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La Folle Quinzaine de Bernard-Henri Lévy.

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BiBi a suivi à la trace les aventures du Grand Philosophe. Il rappellera ici ses déplacements en tenue kaki dans le Golan auprès de l’armée israélienne, son impeccable smoking auprès des combattants libyens, ses chemises blanches sur les écrans TV, sa toque de cuisinier chez l’ami Arnaud Lagardère du JDD et de Paris-Match. Comme à chaque publication (ou événement – voir billet sur le Café Flore), notre philosophe et son équipe publicitaire ont squatté les télés, radios publiques et privées pour une opération publicitaire jamais remise en question.

En effet, la multiplication de cette présence totalitaire ne semble déranger personne dans le microcosme qui allie politiques et «intellectuels» médiatiques. Déjà en 2007, Acrimed nous faisait un relevé ô combien instructif sur la puissance des réseaux BHL. (Lire le billet ici ). Suivant l’exemple du site d’Infos, j’ai refait l’itinéraire médiatique de Bernard-Henri Lévy durant cette première quinzaine de septembre 2014.

Les Gazouillis de BiBi.

BiBi inaugure une nouvelle page (ir)régulière.

Il y commente(ra) ses tweets, déjà déposés en 140 caractères sur son compte TWITTER.  D’une pierre, il fera ainsi deux coups : version concise sur la page Gazouillis et version longue sur son blog.

Il espère ne pas ennuyer doublement le lecteur et la lectrice internaute. Il continuera à n’avoir que ces seuls buts : faire rire aux éclats, faire sourire ou encore faire rire au milieu des larmes. As you want.

Gstaad et Marrakech : paradis célestes ?

Gstaad et Marrakech

Valérie Hortefeux est un phénomène.

Valérie le Phénomène.

Peu de monde connaît Lucien Barrière, hormis le beau Monde. Cet industriel français fait dans le Tourisme de luxe. Son groupe est détenu à hauteur de 51% par la famille Desseigne-Barrière. Le Lucien Barrière Hôtel & Casinos compte 37 casinos, 15 hôtels de luxe, 90 restaurants et le célèbre hôtel Fouquet’s Barrière à Paris.

Le week-end dernier, Lucien a ouvert son premier hôtel implanté à l’étranger, le Naoura Hôtel & Ryads, et a organisé une merveilleuse garden-Party pour son inauguration. Le décor a été mis en place par le mari de Mireille Darc, Pascal Desprez. L’actrice Caterina Murino en a été la marraine. Sous le feu d’artifice inaugural, BiBi a reconnu parmi les invités les frères Hermès, Jacques Chancel, Marianne James, Laurent Gerra (qui prend surement des notes pour ses futurs textes corrosifs), Alain Chamfort (une voix des faubourgs du XVIième), Laurent Ruquier (qui fait si peur aux Puissants), Marc-Olivier Fogiel (coquelet revenu de son Pavillon de la Volaille à Rungis), Fabien Galthié et sa tête ovale, PPDA qui joue au Mélancolique et bien sûr les deux inséparables copines : Charlotte Rampling et Valérie Hortefeux.

Les Aventures de DSK (2).

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Deux villes comptent et ont compté pour DSK :
– La ville de Marrakech où il possède un superbe ryad et où il cultive l’amitié de Jean Daniel, Jacques Julliard, Jean-Paul Enthoven, Bernard-Henry et Arielle. Il se murmure même que Little Nikos et CBS seront prochainement invités at home dès que les Affaires du FMI seront réglées. Stéphane Fouks le pubeux fait tout pour qu’aucune photo du ryad ne filtre.
– La ville de Yalta, cette station balnéaire où se pavanaient oligarques ukrainiens, hommes d’affaires russes, Bill Clinton, Gerhart Schröder, Christine Ockrent et quelques autres fin juin 2007. C’est le Yalta European Seminar. Sur la plage, DSK discute avec Pierre Lellouche (candidat UMP anti-DSK à Sarcelles !) à propos de leurs places de «Poulidor de la République». Il reçoit alors un coup de fil de Jean-Claude Junker (président de l’Eurogroup, voir article de BiBi), à qui il demande comment le mariage de sa fille s’est passé. Et puis voilà que Jean-Claude parle du FMI, de sa présidence. DSK rosit de plaisir : l’ami Juncker sondera la chancelière allemande, le premier ministre anglais, Gordon Brown, l’Italien Romano Prodi et l’Espagnol Jose Luis Zapatero.

DSK appelle, le 1er juillet, Little Nikos en chasse de sociaux libéraux et libérés du PS. DSK n’a mis dans la confidence que Stéphane Fouks, un publicitaire qui pourra mettre à son service le réseau international d’Euro-RSCG. Il appelle aussi son ancien directeur de cabinet à Bercy, François Villeroy de Galhau.

DSK est connu depuis longtemps sur la place politicienne : avec Maurice Lévy, patron de Publicis, il avait créé, en 1993, le Cercle de l’Industrie où les entreprises Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L’Oréal, Total, BSN ont un chiffre d’affaires cumulés à 600 milliards d’euros et 2 millions d’emplois dans le monde.
En 1997, DSK nommera à la tête du Consortium de réalisation dans l’affaire du Crédit Lyonnais, Raymond Lévy, ex-patron de Renault.
Il a des entrées avec Michel Pébereau, Noël Forgeard, Paul Hermelin (Cap Gemini), Jean-Hervé Lorenzi ( PDG de Cetelem).
Beaucoup d’amis viennent de l’Unef le syndicat trotskyste ( l’ex-président de  Jean-Christophe Cambadélis et tous ces grands révolutionnaires de post-mai 68 :  Manuel Valls (député et maire d’Evry et futur sosie), Gilles Casanova, Jean-Marie Le Guen, Alain Bauer ex-grand maître du Grand Orient de France, Julien Dray, Jean-Luc Mélenchon).
Mais les amis de DSK ne s’arrêtent pas là. Les deux témoins de son mariage sont Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn). C’est d’ailleurs sa femme, Anne Sinclair – qui fait aujourd’hui des piges dans le JDD – qui l’introduit en 1990 au Club du Siècle, pour les succulents repas du mercredi (voir article de BiBi « Les affaires du Siècle »).
Ministre délégué à l’Industrie, il aidera son ami Jean Peyrelade et Frank Ullman-Hamon dans les affaires hasardeuses du Crédit Lyonnais. Lorsqu’il démissionne du gouvernement, Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, s’écrie : «Quel gâchis. Et quel ministre des Finances ! Qui peut se prévaloir d’un bilan aussi flatteur ? »
Frère Lagardère, propriétaire du JDD, lui, se souvient avec bonheur de la constitution d’EADS par son ami DSK  avalisé par le Trotskyste Lionel Jospin. Ils ont du discuter avec bonheur des bouffes organisées chez Monsieur Pinault avec… Little Nikos !
DSK a joué aussi au grand Professeur, donnant des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences-ménages ici et là, toujours royalement payées. Rappelons que c’est aux Etats-Unis, à Stanford, que la pépinière des amis de Bush a son propre centre de recherches, la Hoover Institution. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn dans cette institution — n’est autre que… Condoleezza Rice. De juin 1997 à octobre 1999, on le verra beaucoup dans les médias anglo-saxons grâce à sa nouvelle conseillère en communication, Nina Mitz.
Dominique Strauss-Kahn soigne ses réseaux : il est assidu des cercles français et étrangers les plus prestigieux et les plus influents. Dès 1993, on l’avait vu au Forum de Davos. Antoine et Simone Veil l’ont fait entrer au Club Vauban. Plus tard, il aidera la Fondation Jean-Jaurès. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy, Jean-Claude Trichet et les plus gros Capitaines d’Industrie du Monde. Un de ses amis chiliens, Carlos Ominami, vice-président socialiste du Sénat, l’a introduit auprès de la présidente Michelle Bachelet.
En 2005, il lance le club « À gauche en Europe » (AG2E), club de réflexion social-démocrate créé en 2003 par DSK, Michel Rocard et Pierre Moscovici. Avec ce réseau, il continue de tisser des liens avec la « gauche » française et européenne. Les Intellectuels, Jacques Donzelot, Olivier Mongin de la Revue « Esprit », Alain Touraine sont dans ce même wagon. Tout ce beau monde a évidemment dit « oui » au Traité de Constitution européenne.
Au FMI, DSK ne sera pas gêné aux entournures puisqu’il lui sera alloué 325 000 euros net d’impôt, et une retraite annuelle, garantie après trois ans de service, avoisinant les 60 000 euros.
C’est alors que Piroska Nagy entre dans sa vie…