1. Nicolas Sarkozy : « Pierre Charon ne pèse que le poids de sa graisse». Oh le vilain propos ! BiBi, lui, n’osera jamais écrire : «Nicolas ne mesure que la taille de ses talonnettes».
2. Alain Marleix, député UMP du Cantal :
1. Nicolas Sarkozy : « Pierre Charon ne pèse que le poids de sa graisse». Oh le vilain propos ! BiBi, lui, n’osera jamais écrire : «Nicolas ne mesure que la taille de ses talonnettes».
2. Alain Marleix, député UMP du Cantal :
Nicolas Sarkozy va renoncer à un second mandat !
Ce courrier tombé dans la Boite aux lettres de BiBi nous le confirme. C’est cependant une nouvelle à prendre et à lire avec précaution.
Depuis plusieurs mois cependant, la côte de notre Président est restée implacablement à un niveau jamais atteint. Jean-Louis Borloo va se présenter sans complexe, Dominique de Villepin est prêt, François Fillon a pris ses distances et sauf miracle, ça continuera d’être la débandade à l’UMP.
On ne sait comment cette troisième lettre (1) a atterri une nouvelle fois chez BiBi. La grande amie de Madame Carla est la première personne digne de confiance de notre première Dame. Voilà donc in-extenso et sans aucune biffure, le texte de l’amie romaine.
Un Grand Chef pré-Voyant.
1. Nicolas Sarkozy sur l’Egypte le 1er février : «En ce qui concerne l’Egypte, la diplomatie américaine n’a pas été cohérente. La diplomatie française a été plus digne (…) Je vois d’ailleurs que notre diplomatie fait des émules. Finalement, tout le monde rend hommage à Moubarak».
2. Sarkozy au sujet d’Alliot-Marie : «Je l’ai soutenue parce qu’il n’est pas question de céder à la pression mais cette affaire crée un climat délétère dans l’opinion». Comme on s’en est rendu compte, Nicolas n’a pas cédé à la pression.
3. Nicolas n’a pas cédé à la pression : «Fillon s’est montré très sévère avec MAM et ses vacances en Tunisie. Mais elle peut lui dire merci. C’est grâce à lui qu’elle s’en sort». Quel pouvoir ce François !
Baroin le paillasson.
Le benêt François Baroin voulait organiser la riposte contre ces diplomates qui critiquent injustement la politique étrangère de Sarkozy. Le vendredi 25 février, arrogant et fiérot, Baroin, porte-parole du Gouvernement, écartait la démission de MAM en haussant les épaules : «La question de sa démission ne se pose pas». Deux jours plus tard, MAM s’en allait. Quel pouvoir ce François !
BB, pas BiBi, ni Habibi.
Sarkozy au sujet de Boris Boillon, nouvel ambassadeur à Tunis : «ça ne sert à rien de lui tomber dessus. Il reste l’un des plus prometteurs de nos diplomates». Rappelons les belles paroles de Boillon : «Khadafi a été un terroriste, il ne l’est plus, il ne faut pas laisser libre cours au cliché. Dans la vie, on fait tous des erreurs et on a droit tous au rachat».
MAM d’hier et d’aujourd’hui.
Hier : «Je suis évidemment ministre 365 jours par an, 24 heures sur 24».
Aujourd’hui : «Je serai évidemment sinistre 365 jours par an, 24 heures sur 24».
Dommages collatéraux.
Ludivine Olive faisait partie du noyau familial de MAM. D’abord attachée parlementaire de sa tante, elle fut aussi sa chef de cabinet au RPR, à la Défense, à l’Intérieur et aux Affaires Etrangères (dernier traitement mensuel : 12797 euros). A partir d’aujourd’hui, Olive ne fricotera plus avec les huiles.
Après l’Olive, l’Olivier.
A BFM TV, le dénommé Olivier Mazerolle poussait le 9 février des cris d’indignation. Euh… des cris contre ceux qui épinglaient MAM : «J’en ai assez ! (…) J’ai choisi ce métier pour le débat d’idées, pas pour les raclures». Naze rôle ?
Tapie rouge pour Stéphane.
Fin décembre 2007, «Guéant était intervenu pour arranger les affaires de Stéphane Tapie, le rejeton de Nanard. Menacé d’expulsion pour cause de loyers impayés auprès de la Société Icade ( filiale immobilière de la Caisses des Dépôts), ledit Stéphane a ainsi pu bénéficier de délais de paiement avantageux et d’une ristourne de 15000 euros sur une dette totale de 89000 euros». (Source : Les Dossiers du Canard. Octobre 2010, page 23).
Soutiens de famille.
Germain Djouhri, 30 ans, est le fils d’Alexandre Djourih. Ce dernier est un homme d’affaires très apprécié de Sarkozy et de Villepin. Le fiston sait y faire pour enrichir le carnet d’adresses de son papa : il a épousé la fille de Serguei Chemezov, un proche de Poutine. L’ami Chemezov est l’homme-clé du complexe militaro-industriel de Poutine et il a été décoré de la Légion d’honneur par notre Chouchou de Président. A Londres, où Germain Djourih réside, de mauvaises langues (pas celle de BiBi) disent que Germain s’est rapproché d’un ancien associé de Messier Partners, Jean-Charles Charki. Ce Jean-Charles promet : il se trouve être… le gendre de Claude Guéant. (Source : Capital.fr ).
La République des Copains : Guéant et Djourih.
«Je le vois de temps à autre, dit Claude Guéant au sujet d’Alexandre Djourih. Je l’apprécie. Ce n’est pas un ami intime mais il est très agréable». Libération a consacré 3 pages à Alexandre Djouhri. On y apprend que ce patron de plusieurs sociétés de négoce international, soutien sarkozyste de haute volée, compte dans ses amis personnels Henri Proglio et Yazid Sabeg. On dit aussi que si «les articles sur Djouhri sont rarissimes, ce n’est pas un hasard». Cette discrétion serait due à la volonté d’Anne Méaux, la surpuissante papesse de la Com’ élyséenne, de laisser travailler Alexandre dans l’ombre.
Anne Méaux et Gérard Longuet.
Lorsqu’on tombe sur une personnalité et qu’on cherche ses amitiés, il est toujours étonnant de voir à quel point cette solidarité de classe se montre sans failles. Ainsi, en rappel : Anne Méaux connaît depuis très longtemps Alain Madelin et… Gérard Longuet. Ils allaient taper du gauchiste au bon vieux temps d’après 68 en se pavanant sous les banderoles du Groupe de Droite extrême «Occident». Ce Gérard, hier à l’attaque de Gauchos, est aujourd’hui aux commandes de la Défense.
A la Conquête des Intellos cinéphiles.
Notre bon Président veut conquérir le cœur et les esprits des Intellectuels en vue de la Guerre 2012. Pour s’imposer, il a choisi d’envahir leurs écrans de cinéma. Pour cela, il a usé d’une incroyable stratégie : chaque soir, en compagnie de Carla, il se paye un DVD des plus grands cinéastes mondiaux pour rattraper son retard.
Alors il cite, il détaille, il énumère à toute vitesse car il ne s’attarde pas dans son jugement : juste dix secondes pour en mettre plein les yeux. Pas plus, hein ?
Une métamorphose bouleversante.
Songeons qu’il y a peu, Nicolas croyait que Pasolini, Visconti, Rosselini et tutt quanti étaient le nom des valets de chambre de la toute jeune Carla, princesse dans son château de Toscane.
Avec Théorème par exemple, le film de Pasolini, il fait ses petits calculs, délivrant une critique de haute volée : «Théorème, c’est formidable !» Verra t-il un jour «Salo» jusqu’à peut-être s’y reconnaître, lui et ses fantassins ?
Sur la Route de New-York.
Plus pitoyable encore, le voilà s’extasiant «Sur la Route de Madison», le long métrage de Clint Eastwood : « C’est formidable (bis) ! C’est l’histoire d’une femme mariée avec un homme bien qui tombe amoureuse d’un homme bien. Et l’homme s’en va». Là encore, notre Chouchou de la Pellicule ne se doute pas qu’il fait, là, de la… projection !
Et BiBi ne peut rater un si beau plagiat sur la Route de New-York : «C’est l’histoire de Cécilia mariée avec Nicolas qui tombe amoureuse d’un homme bien, richard new-yorkais. Et c’est la femme qui s’en va».
Nicolas, Falconetti et Antonin.
Mais ce qui laissa BiBi muet, c’est la passion de Nicolas pour le «Jeanne d’Arc» de Carl Dreyer. «J’aime beaucoup Dreyer ! Vous savez, il est danois !». BiBi se demanda alors si notre Chouchou n’alla pas se réfugier sous les jupes de sa Princesse Botox à l’apparition d’Antonin Artaud sur son écran. Sur qu’aujourd’hui, il aurait mis Antonin sous bracelet électronique.
Nicolas dans sa version originale.
Mais ce que préfère notre cinéphile, ce sont évidemment les films en VO : «Evidemment !» lâcha t-il, décomplexé. Lui qui peinait à aligner trois mots de français sans faute d’orthographe (malgré les cours de ses Communicants à 10.000 euros l’heure), le voilà qui avale les longs métrages en VO à vitesse extraordinaire. Et c’est sans peine que BiBi imagine notre Agité traduisant les films japonais de Mizoguchi, les productions de l’indien Satyajit Ray ou les films de l’iranien Kiarostami à sa Carla chérie.