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BiBi a lu la Presse sans se presser.

    Guiness is Happiness

1. Manuel Valls : Il a ses entrées au Figaro, ce grand révolutionnaire de gauche. Il nous apprend qu’il est issu de l’immigration espagnole et qu’il «reste hanté par ce christianisme personnel » qui le «taraude toujours ». Au lieu de vouloir traîner Martine Aubry devant le Tribunal des Hommes, que n’a-t-il pas laissé faire la Justice… divine ?

2. Little Nikos : BiBi se souvient du tollé né de la position de Little Nikos en février de «confier la mémoire » d’un enfant français victime de la Shoah à chaque élève de CM2. Au lieu de parler de « stupidité », le rapport inspiré par la Présidente de l’Association de la Maison d’Izieu – qui a accueilli Xavier Darcos les bras ouverts – fait dans l’euphémisme (pas un mot sur les balivernes de Little Nikos). Le rapport de la Présidente recommande «d’éviter le compassionnel » et de «privilégier la vie ». C’était la minute : « On ménage notre Président ». (Source : Le Monde du 8 décembre).

Post-Scriptum : BiBi tient à préciser que ce n’est pas lui qui été invité à l’Elysée le 18 décembre. La réception d’accueil est prévue pour ce faux-frère de Benyamin Netanyahou, surnommé… »BiBi » pour ses intimes. Little Nikos qui attend la victoire de ce BiBi-là aux élections du 10 février le présente comme son « grand copain ». Qu’on se le dise : le BiBi-d’ici n’entrera jamais au gouvernement.

Rumeurs du Monde à la dizaine.

 Deux photographies de Dorothea Lange.

 

Les Aventures de DSK (2).

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Deux villes comptent et ont compté pour DSK :
– La ville de Marrakech où il possède un superbe ryad et où il cultive l’amitié de Jean Daniel, Jacques Julliard, Jean-Paul Enthoven, Bernard-Henry et Arielle. Il se murmure même que Little Nikos et CBS seront prochainement invités at home dès que les Affaires du FMI seront réglées. Stéphane Fouks le pubeux fait tout pour qu’aucune photo du ryad ne filtre.
– La ville de Yalta, cette station balnéaire où se pavanaient oligarques ukrainiens, hommes d’affaires russes, Bill Clinton, Gerhart Schröder, Christine Ockrent et quelques autres fin juin 2007. C’est le Yalta European Seminar. Sur la plage, DSK discute avec Pierre Lellouche (candidat UMP anti-DSK à Sarcelles !) à propos de leurs places de «Poulidor de la République». Il reçoit alors un coup de fil de Jean-Claude Junker (président de l’Eurogroup, voir article de BiBi), à qui il demande comment le mariage de sa fille s’est passé. Et puis voilà que Jean-Claude parle du FMI, de sa présidence. DSK rosit de plaisir : l’ami Juncker sondera la chancelière allemande, le premier ministre anglais, Gordon Brown, l’Italien Romano Prodi et l’Espagnol Jose Luis Zapatero.

DSK appelle, le 1er juillet, Little Nikos en chasse de sociaux libéraux et libérés du PS. DSK n’a mis dans la confidence que Stéphane Fouks, un publicitaire qui pourra mettre à son service le réseau international d’Euro-RSCG. Il appelle aussi son ancien directeur de cabinet à Bercy, François Villeroy de Galhau.

DSK est connu depuis longtemps sur la place politicienne : avec Maurice Lévy, patron de Publicis, il avait créé, en 1993, le Cercle de l’Industrie où les entreprises Rhône-Poulenc, Lafarge, Péchiney, Elf, L’Oréal, Total, BSN ont un chiffre d’affaires cumulés à 600 milliards d’euros et 2 millions d’emplois dans le monde.
En 1997, DSK nommera à la tête du Consortium de réalisation dans l’affaire du Crédit Lyonnais, Raymond Lévy, ex-patron de Renault.
Il a des entrées avec Michel Pébereau, Noël Forgeard, Paul Hermelin (Cap Gemini), Jean-Hervé Lorenzi ( PDG de Cetelem).
Beaucoup d’amis viennent de l’Unef le syndicat trotskyste ( l’ex-président de  Jean-Christophe Cambadélis et tous ces grands révolutionnaires de post-mai 68 :  Manuel Valls (député et maire d’Evry et futur sosie), Gilles Casanova, Jean-Marie Le Guen, Alain Bauer ex-grand maître du Grand Orient de France, Julien Dray, Jean-Luc Mélenchon).
Mais les amis de DSK ne s’arrêtent pas là. Les deux témoins de son mariage sont Élisabeth Badinter (héritière du Groupe Publicis et épouse du Garde des Sceaux Robert Badinter) et la journaliste Rachel Assouline (épouse du patron de presse Jean-François Kahn). C’est d’ailleurs sa femme, Anne Sinclair – qui fait aujourd’hui des piges dans le JDD – qui l’introduit en 1990 au Club du Siècle, pour les succulents repas du mercredi (voir article de BiBi « Les affaires du Siècle »).
Ministre délégué à l’Industrie, il aidera son ami Jean Peyrelade et Frank Ullman-Hamon dans les affaires hasardeuses du Crédit Lyonnais. Lorsqu’il démissionne du gouvernement, Jean-Marie Colombani, directeur du Monde, s’écrie : «Quel gâchis. Et quel ministre des Finances ! Qui peut se prévaloir d’un bilan aussi flatteur ? »
Frère Lagardère, propriétaire du JDD, lui, se souvient avec bonheur de la constitution d’EADS par son ami DSK  avalisé par le Trotskyste Lionel Jospin. Ils ont du discuter avec bonheur des bouffes organisées chez Monsieur Pinault avec… Little Nikos !
DSK a joué aussi au grand Professeur, donnant des cours à l’université, à Stanford et Casablanca, sans compter des conférences-ménages ici et là, toujours royalement payées. Rappelons que c’est aux Etats-Unis, à Stanford, que la pépinière des amis de Bush a son propre centre de recherches, la Hoover Institution. À l’époque, le prévôt de Stanford —c’est-à-dire la personne qui négocie l’engagement de Dominique Strauss-Kahn dans cette institution — n’est autre que… Condoleezza Rice. De juin 1997 à octobre 1999, on le verra beaucoup dans les médias anglo-saxons grâce à sa nouvelle conseillère en communication, Nina Mitz.
Dominique Strauss-Kahn soigne ses réseaux : il est assidu des cercles français et étrangers les plus prestigieux et les plus influents. Dès 1993, on l’avait vu au Forum de Davos. Antoine et Simone Veil l’ont fait entrer au Club Vauban. Plus tard, il aidera la Fondation Jean-Jaurès. En 2000, l’OTAN l’invite au Club de Bilderberg où il retrouve Pascal Lamy, Jean-Claude Trichet et les plus gros Capitaines d’Industrie du Monde. Un de ses amis chiliens, Carlos Ominami, vice-président socialiste du Sénat, l’a introduit auprès de la présidente Michelle Bachelet.
En 2005, il lance le club « À gauche en Europe » (AG2E), club de réflexion social-démocrate créé en 2003 par DSK, Michel Rocard et Pierre Moscovici. Avec ce réseau, il continue de tisser des liens avec la « gauche » française et européenne. Les Intellectuels, Jacques Donzelot, Olivier Mongin de la Revue « Esprit », Alain Touraine sont dans ce même wagon. Tout ce beau monde a évidemment dit « oui » au Traité de Constitution européenne.
Au FMI, DSK ne sera pas gêné aux entournures puisqu’il lui sera alloué 325 000 euros net d’impôt, et une retraite annuelle, garantie après trois ans de service, avoisinant les 60 000 euros.
C’est alors que Piroska Nagy entre dans sa vie…

Nouvelles de France et d’ailleurs.

Paris et ailleurs

AU HASARD.
1. BiBi a parcouru de son œil distrait les pages des Quotidiens de ces derniers jours. Il s’est arrêté sur la progéniture de Khadafi dont la Tribune de Genève faisait grand cas. Le fiston s’appelle Hannibal et il a été arrêté et inculpé pour maltraitance sur sa gouvernante. Le journal suisse traite le papa de « Dictateur bédouin » et rappelle que le fiston dénommé Esaâadi avait été footeux à Pérouse où il avait joué seulement dix minutes en Série A avant d’être déclaré positif. Ce même fiston était entré dans le capital de la Juve à hauteur de 7,5% au nom de la Lybian arab Foreign Investment Company. Au plaisir de revoir la Famille !

2. Le baptême de la fille de Dieudonné a été célébré par l’abbé intégriste Philippe Laguerie, grand défenseur de l’ancien chef de la milice pronazie de Lyon, Paul Touvier.

3. Dans le Figaro, BiBi relève cette phrase de ce pauvre Manuel Valls qui n’en peut plus d’occuper les pages des quotidiens de droite si bienveillants à son égard. « La Gauche, déclare le bonhomme, doit s’adapter au monde et à la société, redonner de l’espoir. Il faut une Gauche qui s’oppose ». Défense de rire.

4. Le Pape Benoit XVI n’a pas eu un mot pour les enfants victimes de prêtres pédophiles à Sydney. Faut dire que ce n’est pas le personnel de l’Hôtel où il a dormi qui aurait pu l’aider à réparer cet oubli dans son discours. Le Centre religieux où le Pape s’est reposé appartient à l’Opus Dei.

ROCK-MUSIC : Bibi apprend avec un peu de tristesse la mort du Rock-Critic Alain Dister. Il se souvient de ses articles dans les vieux numéros de Rock et Folk. Comme lui, BiBi aime Bob Dylan, Janis Joplin, Frank Zappa.
Il parait que dans les archives de l’INA-L’Harmattan existe un court film du réalisateur Raoul Sangla sur Jimi Hendrix, un dimanche Rue Daguerre, guitare à la main gauche. Bibi essayera d’aller trouver ça. Les Amis du site peuvent l’aider à trouver.

PETIT NIKOS : Sur la photo du Petit Nikos parue dans le Monde, BiBi y voit 2 lampes-chandeliers dorés, 3 télécommandes bien alignées, une pipe, une boite avec étiquette du RAID, une figurine du Petit Nikos himself, un cadre avec photo du Petit Nikos himself, des DVD. Il répond aux journalistes du Monde : « Il est important pour la démocratie d’avoir des médias qui puissent continuer à prospérer ». Défense de rire.

CASSE-TÊTE CHINOIS : BiBi a des nouvelles de Pékin. Il a noté la présence de 300.000 caméras de sécurité dans la ville olympique. En 2006, il y a eu 140.000 morsures de chiens dans la Capitale. Les morts sûres (et hélas certaines) n’ont pas été comptabilisées.
Le Dauphiné Libéré, parfait dans son rôle, défend la ligne chinoise du Petit Nikos. Le titre d’une abonnée du Courrier des Lecteurs : « Plutôt le Dialogue (avec la Chine) que la Censure ». Petite manipulation habituelle au Royaume du Petit Nikos : le beau mot de Dialogue, c’est pour ne pas rompre avec nos amis chinois et pour justifier l’arrivée triomphale du Petit Nikos à Pékin. Par contre, ceux qui protestent contre les crimes politiques du Gouvernement chinois sont, eux, qualifiés de Censeurs.

SPORTS BIZ : Ce matin, BiBi écoute le reportage de France-Info sur le dernier dopé du peloton (l’espagnol Moises Duenas). Richard Virenque, consultant de la radio publique et ami du Petit-Nikos-roi-du-Vélo, est étrangement silencieux. Il est pourtant bien placé pour donner son avis. Il était probablement occupé à aller faire son petit pipi. Mais BiBi en est sur : Virenque va nous revenir bien vite pour nous parler en exclusivité du dernier dopé l’Italien Riccardo Ricco. Branchez-vous France-Info.

Dans l’Equipe du jour, il y a un article sur l’arrivée de Ronaldihno à Milan, le club cher à notre Ami Silvio. Le journaliste n’écrit pas «Ronaldihno» mais… « l’ancien joueur du PSG » ! Ah, Nostalgie ! Quand tu nous tiens !

Le footballeur Eto’o signerait au Kuruvchi Tachkent en Ouzbekistan pour 40 millions d’euros l’année. Etoonant non ?
Koné, lui, a signé à Marseille. Pour une fois, les dirigeants n’ont pas déconné car Koné, BiBi le connaît et le reconnaît : c’est un tout bon. Mais si l’OM manque de liquidités pour le transfert, il peut toujours faire appel à Bernard Tapie.
A bibientôt.

Laurent Joffrin, le Rock et les Eléphants.

Rock and Roll

Tous les Vieux de la Vieille ont lu Vladimir Ilitch Oulianov dit Lénine. Dans une des tavernes zurichoises pleines d’émigrés russes, ce jeune et fringant Révolutionnaire d’Octobre avait lâché devant son absinthe  : « Il faut rêver! ».

Presque cent ans plus tard, un Amateur de Rock, un Rebelle de la Gauche-Caviar, un Barbu français très Hip nous sert ses œufs d’esturgeons avec cet indéfinissable air kitsch d’Intello-Complice. «Il faut rêver» : nous sommes évidemment censés tous connaître cet Oukase mythique et d’avoir dans nos bagages d’Homme de gauche cet impératif distingué et terriblement révolutionnaire. Car comment pourrions-nous comprendre le formidable Samizdat de Libération de ce vendredi 16 mai 2008 et déchiffrer le titre de ce premier « Rebonds » (« PS : le réformisme n’interdit pas le rêve ») si nous ne partagions pas ce même air révolutionnaire (d’autres écriraient le même « habitus de classe ») avec ce Branché de la Gauche tiède ? Car ce « Rebond » est une réponse. Ah oui ! Répondre à Vladimir Ilitch Oulianov et à ses ouailles, ça en jette, n’est-ce pas ?

Derrière sa Barbe bien taillée de Bobo, notre éditorialiste nous la joue fine et délicate. Il veut nous prendre à rebrousse-poil. Ah ! enfin ! nous dit-il, la Gauche (le PS évidemment) a enfin opéré sa mue ! Fini et répudié le marxisme ! Vive la critique essentiellement morale du capitalisme contemporain. Nous voilà enfin soulagés devant cette rupture avec la théorie de la lutte des classes. Nous voilà conquérants réalistes et batailleurs rebelles dans le cadre de l’économie de marché. Avec cette confirmation philosophique définitive : «L’individu libre est à la base de l’édifice intellectuel socialiste et non ces structures lugubres impersonnelles désignées par les marxistes ou par un Pierre Bourdieu comme l’ultima ratio déterminant la vie humaine ». Libres que vous êtes, journalistes précaires, retraités à 600 euros par mois, libres les étudiants qui dorment dans de miteuses caravanes, libres les marins-pêcheurs qui sentent le gas-oil et si libres les licenciés de Gandrange, consciences libres que tous ces chômeurs fainéants, ces Immigrés profiteurs et trop chouchoutés…

« Ultima ratio » : remarquons aussi l’emploi kitsch de la formule latine qui remplace le sel et soulignons l’absence de Majuscule pour Individu, Intellectuel, Socialiste qui aurait fait trop poivre exotique. Un beau et bon fumet, à rebours des plats réchauffés des Grandes Cuisines idéologiques d’antan, non ? BiBi soupire encore devant cette propension de ces Intellectuels-Caviar à dénier toute analyse sur leur propre position et trajectoire sociales ( «Consciences libres» que ces Messieurs !) mais pas les derniers à vouloir classer l’Autre («Marxistes, Bourdieusiens, Sociologues lugubres et embêtants, absurdes Rêveurs du Grand Soir, Orthodoxes et Bien-Pensants» etc)

Relevons encore : l’article n’est pas publié en seconde page comme les ex-interventions du Grand-père July. Il est situé à une place stratégique de débats et d’ouvertures : la page « Rebonds », page censée être le nec plus ultra du Journal (Hé, Laurent ! BiBi aussi sait jouer de sa langue latine !). Ce jour-là, l’intervention de Laurent voisinait celle de Pierre Marcelle (on est décidément magnanime et ouvert à toute la Maison de Gauche, n’est-ce pas ?).

Ce pseudo-égalitarisme colle tout à fait à la Stratégie du nouvel Esprit du Capitalisme : foin des Patrons (de Presse) intransigeants à la Lazareff, foin de la hiérarchie. On vient d’un 68 libertaire que diable ! On est à hauteur égalitaire de ses Opérateurs (on ne dit plus : employés). Piège évidemment grossier que BiBi démonte avec son aisance aristocratique coutumière. Il en déduit adroitement que  :

1. la raison d’être de cet article est de dire l’agacement de notre BoBo barbu qui n’a pas encore digéré le numéro-anniversaire de Libération du 21 mars 2008 où un petit rebond fit faire un grand Bond à l’Humanité. Il était intitulé vachardement et justement : « Libération d’aujourd’hui n’aurait pas fait mai 68 ».

2. qu’en gommant le fait que Laurent barbu est aussi « Directeur du Directoire », la tenue de cet article s’adresse – sans le dire – à sa propre équipe de journalistes. « Je suis comme vous ! Je suis comme on était avant ! Je suis avec vous contre tous les Pouvoirs etc etc. » Contenu manifeste banal et gentiment discret mais lorsque BiBi gratte dans le contenu latent… il trouve là, de la fermeté et de l’autoritarisme dans un rappel à l’ordre genre : « Messieurs et Mesdames les journalistes, n’essayez pas d’avoir d’autres idées que la mienne. D’accord pour jouer aux vilains petits canards à la petite récréation mais dès qu’on rentre en classe, vous obéissez au Maitre-qui-n’en-est-pas-un etc etc ». Arabesque managériale bien connue des Petits roitelets.

Cette nouvelle remise en Ordre s’accompagne de soutiens politiques que Laurent le Barbu voudrait d’envergure. Avec l’appui des Editeurs du Livre, il a aidé à ouvrir les portes pour les dénommés Huchon et Valls. Oh ! Ah ! Oh ! Quels magnifiques livres d’entretiens ! Tiens, tiens, Entretien, quand tu nous tiens !

Personne ne va croire BiBi et pourtant : oui, oui le Laurent barbu va lui aussi le sortir des presses incessamment sous peu, son livre. BiBi ne va pas ici en faire de la pub (il ne sera guère difficile pour le lecteur-lambda de voir, d’entendre Laurent dans les circuits habituels de L’Info-libre) mais avouons que le petit livre rouge d’entretiens de Laurent le Barbu arrive au poil.

BiBi conseillerait à Laurent-le-Bobo de former un groupe avec Valls à la batterie ( il a « du sang catalan » le bougre !) et Huchon au maxi-micro ( un formidable « amateur de rock cosmopolite »). Un beau trio qui ferait du bruit. En avant-première au Congrès de Novembre ? En Vedette américaine ? Ils remplaceraient si aisément – héritage oblige – les Eléphants des Eighty’s !

Alors pourquoi un tel article alors que cette Gauche de la Gauche ( BiBi aura prochainement des mots très hard-rock pour ces Incapables) est résiduelle, insigne et quasi-absente ? C’est qu’au-delà de ce faible poids, il y a les faits et les faits – comme disait un autre Barbu – sont têtus. Pas si simple de jeter les restes au panier, de se débarrasser des déchets.

Là-dessus, il faut faire comme BiBi, avec ce numéro de Libération trouvé sur le bateau le menant à Mykonos : en débarquant, il le tendit au premier pêcheur grec vendant son poisson à la criée. Même s’il ne lisait pas le français, le marin sut immédiatement quoi faire de ce cadeau impromptu.

La page « Rebonds » de Libération enveloppant son poisson-rebelle fut du plus bel effet.

Finalement, se dit BiBi, ça sert toujours un numéro de Libé.