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J’entends qu’«On ne lâche rien», j’entends que «Notre heure viendra, on ne sait pas quand mais elle viendra». Je lis les tweets du futur Bonheur révolutionnaire qui s’avance, inéluctable. Toujours cet étonnement-bibi devant les cris des camarades enthousiastes.
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Il y a de lointaines années, je m’étais désaltéré au biberon althussérien. J’étais tombé sur « Positions », un recueil d’articles du philosophe. Un livre dans lequel j’appris qu’il pouvait exister un lien fort, fécond, à construire entre les deux grand-pères que furent Freud et Marx. Reprenant le bouquin, j’ai retenu un autre passage :
«La philosophie, jusque dans ses longs travaux théoriques les plus abstraits, les plus difficiles, se bat en même temps sur des mots : contre les mots-mensonges, contre les mots-équivoques ; pour les mots justes. Elle se bat sur des «nuances».
Depuis que j’ai relâché la tension (l’attention) sur Nicolas-la-Fripouille et ses mesures abhorrées, il y a comme un air léger, comme une envie de picorer, de butiner, d’aller de-ci, de-là sans souci de la destination.
Et d’abord de s’en aller piocher – comme jadis – dans les livres.