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Sel de la vie et poison macroniste.

Le pass sanitaire n’est pas là pour nous protéger. La vaccination ? Ceux-contre et ceux-pour devraient arrêter de s’écharper et de s’insulter car toute la stratégie de la Macronie (tension et division) se construit là-dessus. Tout débat autour de la nécessité ou non du vaccin est escamoté, toute tentative d’explication pluraliste est exclue. Une chose demeure certaine : le principe de l’inégalité entre citoyen(ne)s est – pour la première fois dans notre Histoire – inscrit dans la loi.

LE SEL DE LA VIE.

J’ouvre le petit livre de Françoise Héritier (paru en février 2012) et je tombe sur son subtil prologue :

« Il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d’exister, au-delà des occupations, au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements politiques et de tous ordres, et c’est uniquement de cela que j’ai voulu rendre compte. De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie ».

Suivront plusieurs beaux chapitres pour dire ce qu’il en fut de son sel de la vie, le tout en associations d’idées et en laisser-venir à soi à la façon des Surréalistes : accumulation de petits plaisirs, de petits désagréments, de miracles intimes, de frémissements (café au soleil, la promenade le nez en l’air, aller à la découverte d’une ville inconnue) etc.

LES POISONS DE LA VIE.

Et puis, tout à coup, au détour d’une très jolie page, ma main reste en suspens, mes pensées froncent le sourcil. C’est que ce temps évoqué par Françoise Héritier… n’existe plus. Le café au soleil ? Préhistorique car il n’est plus certain du tout de pouvoir se rendre au Centre Commercial et d’en acheter. La promenade le nez en l’air ? Encore faut-il pouvoir sortir sans crainte et ne tomber ni sur le virus ni sur une charge policière. Découvrir une ville inconnue ? Mais comment s’y rendre sans être constamment contrôlé, inspecté, disséqué ? Impossible aussi de prendre le train, l’autobus. Se rendre à l’étranger ? Comment financer les déplacements en étant privé désormais de salaire ? Etc.

Peu importe que je sois vacciné ou non, cela ne regarde personne. Mais le constat est grave : nous sommes entrés dans l’ère de la rupture du principe d’égalité, dans la destruction du «secret médical» (1) ? Et autant dire que si le sel dans la vie saupoudre encore ma vie (beaucoup beaucoup moins, hein ?), les poisons de la vie sous Macron, eux, sont bien là.

CONFUSION. DIVISION.

Les périodes de confusion ont toujours existé. Elles nous laissent, dans un premier temps, tous un peu groggy, sidérés, presque paralysés. Il en est souvent ainsi devant les coups de force politiques. Mais la seconde étape (celle de l’analyse) nous requinque lorsqu’on peut la développer. Dressons alors le premier constat permanent : l’Elysée et son larbinat nous mentent. Et le premier dans ce hit-parade, c’est le menteur Macron bien entendu.

Mais ne nous contentons pas de ce constat car ce qui demeure, c’est – on ne le souligne pas assez – l’obligation pour le grand patronat et les banques de continuer à maintenir (augmenter) le taux de profit. Pour cela, ils ont besoin de leur personnel politique et de leur agitation prioritairement basée sur la Covid19. Le temps dominant d’aujourd’hui est le temps de l’Economique, il est chargé d’une férocité rarement vue : concurrence et solidarité entre les différents impérialismes avec l’arrivée des pays émergents aux dents longues, violences policières généralisées, main mise sur les médias (privés comme publics), insultes sur tout opposant etc.

Rappel : le combat du Medef (ici via Denis Kessler) est plus que d’actualité. Que veut cet ex-représentant du Medef avec cette déclaration de 2007 ? Enumérons les quelques buts essentiels poursuivis : justifier les licenciements, liquider la protection et la sécurité sociales, se servir du pouvoir politique que le Medef a contribué à installer, instaurer la pénibilité du travail jusqu’à 64 ou 65 ans et faire en sorte qu’il soit impossible de rêver notre vie au-delà de ces âges.

Les mensonges élyséens n’ont aucunement pour fondement les ressorts psychologiques d’un Macron. Un autre candidat 2022 ferait tout aussi bien l’affaire.

Leçons de l’Histoire : RENE BELIN et… OLIVIER VERAN

Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, j’ai découvert Olivier Véran en soignant, syndiqué et gréviste… Il y dénonçait le manque de moyens dans les hôpitaux ! Une décennie plus tard, le même est devenu un larbin qui a pignon, écran et micros, sur rue. Le voilà qui nous assène quotidennement la propagande macroniste, insultant les syndicats, les soignants, les grévistes, le supposé dépassement des dépenses publiques etc.

Des Olivier Véran, l’Histoire en a connu régulièrement. Dans les années 30-35, après le coup d’état fasciste de février 34 (qui échoua), le patronat prit conscience qu’il lui fallait absolument élargir sa base de masse. Que croyez-vous qu’il fît ? Hé bien, il alla chercher de vieilles figures syndicales, les remit sur pied, les paya grassement. Ainsi du syndicaliste René Belin que patrons et banquiers firent monter dans la hiérarchie de la CGT jusqu’à être… le n° 2 de Léon Jouhaux !

Leur but d’alors : diviser le mouvement ouvrier des années Front Populaire en inventant des coups d’Etat supposés des communistes-cégétistes unitaires-complotistes. René Belin fit un travail impeccable. Le bonhomme, très bien rénuméré par les caisses patronales, reçut enfin sa récompense en juillet 1940 : il fut le premier Ministre du Travail du Maréchal Pétain. Et quand les banquiers et patrons de Vichy n’eurent plus besoin de lui, ils le virèrent en 1942. Entretemps, ce René Belin eut le temps – via sa Charte du Travail de novembre 1940 – d’interdire les… syndicats (2)

LECON-BIS DE L’HISTOIRE.

Quelques anti- pass sanitaire parlent de dictature, de Macron-Nazi, de retour de Vichy. Ils nomment mal ce régime. Il faut en effet être prudent avec les rapprochements historiques. Que les industriels et banquiers aient ces volontés constantes, celles de la division pour régner, de la promotion de son personnel politique, de la main mise des Médias et de l’utilisation de la violence policière dans les rues et les manifestations, ne suffit pas à qualifier le régime d’aujourd’hui de fasciste. Les acquis démocratiques tiennent (malgré leurs fragilités et leurs remises en cause), l’exercice – même brimé – des partis et mouvements politiques peut se faire, l’élimination du bouc émissaire n’est pas programmé jusqu’au dernier (le migrant, l’étranger n’est pas le juif des années brunes qu’on déporte au final en camps d’extermination).

Mais que la Macronie se trouve en position de défendre son pouvoir avec un autoritarisme jamais vu depuis la Libération, oui. Aucun doute là-dessus. Penser (agir), c’est difficile, c’est exigeant : ne nous trompons surtout pas dans nos mots d’ordre, dans l’écriture de nos pancartes, dans l’exposé de nos positions.

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(1) Rappelons que 1789, période de bascule, permit de se dégager de l’emprise religieuse et d’ériger un espace privé de liberté pour tout(e) citoyen(ne).

(2) J’insisterai ici encore pour vous pousser à la lecture de ce temps historique (Vichy 1940-1941) via la fiction de Madani Alioua («La Guerre N’Oublie Personne»). Chez L’Harmattan.

« CONTRE L’ETAT PRESENT S’INSURGER »

C’est par la lecture d’un de ses fragments qu’Héraclite, philosophe grec de la fin du VIème siècle avant JC, m’a redonné du courage. En cette période de détresse, de manipulations tous azimuts, d’aggravation de la misère, de mensonges sur la conduite sanitaire, il est impératif de tenter de devenir un humble gardien des vivants et des morts. Pour ça, essayons déjà de voir clair sur l’état présent.

MELENCHON

Ce tweet de Jean-Luc Mélenchon m’a laissé sur ma faim.
On pourrait penser effectivement que Macron se réjouisse que la Justice ait mis Sarkozy sur la touche. Mais peut-on se satisfaire de cette analyse et du trop simple constat d’une mise à l’écart définitive d’un «sérieux rival» ? C’est vrai qu’en cas de candidature, Sarkozy aurait siphonné une partie des voix de Macron (et peut-être l’aurait empêché d’être au second tour). Mais la question essentielle aurait été de savoir si Sarkozy aurait pu être candidat 2022 ?

SARKOZY ET LE LR.

« Mon Chouchou ! Mon pauvre Chouchou ! »

Examinons l’état du Présent : Sarkozy peut, depuis longtemps, mettre définitivement une croix sur un rôle public. L’accumulation de ses casseroles antérieures l’empêchait déjà de simplement imaginer un retour. Cette condamnation lui donne juste le coup de grâce. Les Républicains n’auraient pu le choisir comme candidat et le présenter comme «rival», si «sérieux» aurait-il été, de Macron. Et l’unanimité (de parade) tout autour de l’ex-Président pour prendre sa défense (à l’instar de son président Christian Jacob) ne trompe pas grand-monde. Avec l’énorme et insupportable handicap d’avoir des Républicains passés à En Marche (Darmanin, Le Maire, Philippe), le parti a déjà fait une croix sur cette élection et – coup de kärcher – sur Sarkozy. En le nommant pour 2022, le parti LR aurait pris un sacré risque et ce, pour de longues années. Seul but dorénavant pour ces Républicains : préparer, réfléchir à un candidat pour la future présidentielle 2027 et miser sur un grand nombre de députés.

Quant au républicain Sarkozy, il aura toute latitude pour utiliser ses réseaux afin d’aider Macron (comme il l’a fait en 2017) et de conseiller son double et ami Darmanin. Homme de l’ombre, homme d’influence souterraine, voilà qui satisfera sa vanité de pov’con, voilà la seule place qu’il peut désormais occuper.

ET NOS GRANDS CAPITAINES D’INDUSTRIE ?

Derrière la scène de compassion pour la victime Sarkozy se joue bien autre chose. Pouvons-nous imaginer que les grands capitaines d’industrie (de luxe, d’armement etc), promoteurs de Macron 2017, se soient rangés derrière Sarkozy et qu’ils aient abandonné le banquier amiénois pour 2022? Non. Eux aussi savent depuis longtemps que leur ex-idole ne compte plus. Leur stratégie reste la même : diviser la gauche, isoler Mélenchon par la calomnie et la désinformation quotidienne et promouvoir une pseudo-rivalité Macron-Marine Le Pen (sachant que MLP n’a aucune chance dans un second tour). Pour cela, ils rejoignent la stratégie des agences élyséennes. Voyons un peu ça.

FINI LE « NI DROITE NI GAUCHE » DE 2017.


Les moyens Medias colossaux de 2017 ont permis de fabriquer un dirigeant New Age, beau, sympathique, à qui il fallait faire confiance. Aujourd’hui, Macron est devenu impopulaire et le MEDEF s’en inquiète.

Alors, ne soyons pas surpris, ils vont sortir la grosse artillerie. L’énormité de la Propagande pro-Macron 2017 ne sera qu’une aimable plaisanterie comparée à celle qui s’annonce. De Bouygues TF1 au Service public, des chaînes de la honte au Monde de Niel, tout sera fait pour un Episode 2 : Macron vs Le Pen.
Aussi voyons-nous s’installer une nouvelle stratégie macroniste. Cette fois-ci c’est : « ET Droite ET Gauche ». Le projet de Macron (du néo-libéralisme de l’Institut Montaigne et des économistes de Bruno Le Maire) c’est de continuer coute que coûte leur politique de «réformes» liberticides avec répression dans les rues, utilisation manipulatrice de la protection sanitaire etc. Programme économique de Droite donc, avec repression manu militari, d’un Darmanin (trouvant Marine Le Pen trop molle). Mais cela ne suffit pas à forcer un nombre suffisant de supporters de MLP à adhérer à En Marche. Alors, on fait joujou avec l’autre côté : le côté Gauche.

LREM TENDANCE GAUCHISTE.

J’avais signalé dès septembre dernier l’esbrouffe macroniste très réfléchie de se coloriser en « parti de gauche ». C’est une condition essentielle pour gagner en 2022. Voyez les tentatives de fin 2020 : Macron tente de créér une aile gauche avec l’appui de ses Medias-moutons. Mais ça ne marche pas car les pseudo-dissidents ne sont pas connus, n’ont aucun poids de notoriété auprès du public.

Alors que faire ? Hé bien, il leur faut envoyer les grosses pointures comme des ministres. Et c’st ainsi qu’Elisabeth Borne, ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion clame tranquillement (ne riez pas, ce n’est pas une plaisanterie) qu’elle «est de gauche». Attendons-nous donc à une déferlante pro-LREM, à un pilonnage hors-normes sur les écrans et micros généreusement ouverts pour tenter de nous persuader que ces fossoyeurs de la République sont de dignes héritiers de Jaurès et du programme du Comité National de la Résistance (programme à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui s’intitulait «Les Jours heureux»).

COLERES et SCANDALES TOUS AZIMUTS.

On ne compte plus les scandales dans la Macronie. Des mensonges de Marlène Schiappa aux contre-vérités d’un Darmanin, on ne sait où donner de la tête. Les Agences politique élyséennes comptent certainement sur nos vertiges et notre sidération pour… nous en offrir d’autres.

Ainsi – via cette méthode d’accumulations de scandales et de mensonges – cette odieuse Macronie tente de faire taire nos cris de colère. Hé bien, non, c’est manqué.

MICHELIN.

Ce matin, on apprend que Michelin va licencier 2300 personnes. C’est ce même Michelin qui entretient toujours la légende du trust au service de tous. Une légende qui s’est construite avant et après-guerre, périodes pendant lesquelles Pierre Michelin finançait les Cagoulards via l’activiste d’extrême-droite François Méténier (ami jusqu’à sa mort d’un autre François : Mitterrand). Rappelons que 33% de la production française de caoutchouc de Michelin était livrée alors au Reich depuis les plantations d’Indochine qui appartenaient toutes à cette noble famille. Ce caoutchouc était intégralement livré pour l’effort de guerre allemand au prix de répressions syndicales et politiques, au prix de la semaine à soixante heures et de diminutions drastiques de salaires.

Aujourd’hui, pour son usine de La Roche-sur-Yon, Florent Menegaux, président de Michelin nommé en mai 2019, a béneficié de 65 millions d’euros du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) ces dernières années (dont 4,3 millions pour l’usine de la Roche-sur-Yon).

Bien entendu, la Machine de la Novlangue s’est illico mise en marche. Florent Menegaux répond dare-dare à une invitation du Figaro et se justifie en ces termes : « Il s’agit à la fois d’un plan de simplification de nos activités administratives et tertiaires et d’un plan d’amélioration de la productivité industrielle de nos sites historiques en France ». On retiendra les mots de «simplification» et d’«amélioration de la productivité». Le grand Boss évitera bien sûr de prononcer le chiffre de 2300 salariés mis au chomage et ne dira rien sur la violence terrible qui s’ensuit avec les conséquences sur les familles. Des mots absents du dictionnaire des libéraux.

Florent Menegaux n’est pas tout seul dans cette Opération Manipulation. Il lui faut des appuis nationaux. Il est un grand ami de Macron rencontré au Salon de l’Auto en octobre 2018. Des appuis nationaux mais aussi régionaux via le journal de révérence : La Montagne.

Voyez la façon de présenter ces licenciements de la part du quotidien pro-macroniste. Là où d’autres auraient mis des guillemets à la phrase où il est question de «simplification» et de «productivité», La Montagne elle, n’en a cure. Elle reprend les mêmes mots mais en levant tranquilou les guillemets. Traduisons donc la prise de parti du canard régional au final : «Pourquoi mettrais-je des guillemets ? Je suis du même avis que Menegaux, étant fièrement son relais patronal privilégié ». 

LAGARDERE ET SES TORCHONS.

Pendant que Michelin licenciait sans vergogne, un autre patron se frottait les mains. Arnaud Lagardère, dont les affaires tournent mal, vient de toucher le « jackpot » grace à son ami Emmanuel.

JDD, Paris-Match : les torchons Lagardère.

Le groupe s’est vu octroyer un prêt garanti par l’Etat de 465 millions d’euros. Les prêts garantis par l’Etat (PGE) permettent de faciliter l’octroi d’un emprunt à une entreprise ayant des difficultés de trésorerie. ( Ô le pauvre Arnaud !). Le pire est là : en cas de non-remboursement, l’État s’est engagé à prendre à sa charge la majeure partie du reste du crédit à rembourser, en l’occurence… 80 %. Voilà où passera notre argent.

LES LOIS LIBERTICIDES APPROUVEES PAR LE CONSEIL D’ETAT.

Une nouvelle qui n’a guère fait le buzz dans les rédactions de nos radios publiques (1) et de nos chaines (de la Honte ou non) c’est celle de l’annonce de l’approbation par le Conseil d’Etat de la loi scélérate qui autorise désormais le fichage. Faisons l’inventaire : fichage politique, relevé de nos commentaires sur les réseaux sociaux (2), collecte de nos identifiants, de nos convictions religieuses, de notre appartenance syndicale, de nos n°s de téléphone, de nos «signes physiques particuliers et objectifs» et – tant qu’on y est – de nos bulletins de santé (renvoyant à la poubelle le secret médical).

Rajoutons que le juge des référés, qui a considéré comme légal le fait que la police et la gendarmerie puissent ficher des personnes, s’appelle Mathieu Herondart. Et ô surprise, il était conseiller de la Garde des Sceaux Nicole Belloubet. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.

Agnès BUZYN file en SUISSE.

Autre scandale : le départ d’Agnès Buzyn pour un poste au siège de l’OMS à Genève où elle bénéficiera d’une immunité diplomatique (?) et de 15.000 euros mensuels. Pas belle la vie ? De quoi lui redonner le sourire après ses pleurnicheries de février. Certains se demandent comment elle peut continuer à vivre aussi lâchement. Alors précisons que, chez ces gens-là, on ne raisonne pas du tout à partir de nos critères moraux. Peu probable en effet qu’Agnès Buzyn se sente «lâche». Son déni, son aveuglement sont tellement incrustés en elle qu’elle vit sa nouvelle affectation à Genève non comme une fuite mais comme une reconnaissance de ses qualités professionnelles et comme une promotion méritée.

Pascal BRUCKNER et Catherine CLEMENT.

Au nombre des déclarations scandaleuses qui donnent à vomir :

  1. celle de Pascal Bruckner, habitué des croisières gratuites sur la Méditerranée, pensant certainement que la Covid ne tue pas assez vite ni en assez grand nombre, a lâché : «Il faut fixer l’âge de la retraite à 70 ans».
  2. celle de Catherine Clément – via le tweet ci-dessus où elle parle de « délation » au sujet des révélations de Camille Kouchner. Catherine Clément fut anciennement proche des Communistes, une collaboratrice de cette belle revue que fut La Nouvelle Critique, une intellectuelle jadis estimée. Personnellement, je suis toujours un peu sidéré d’assister à ces chutes abyssales vers de telles déchéances.

OLIVIER DUHAMEL.

Je ne m’attarderai pas sur la pédocriminalité d’Olivier Duhamel qui tient boutique à Europe1, sur La Chaine immonde (LCI), à Science-Po, à France Culture, etc. Je relèverai que dans cette affaire, les Medias moutons ne se sont guère étalé sur sa Présidence au « Siècle », officine où se rencontrent régulièrement personnel politique, médiatique, économique de haute tenue.

« Une centaine… ».
On attend donc l’inventaire d’Ariane Chemin.

On peut comprendre ce silence sur nos antennes de radio et nos écrans puisque la quasi-totalité de nos grands médiacrates (et autres) en sont membres. (3)

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(1) Au 5 janvier, au 13-14h de Bruno Duvic de France Inter, on titre sur la Covid (15 mn), sur Véran et les vaccins, sur Joe Biden Mais pour cette rédaction, ce fichage n’est pas une info.

(2) On imagine d’ici la joie de tous ces médiacrates – de Jean-Michel Aphatie à Patrick Cohen, de Lea Salame à Thomas Legrand et Pujadas – tous en haine des interstices de contre-pouvoirs résiduels sur le Net.

(3) Outre Sarkozy, on a pu y repérer un autre membre de cette confrérie : le nom de notre actuel Président. Gageons que cette autre Dame (Brigitte M) ne manque pas, elle aussi, de présenter sa carte de fidélité avant les Dîners du dernier mercredi du mois au siège du Cercle Inter-Allié.

Elysée, 16 décembre au soir : le Dîner de cons.

Une fois de plus, le Pouvoir macroniste se ridiculise. On pourrait ne pas finir d’en rire avec Macron diagnostiqué à la Covid 19. Mais le rire se fige très vite : c’est que ce sont les Français qui sont malades. Malades de sa politique. Malades de sa Réforme des retraites remise à nouveau sur le tapis. Malades de son refus d’augmenter le SMIC. Malades, blessés à mort par ses violences policieres démultipliéees, par les arrestations en masse de simples Citoyens innocents. On pourrait rire devant le ruban des obscénités de la Macronie et de sa punition divine d’être cloué au lit une semaine mais l’écho de tous ces agissements ne me porte ni au rire, ni même au sarcasme mais à la rage et à la lutte, poings serrés, poings tendus.

Tous les jours, tous les moyens médiatiques sont au service de la Propagande. Des logos sur les écrans (celui de France 2 : «Restez Prudents») aux annonces des conseils Gouv.fr dans les  radios privées et publiques, rien ne nous est épargné. Tout discours critique est irrémédiablement relégué au dernier rang quand… il peut s’y tenir et quand il n’est pas purement et simplement censuré.

A propos des vaccins – sur lesquels on peut s’interroger légitimement puisqu’on ne sait pas quels en seront les effets secondaires à long terme – voilà qu’une députée UDI (Valérie Six) lance l’idée d’un Passeport Vert. Une idée qui cache la plus horrible des fictions. Tu voudras entrer dans un magasin, te faire soigner les dents, t’inscrire à l’Auto-école ou en salle de musculation, tu voudras faire une promenade en forêt avec tes gosses, assister à un match, dormir à l’hôtel, qu’il te faudra présenter ton «passeport vert». Façon anti-démocratique portée à un degré jamais vu. Ainsi faut-il s’attendre – si nous ne sommes pas vigilants – à voir le Pouvoir manœuvrer ainsi pour contourner la trop explosive contrainte de rendre obligatoire toute vaccination.

Donc, ce matin, les Français ont appris que leur Président est touché par la Covid19… et que cette nouvelle se double de cette ahurissante annonce :  la veille, le Gourou LREM a dîné en compagnie de dix de ses groupies (tous des hommes… Les femmes en cuisine ?). Imagine t-on l’avant-dîner ? Ben oui, perso, je l’ai même «rêvé» ici en vignette caricaturale.

Les 9 Courtisans et le Maître
(avant le Dîner de Cons)

S’il y en a qui restent sur le Chiffre de Dix à table, chiffre dont on sait que Castex le réduisait solemnellement à Six, j’ai essayé personnellement de m’arrêter plutôt sur le nombre… des repris de Justice, tous invités à la table d’hier soir. J’y vois le Bayrou Gate, Thierry Solère et ses mises en examen, Richard Ferrand et son Affaire des Mutuelles de Bretagne, Alexis Kohler et ses soupçons de prise illégale d’intérêts, Jean Castex et son enquête préliminaire interrompue. Sans parler du passé douteux de Castaner et des tractations souterraines de Séjourné. Une belle brochette au menu élyséen, non ? Et trop à compter : mes dix doigts ne suffiraient pas.

Table pas prévue
au Budget élyséen.

Tous ces j’menfoutistes de la table élyséenne n’ont cessé de nous donner des conseils, de vouloir mettre au piquet les mauvais élèves, indociles que nous serions. Que vont-ils venir nous dire dans les micros de leurs radios et sur leurs Chaines de la Honte pour justifier le malheureux malheur de leur Maître ? Comment pourrait-on leur donner blanc-seing lorsque nous les avons entendus dire ceci, avec leur morgue de Dominants, avec leur épouvantable suffisance.

« Le meilleur moyen de soulager l’hopital, c’est de ne pas tomber malade » (Jean Castex)

« Le masque en ville, ça ne sert à rien » (Edouard Philippe)

« Il ne suffit pas d’avoir peur, d’être en colère, il faut aussi faire attention. Car si vous madame Bécard, si vous, monsieur Baddou ou moi-même, nous sommes malades demain c’est parce qu’à un moment donné, nous n’aurons pas fait aussi attention que nécessaire » (Richard Ferrand).

En attendant d’entendre les Valets médiatiques de la Macronie lâcher leurs psaumes, on peut toujours rire de la Tyrannie de ces Bouffons. Voilà un relévé sur Twitter qui dit l’essentiel avec humour rageur : «Bon, de toute façon, ça va être très simple de retracer les cas contacts puisque tous les gens du gouvernement et des entourages ont TOUS installé TousAntiCovid, non ?»

Ou sourire à mon tweet : « Macron et sa Covid19 : 4 causes. 1. C’est la faute à Mélenchon. 2. C’est la faute à l’ultra-gauche 3. C’est la faute aux réseaux sociaux. 4. C’est la faute à Didier Raoult »

Et encore se gausser de ceux de ce pôv’ Renaud Pila de LCI (La Chaîne Immonde) qui tente de nous convaincre – en prenant ses désirs élyséens pour la réalité – que «la crainte du vaccin chez les Français va fondre comme neige au soleil dès l’enclenchement des vaccinations et du bouche à oreille». Un Renaud Pila qui tente de nous rassurer avec un de ces milliers de sondages à la con des Officines macronistes à la con : «Sondage Elabe ce matin, 38% des Français prêts à se faire vacciner, en hausse de 4 points». Et qui, plus inquiétant, se range du côté de Twitter et de ses menaces : «Twitter va exiger le retrait des publications mensongères sur les vaccins contre le Covid à partir de la semaine prochaine». Inquiétant Twitter. Inquiétant Renaud Pila qui, ne mettant pas de guillemets à mensongère, entérine la mesure de censure du réseau social. Vous avez dit Chien de Garde ?

L’incroyable Propagande Macron 2022.

Nous avions été sidérés par l’avalanche inouïe d’inserts publicitaires des Medias pro-Macron en 2015-2016-2017. Hé bien, nous n’avons encore rien vu : du pipi de hanneton quand on regarde cette déferlante médiatique qui va couvrir les deux ans qui viennent (2022).Mais au-delà de ce constat désespérant, ce qui demeure interessant, c’est d’avoir une idée de « Comment ça marche tout ça ».

*

Cette adhésion majoritaire au système libéral ne peut se comprendre si l’on omet de réfléchir sur la puissance de « ces trois formidables ateliers de production symbolique dont le travail, tout en s’adressant à l’entendement rationnel et à la sensibilité consciente de leurs publics, a pour effet de structurer solidement leur inconscient social (Alain Accardo)».

Au fond, ce qui est recherché – consciemment ou non – par cette triple instance que les agents du système libéral font fonctionner, c’est un « dressage » du Citoyen, c’est une approbation majoritaire constante au Systéme. Ce travail d’inculcation est à renouveler sans cesse avec les mots et les thèses pilonnés par la Novlangue (macroniste et d’extrême-droite). Toutes à vouloir faire peur. Ici quelques exemples censés expliquer leur vision du Monde : « ensauvagement», « racaille », « grand remplacement », « violence », « jeunes de banlieue », «radicalité», « complotisme » etc. Pseudo-raisonnements truffés uniquement d’ antiphrases à amplifier, à maintenir, à reproduire. Dernier en date : Charles Consigny essayant de nous persuader que « les Medias sont complaisants avec Mélenchon » alors que trente secondes sur ces écrans suffisent à en démontrer le contraire.

Pour comprendre les rouages de cette Propagande portée aujourd’hui à un degré inoui, il faut s’arrimer à l’analyse du fonctionnement de ces trois énormes institutions sur lesquelles le système-Macron s’est déjà appuyé pour tenter de faire passer ses réformes d’envergure.

Trois dispositifs que le personnel politique allié du Grand Patronat sait être décisifs dans la poursuite de sa destruction des acquis sociaux, aidé en cela par la poigne policière et par les impositions pseudo-sanitaires du Masque dans la population. En ce moment, ces impositions (sous couvert de bienveillante protection) sont les points uniques de l’Actualité quotidienne, occupant tout l’espace mediatique du Privé comme du Public. But ? Faire oublier tous les problèmes sociaux.

Enumérons les trois dispositifs déterminants :

1. Le système scolaire et universitaire. 

On a déjà assisté au démantèlement macroniste des Universités, au parcours sélectif des lycéens/étudiants, à la réforme de l’apprentissage, à la domination des diplômes des grandes écoles (Via Parcours Sup). S’y ajoute – avec la Propagande Covid19 – un musèlement quasi-total de la population scolaire : cette jeunesse – plus ou moins de 11 ans – sommée de porter des masques (d’obéir).

Pendant ce temps, on monte en épingle chaque fait divers, on les amplifie pour justifier l’encabanement de cette « racaille », tous ces mineurs de 13 ans et plus qui font si peur. Comme tant d’autres (Ségolène Royal, Ciotti), Rachida Dati, dans la même surenchère, s’en fait le chantre aujourd’hui.

Quant à la population universitaire, elle continue à essayer de suivre ses études malgré l’inique Parcours Sup, malgré la précarisation, malgré l’absence de débouchés et d’aides financières. Il faudrait – mais je n’ai pas trop de place ici – voir comment on continue de formater les consciences de la jeunesse sur des disciplines hyper-importantes. Par exemple sur la matière de l’Histoire (celle récente de la France) façonnée par les Zemmour, les Lorant Deutsch, les Stéphane Bern et aussi… par les manuels scolaires écrits par les historiens huppés de Science-Po.

2. Le système médiatique d’information/communication. 

Jetons un coup d’œil au hasard de la semaine sur cette puissance Médias (Presses, radios, télévisions). Rappelons qu’elle est aux mains de 9 milliardaires (rajoutons le proprio libanais de Valeurs Actuelles), que son pouvoir est consolidé par les sondages à la con d’Instituts de sondages à la con, par les think tanks financés par le grand patronat (Institut Montaigne, Fondapol etc), par les Agences de com’ (d’Havas de Stéphane Fouks à Image 7 d’Anne Méaux), par la main mise sur les Services publics (nomination de macronistes à Radio France, LCP, France2 et FR3) etc.

Tous les jours, les limites sont franchies. Aujourd’hui, on apprend que Le Monde, journal de Xavier Niel, financeur top-niveau de Macron 2017, livre nos données personnelles par un chemin qu’un internaute démontre implacablement. Bien entendu, ce ne sont pas les arrogants @decodeurs qui se pencheront sur ces atteintes aux libertés. On voit la Une de Valeurs Actuelles, hebdo toléré, encouragé, invité, promu depuis longtemps par les TV de la Honte, montrer une Danièle Obono en esclave via – suprême manipulation agréée par Dupond-Moretti himself – en « roman ».

Là où on attendrait « haine raciale passible des Tribunaux, notre Ministre parle de « choix de lecture romanesque ».

On écoute un larbin-animateur de BFMTV se mettre en rogne contre son invité dans un énième débat sur la supposée augmentation terrible des Violences, renvoyant aux calendes sa sérieuse argumentation : « On s’en fout de vos chiffres. Ce n’est pas le ressenti des Français ». Voilà donc comment la Journaille prétend savoir ce qu’est le ressenti de tous les Français au mépris de tout travail d’analyse sérieuse. Sans parler de ce dessous des cartes de la promotion de Benjamin Duhamel de BFMTV, la Chaine de l’évasion fiscale.

3. Le système politique de la démocratie représentative. 

Inutile d’insister ici sur la façon dont En Marche fait taire les minorités d’opposition à l’Assemblée et au Sénat, les sanctionnant même (amendes, moqueries, coupures de micros, débats tronqués, interventions intempestives non sanctionnées par un Richard Ferrand en juge hors-la-loi).

Autre croyance : plus dure celle-ci, car elle a notre approbation : celle qui nous persuade quotidiennement que le vote est le summum démocratique de notre Vie politique. Increvable autre croyance : l’Assemblée Nationale et le Sénat représenteraient les Français. Rappel : une seule ouvrière/employée dans l’hémicycle et plus de 60% d’abstention dans les votes.

Ne croyez pas qu’il ne s’agisse que de la France de Macron et de ses Medias. En Allemagne, on voit réapparaitre cette crapule de Wolfgang Schäuble, Président du Parlement allemand.

Le voilà qui cause du Coronavirus : « Cette crise du Coronavirus est une « grande chance » pour l’Union Européenne. «  La crise réduit les résistances au changement. Nous pouvons faire aboutir l’Union économique et financière, que nous n’avions pas réussi à mettre sur pied politiquement ». Très clair, non ?