Le méchant Daily Mail.
On sait – via le Canard Enchaîné rapportant les infos du Daily Mail – que la première dame de France a eu besoin de 35 prises pour satisfaire Woody Allen, réalisateur de «Midnight in Paris». La scène était pourtant très simple à jouer : Chochotte devait rentrer dans un commerce et en sortir avec une baguette sous le bras. Dur rôle de composition surtout que, tapi dans un coin devant une armada de policiers, le mari de Chochotte regardait les scènes toujours recommencées.
Cette omniprésence de Chouchou et cette incapacité de Chochotte à entrer dans son rôle ont fini par exaspérer notre bon vieux cinéaste qui se serait arraché les cheveux – s’il en avait eu encore. Le tabloïd britannique précise même que l’épouse de Chouchou semblait avoir eu beaucoup de mal à éviter de regarder la caméra. Narcissisme exacerbé oblige !
Chochotte : tête à claps.
Le réalisateur new-yorkais, conscient des limites de l’ex-Top-Model avait eu le bon goût de l’exempter de tout dialogue. On appréciera le tact de l’Américain charmeur et charmant de ne pas avoir voulu mettre en difficulté son invitée.
Chouchou a attendu jusqu’à 4 heures du matin que la trente cinquième prise enfin s’achève. Dans les coulisses, il l’a chaleureusement réconfortée. En revenant à l’Elysée, ils se sont probablement fait applaudir par toute la France-qui-se-lève-tôt. Las ! Le lendemain, le Daily Mail, ce méchant tabloïd anglais, lançait sa campagne de dénigrement (qui mit en fureur notre Président). Branle-bas de combat à l’Elysée : il fallait répliquer, mobiliser le ban et l’arrière-ban et venger Waterloo. Voici comment :
L’incomparable humour juif.
C’est toujours à double-tour ou à double sens qu’il faut comprendre les bonnes histoires juives. Elles ont très souvent un sens caché, latent qui vient démolir avec une douceur feinte le sens manifeste… BiBi lance ici un Avertissement au lecteur, futur spectateur du film : dans la fiction qui va suivre, toute ressemblance avec des personnes réelles ne serait évidemment que très pure coïncidence.
Un scénario impeccable.
L’américain a donc traduit son exaspération – gommée par tous les médias français (sauf par Le Canard Enchaîné et… Gala) – en éloges. Louanges qui sont évidemment trop belles pour être vraies. Car le New-yorkais est assurément un gentleman qui a toujours gardé son sens ashkénaze de l’humour. Non, il n’était pas exaspéré et oui, « elle a été très professionnelle. Elle a si bien joué son rôle que tout ce que nous avons tourné sera dans le film. Rien ne sera coupé». Il est fort possible que ce soit Grégoire Verdeaux, conseiller Com’ de l’Actrice, qui ait pudiquement soufflé ces propos au cinéaste.
C. fera une scène. Pas plus.
Comprenons donc avant que ne tombe le générique de fin : «Madame a été si peu professionnelle. Elle a si mal joué son rôle – pourtant sans paroles – que j’hésite même à garder le minimum. De la baguette sous le bras de Madame, je ne garderai probablement que les miettes».