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Freud, Mann and a Woman.

femme au violon BiBi

Dans le livre (« Freud avec les écrivains », Editions Gallimard), Edmundo Gomez et Jean-Bertrand Pontalis font l’inventaire des écrivains qui ont marqué durablement le fondateur de la psychanalyse. Ouvrage fécond qui, chapitre par chapitre, fait lien entre des auteurs si divers que Shakespeare (Number One), Stefan Zweig, Romain Rolland, Jensen, Schnitzler, Schiller, Goethe, Hoffmann, Heine et… Thomas Mann avec le Maestro viennois.

Eloge des vaches (ou l’Art de ruminer).

 

BiBi a trouvé son Bonheur dans le Pré. Ému, il a croisé ses amies tant décriées, camarades de jeu cataloguées « folles » mais qui ont cet art inimitable de… ruminer.

Le Labyrinthe du Quotidien.

L’Oasis de BiBi.

Explorer l’anodin.

Voilà ce en quoi BiBi croit. C’est un projet obstinément subversif pour BiBi. Il n’ira pas non plus suivre complètement Nietzsche sur son «  insurmontable besoin de nuire à tout ce qui règne – hommes ou opinions » car BiBi ne globalise pas. Il aime ce qu’en règle générale, la Société méprise. Par exemple, BiBi aime poser les questions qui n’ont pas trouvé réponse, il prête la plus grande attention à toutes ces innombrables questions qui restent lettre morte. BiBi est instantanément attiré par les petits riens, les petites choses qui n’ont l’air de rien, les moments perdus, les êtres que l’on dit insignifiants, par exemple un ouvrier de la grande industrie qui bafouille, la concierge qui tire les cartes, la disgrâce physique si magnifiquement rendue par Diane Arbus, les types qui radotent dans leur coin, les petits vieux qui poussent des cris inaudibles au fond des cafés, les chiens qui boitent et les chats qui griffent. De tout ce qui échappe à la Puissance, à la Lumière factice des projos, au Succès, au Profit maximum, BiBi est preneur. Tout ce qui ne sert à rien, qui est au rebut : voilà sur quoi porte la curiosité de BiBi.

Des Nouvelles difficiles à digérer.

Vous connaissez certainement l’histoire du Bébé de Bibi qui mange les feuilles du journal. Et c’est BiBi, haussant les épaules, qui dit : «  Pas grave ! C’est le journal d’hier ». Mais voilà, en ce jour de repos dominical, c’est BiBi himself qui dévore les journaux et plus spécialement les deux canards au Menu de ce repas dominical : Le Dauphiné Libéré et Le Journal du Dimanche du 30 mars 2008.