître trop servile, avec un zeste de citron acide pour endosser l’habit très consensuel du Rebelle, cet habit très bien porté par la nouvelle génération libérale-libertaire.

Ces clowns de la Grande Parade, les Medias n’ont guère besoin d’aller les chercher, ils les sonnent, ils arrivent, tous déjà connus de par leurs réseaux (ce sont les mêmes). Leurs lieux de retrouvailles ? Les Diners du Siècle, les repas chez Alain Minc, les séances photos de Mimi Marchand, les petits fours Avenue Montaigne, les parties de chasse en Sologne, les Croisières en Méditerranée, les petites sauteries (le JDD pour le 70 ème anniversaire du torchon) etc.

Tout cela est connu. C’était la France de Sarkozy-Hollande, c’est celle de la France de Macron.

Toujours étonnante la défense tarabiscotée de beaucoup de cesintellectuels dès qu’il s’agit pour eux de répondre, de se positionner vis-à-vis de ce mouvement social : «Et vous ? Et les Gilets Jaunes ? Et leurs revendications de justice sociale, dites-nous un peu ? » Les silences à ces questions… très rarement posées (il ne faut pas mettre ces gentils invités sous pression) sont toujours recouverts par leurs parlottes publicitaires. Nous en sommes à l’acte 16 des gilets jaunes mais ils causent : «Oui c’est mon dernier livre ; oui c’est mon dernier album ; c’est important de rappeler combien l’amour est essentiel, oui, il faut se battre, la Planète est en danger, les extrêmes, ah oui les extrêmes, et l’antisémitisme, mon dieu (le visage est grave, une seconde d’arrêt, de recueillement) mon dieu comme c’est affreux ».

Tout cela est connu. C’est la France de Macron. C’est aussi la France des BiBis.

Et là, voilà des questions qui me mettent mal à l’aise. Comment expliquer la gêne qui me prend à suivre ces émissions LCI-BFMTV-GGRMC-CNEWS, où je vois et entends des intervenants avec lequel je suis solidaire ? Pourquoi ai-je toujours cette impression durable qu’ils s’enfoncent, qu’ils s’embourbent irrémédiablement alors que ce ne sont pas leur arguments très justes qui sont en cause ? Pourquoi ai-je ce dépit toujours tenace qu’à la fin de ces pseudos-débats, de ces émissions-poubelles (aux thèmes pré-définis, jamais interrogés), de ces nullités télévisuelles ces Opposants se sont fait avoir ?

ANALYSE. Osons l’écrire : singulières croyances, singuliers aveuglements que les leurs. D’abord, cette croyance que leur présence va faire avancer les luttes en cours, illusion qui perdure même lorsqu’ils écoutent les saloperies distillées. Sur ces ignominies, ils vont quand-même répondre alors que le seul geste à faire serait de se pincer le nez et quitter le studio. Croyance donc increvable que chacune de leur intervention leur fera gagner un ou une électrice. On oublie hélas le passé, ce passé où les communistes du PCF de Georges Marchais avaient été fascinés par les interventions TV de leur Premier Secrétaire pendant que, dans le Réel, le potentiel militant était, lui, de moins en moins nombreux, qu’il était de moins en moins écouté, passant de 22% à 2% dix ans plus tard. On a aussi oublié qu’au référendum de 2005, 95% des Medias omni-présents pour le Oui ont été insuffisants pour contrecarrer le résultat.

C’était la France de la fin du XXème siècle mais on continue de l’ignorer.

On l’a oublié et – hélas – ces Organisations contre l’Ordre établi (et leurs chefs charismatiques) croient toujours que présenter leurs arguments politiques devant les présentateurs de JT, devant les animateurs des émissions politiques feront avancer leur Schmilblick.
Et voilà ces mêmes organisations prises totalement au dépourvu devant le Mouvement naissant des Gilets Jaunes, s’étonnant que malgré leurs (souvent justes) revendications, ces mêmes Gilets Jaunes se montrent réticents à leurs arguments (souvent convergents d’aileurs) et se méfient de la bureaucratie de leurs Organisations.

Ces Opposants – hors micro et écran – analysent très souvent avec justesse les Medias mais ils y vont quand-même. Et dès qu’ils sont sur les plateaux ou dans les studios, curieusement, ils rangent leurs armes critiques. Pourquoi ? Je crois que cela tient à une insuffisance de reflexion sur les dispositifs de ces émissions et surtout-surtout à un manque d’analyse sur la place prépondérante des grands Chefs que sont les animateurs/trices. Véritables despotes aux gestes amicaux, aux sourires consensuels etc, ce sont eux et eux seuls qui mènent la danse pro-libérale et gagnent toujours à la fin.

Cette impression de défaite des Opposants ne tient pas seulement à leur minorité (seuls contre deux, voire trois autres invités).

Cette déception qui nous prend à toute émission de cet acabit tient à ce que ces Opposants acceptent d’emblée – sans jamais la critiquer (on rêve d’un Godard venant décentrer toute question de Ruth Elkrief ou d’Yves Calvi) – la supposée position de neutralité, d’indépendance, d’objectivité de ces Meneurs d’émission qui sont là, nommés par leurs Patrons milliardaires, parce que d’obédience libérale.

Là où le bât blesse, c’est que ces invités estimables de la Gauche ne voit pas le dispositif qui les enserre. La contrainte inexorable n’est pas dans le trois contre Un, elle se situe dans l’omni-présence décisive à chaque moment (jusqu’au mot final) du présentateur/trice.

Seul moment de grace : lorsque Xavier Mathieu, invité des Gilets Jaunes, fit exploser le studio de BFMTV en s’en prenant à la position mise en pleine lumière de la pseudo-neutralité de la présentatrice Ruth Elkrief et de Bruce Toussaint.

Car c’est bien là que, tactiquement et stratégiquement, ces invités devraient porter leurs coups – quitte à… quitter majestueusement le studio.

Hélas, tout cela n’est pas assez connu. Et le restera encore longtemps.

Notre Dame Des Landes et autres petites choses.

Tout sera fait pour minimiser la grande victoire des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Les Medias dominants n’auront de cesse d’assimiler les Zadistes à des fous furieux. Habituelle propagande de cette décennie. Ces Chiens de Garde de l’information, aujourd’hui amers et hargneux devant la victoire des Citoyens qui ont dit non à cette aberration, ressortent leur catéchisme : les zadistes prôneraient la violence. On connait la mélopée toute en catégorisation pour empêcher le développement des luttes : ici « violents ». Ailleurs « complotistes », « antisémites » etc.

Heureusement à Calais, à Nice, chez Pimkie ou dans les Centres hospitaliers, chez Leclerc ou à Carrefour, il y a ceux et celles qui, avec courage et opiniâtreté, réussissent à dire ce qu’ils sont et ce qu’ils défendent : ce sont les Citoyens en lutte.

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Toutes petites pensées politiques.

C’est un capharnaüm, ça arrive de partout. Ce ne sont pas des grandes pensées politiques qui vous envahissent. Non, juste des petits détails, des flashes qui vous éblouissent ou vous désespèrent. Vous pêchez ces miscellanées dans n’importe quoi, n’importe où, là sur une pulsion d’achat du mensuel La Décroissance, ici sur une pub TV ou encore tout là-bas dans le fatras d’Internet. Voici donc, en vrac, de toutes petites pensées politiques…

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