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Arrêt sur Image : le Dîner de la Biennale vu par Paris-Match (2)

TTTTT

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Le 9 septembre 2014, de prestigieux invités firent partie du grand Dîner de la Biennale de Paris. Biennale des Antiquaires à Paris où BiBi croisa Bernadette Chirac, Laurent Fabius et sa femme, Juliette Binoche, de grands antiquaires et de célèbres joailliers (Dior, Piaget, Bulgari, Cartier, Chanel, Boucheron, Van Cleef & Arpels, Wallace Chan). Ajoutez-y des «tas d’autres milliardaires» comme l’écrit la Chroniqueuse du Canard laquais de Lagardère (Paris-Match). Voici donc la deuxième partie dans laquelle BiBi présente ce plateau de haute volée, de haute valeur (je n’ai pas dit de «hauts voleurs» mais n’en pense pas moins). Entrechoc : à peine mon second billet terminé que – sans gêne et sans honte – un Socialiste de haut rang, Monsieur Rebsamen, se désole de l’augmentation du chômage.

FUCKIN’WORLD.

Violence des riches

Reste la rage.

Il y a l’analyse posée, la réflexion qui prend du temps, la collecte d’informations et au bout l’assemblage, les morceaux qu’on recolle. On lève le voile sur ce monde tel qu’il est, on revisite les fondamentaux de nos représentations, on voit poindre les éclairages qui prennent sens. Et au final, nous reste la Rage. La rage née, grandissante de ne pas très bien savoir précisément quelles formes concrètes doit prendre notre indignation. C’est qu’il n’y a pas de manuel anticapitaliste prémâché, pas de recettes toutes prêtes. Alors comment s’inventer des nouvelles formes qui mordent aux chevilles des Puissants ? Comment participer en Utopiste indécrottable à un nouvel art de vivre ? Tout bonnement : comment sortir la tête de ce merdier et que faire ? Il y a de bien pauvres réponses : 1. du merdier, on n’en sort pas. 2. quant au faire, on fait sans trop savoir ce qu’on fait. Puis, désabusées, on lit… avant de balayer d’un revers de main tout ce qui va suivre, tout ce qu’on va lire.

Et au final, hébétés, désenchantés, un tantinet lucides, il nous reste les crocs, la rage, il nous reste le qui-vive.

Sexe, Hollande & Rock And Roll.

Hollande sexy

 Bienvenue à tous les lecteurs et lectrices par l’odeur du scandale alléchés. 🙂 J’ai placé volontairement un de mes billets-bibi ici avec l’idée de piéger l’internaute… en l’attirant via un titre sulfureux façon Les Inrocks, façon Pure People (au choix). Biais aussi pour jouer/déjouer/détourner/lutter contre ma propre pulsion voyeuriste.

Avec une telle entame racoleuse, il est probable que je vais atteindre un niveau record dans mon compte journalier de lecteurs sur Google Analytics. Mais ce n’est évidemment pas de gaieté de cœur que je viens rechercher ce type de Buzz. C’est même avec un peu de tristesse que je verrais mon Audimat monter à coup sûr et titiller les 500, les 1000 visites (ou peut-être plus). De la tristesse, de la résignation aussi car sachez que, du sexe de François, des courbes de Julie, je me contrefous.

Pendant que les Médias (regardez la jouissance du journaleux du Figaro posant «la question qui tue» lors de la Conférence de Presse de Hollande : plus obscène que ça, tu ne fais pas) blablataient sur les Tourtereaux, j’étais plongé dans le livre de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot («La Violence des Riches»), m’attardant particulièrement sur le sous-chapitre «François Hollande et ses réseaux» (pages 89-104).

Et là, croyez-moi, on n’était ni à plonger dans le sexe, ni à écouter du rock and roll.

Affaire « Depardieu » : suite et fin.

Depardieu

L’affaire Depardieu est un contrefeu, de ces contrefeux dont usait et abusait Nicolas Sarkozy. Cette fois-ci, j’ai bien l’impression que ce sont les amis objectifs du nouveau Pouvoir en place qui nous l’allument. Et je rejoins les propos de mes amis subjectifs que sont Michel et Monique Pinçon-Charlot déclarant ce jeudi matin sur France-Inter : «Gérard Depardieu est l’arbre qui cache la forêt».

Du beau Monde et de la bonne Soupe.

BiBi n’a pas le temps de penser. Ce sera donc tout à l’avenant : sur Ground Zero, sur le duo de sociologues Pinçon, sur la Princesse Bottox et le génial Thomas Bernhard. Et, pour un peu, il irait faire le tour du Monde pour s’inventer un nouveau corps de body-builder.

Mosquée à Ground Zéro.

Certains des amis de BiBi disent : «Et si, en gage de réciprocité, La Mecque acceptait la présence d’une cathédrale dans la Ville du Prophète ?». Pourquoi une démocratie aurait-elle besoin de faire une telle intimidation pour affirmer sa grandeur ? Elle n’a juste qu’une seule chose à faire : montrer tranquillement sa générosité, non ?

Michel Pinçon et Monique Pinçon Charlot.

Sortie de leur riche ouvrage «Le Président des riches» (Éditions Zone). Interview sur Télérama, sur le mensuel Rue89, invitation à FR3. Le livre présente les rouages du Pouvoir et les manœuvres de celui qui en occupe le trône. (Accessible en numérique). BiBi avait déjà passé beaucoup de nuits blanches pour lever (un peu) les dessous de ces familles, pour en dire (un peu) plus sur ces révoltants petits arrangements entre amis, sur ces Cercles mondains et ces dynasties écœurantes. Dans les portraits-BiBi, cela vous fera du bien de relire les billets sur Antoine Berheim, Dominique Desseigne, Henri de Castries, Bernard Arnault, Lagardère, Paul Desmarais.

Carla.

Deux livres sortent sur notre Princesse Bottox. On annonce du sulfureux, du jamais dit, du jamais lu. Là aussi, BiBi serait en droit d’exiger des Droits d’auteur. Pour compléter la lecture des deux ouvrages, pour ne pas tomber dans le courant people qui excuse Chochotte en la divinisant, BiBi vous offre un petit retour en arrière, en ce jour où il souhaita un retentissant « Joyeux anniversaire à Carla ». Les révélations-BiBi restent inédites et – avant tout- liées au Politique mais – hélas – elles ne furent guère reprises.

Thomas Bernhard.

Dans le livre qui vient de paraître pour le 20ième anniversaire de sa mort («Mes Prix littéraires» Gallimard), l’écrivain autrichien parle des prix qu’il reçut. Il s’en prend à «la bassesse et à la perversité des mécènes qui ne visent qu’à se présenter sous un jour favorable et qui offrent des montants scandaleusement modestes» en regard de leur situation. Tout en sarcasmes redoublés, Thomas Bernhard dénonce le « Sénat des Arts composés de trous du cul nationalistes et catholiques», il s’attarde encore sur «la morgue indescriptible d’un Ministre de la Culture au visage fondamentalement stupide, insensible et béotien». Vous pouvez confondre ce Ministre autrichien avec le Neveu de Tonton mais – de grâce – ne dites pas que nous avons un Thomas Bernhard français et qu’il s’appelle Michel Houellebecq.

Sea, Sex and Sun.

Implants mammaires ? Il vous en coûtera 6000 euros en France et 2600 euros en Tunisie, voyage compris. Rhinoplastie ? 3500 euros en France et 2300 euros à Hammamet (avec en prime, la pension complète, les soins, les nuitées d’hospitalisation etc). Opération du cœur ? Il vous en coûtera 3000 euros en Inde contre 32000 aux USA. Un lifting ? Il vous en coûtera 11000 euros en Afrique du Sud (hébergement pour 12 jours avec un… safari !). Une prothèse dentaire ? A Sopron (Hongrie), il y a plus de… 1400 dentistes, et ils sont 4 fois moins chers qu’ailleurs. Bon(s) voyage(s) !