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Patrick & Ségolène : the French way of life ?

FRANCE ECONOMY

Dans le Figaro du jour (26 août), BiBi s’est arrêté sur une photographie en page interne. Il délaissera celle de François Pérol, patron de la BPCE déguisé en enfant de chœur tristounet. Le saint homme semble être passé au confessionnal,  tête penchée, mains jointes en signe de rédemption.
C’est l’autre cliché qui interesse et interroge BiBi : il y a un homme, il y a une une femme. Ils sont tous les deux intéressés par un prototype industriel. On dirait un vrai couple, bien assorti, qui se penche avec tendresse sur leur bébé.

Le journal La Nouvelle République n’est pas loin de la croyance de BiBi puisqu’il relève dans ses colonnes un parfum  d’«esprit d’union sacrée». Au-dessus de la photographie, page 17 du Figaro, il y a ce titre : «Heuliez fonde ses espoirs sur ses voitures électriques». La photo illustre la visite de Patrick Devedjian dans cette usine d’assemblage de l’équipementier automobile à Cerizay. Plus de 200 emplois sont menacés.
A côté de lui, en robe rouge et petite veste couleur jean, une jeune femme. On pense d’abord à une ouvrière spécialisée (un peu étonnant dans ce type d’usine) mais bien sûr, on fait fausse route. Peut-être une accompagnatrice du Ministre ? Ou encore une jolie secrétaire de Direction, posée là en potiche publicitaire ? La jeune femme séduisante sourit à peine, elle est un peu en retrait. Rien de surprenant donc, sauf ce moment où BiBi reconnaît là… Madame Ségolène Royal.

BiBi l’avait déjà sélectionnée sur un cliché, souriant aux côtés de Rachida Dati. Il va ici agrandir la collection de son Album.
BiBi lit d’ici les commentaires qui ne manqueront pas de lui arriver. Faut faire bloc Droite/Gauche contre les méchants industriels étrangers. Ah bon ? Certains crieront au cliché, ( ce n’est qu’une photo etc), d’autres diront que c’est pour la bonne cause automobile française etc. Mais à force de se laisser prendre en photo auprès d’un membre du gouvernement, quel est le message insistant qu’on envoie et qui passe ?

Avec cette sorte de cliché, BiBi pense que c’est le brouillage «Gauche »/Droite qui perdure, brouillage qui explique le désarroi des électeurs (une grande majorité des français dit que le PS n’est pas assez virulent contre le gouvernement), qui explique l’état du PS et sa déconfiture (regrettée par BiBi). BiBi serait curieux de savoir ce qu’en pensent les futurs licenciés de la boite auxquels on fait croire que le gouvernement se soucie de leurs emplois (La présence de Madame Royal apporte de l’eau au moulin gouvernemental, non ?) N’aurait-il pas été plus simple de différer la visite (refuser de poser avec Devedjian aurait été un acte politique bienvenu) ? De ne pas laisser de tels clichés paraître ?
Mais peut-être que c’est Anne Méaux (ex-Occident et conseillère en Com de Ségolène ? – BiBi n’a pas encore de réponse là-dessus) qui a organisé la rencontre du couple ?

PS : La photo de l’arrivée de Ségolène Royal et de Patrick Devedjian n’est pas celle du Figaro. Si quelqu’un peut envoyer à BiBi la photo du Figaro du 26 août, il se fera un « plaisir » de la mettre en ligne…

B…: the Italian way of life.

Italian way of life

A la palme du Lèche-Bottes Blues de la semaine, c’est incontestablement le journaleux du Figaro, Richard Heuzé, qui l’emporte. Il distille sans vergogne des propos dithyrambiques sur un Italien, homme politique célèbre.

Pleine page du panégyrique, on peut lire que l’homme en question est «inoxydable, irremplaçable», qu’il a «tordu le cou à certaines insinuations persistantes», qu’il a «réaffirmé la sacralité de la personne humaine et de la famille». En plus, l’homme est doué d’une «exceptionnelle intuition politique» et il est en capacité d’accomplir «des actes concrets et spectaculaires (Richard en exclue les actes sexuels probablement) qui marquent les esprits et stupéfient». «La médiation de ce Papounet au sommet du G8 est pour beaucoup dans les résultats positifs de cette grande Réunion. Il reconstruit les Abruzzes (silence sur le champ de reconstruction laissé libre pour les entreprises mafieuses) pendant que son peuple se dore la pilule sur les plages». Enfin, ce Papounet se rachète une conduite et professe un optimisme inébranlable.

Pour une fois, il ne s’agissait pas de notre Chouchou national (on aurait certes pu confondre) mais du Grand Commandeur Silvio Berlusconi.

Fallait heuzé et tu as osé Richard : tu mériterais bien un week-end à Rome, tous frais payés. Et pourquoi pas en galante compagnie ?

Angela Merkel : the German way of life.

Angela Merkel

Elle rédige tous les vendredis une liste de provisions pour son mari Joachim Sauer pour qu’il fasse les courses le week-end. (Quoi, il n’est pas capable de lister seul les courses ?)

La semaine dernière, Angela a préparé un gâteau aux groseilles.

En commun accord avec Joachim, elle partage le fait de faire tourner la machine et d’étendre le linge à tour de rôle.

Elle suit les conseils d’une visagiste et exige que sa coiffure tienne au moins douze heures.

Elle a obtenu la présence d’un tailleur à domicile.

A la maison, elle préfère porter des jeans et un pull. On n’a pas d’infos lorsqu’elle ôte le haut et le bas. On ne sait si elle porte pyjama, chemise de nuit ou nuisette.

Non, nous ne sommes pas dans le Gala allemand ou dans les pages d’un Closer teuton.

Tout ceci est consigné et repris dans la Rubrique… Politique – international ! du Figaro, ce 26 août.

Sarcophage ?

Sarkophage ?

Le Travail c’est la Santé.
Henri Salvador aimait beaucoup notre Président. Sa chanson aurait pu être le refrain-fétiche du Quinquennat. Seulement, il y a eu ce sprint de trop qui vient rappeler qu’il faut du repos et du répit pour les vieilles jambes du futur Pappy. La Tribune de Genève du 28 juillet en dit l’essentiel en deux lignes : «Il restera de cet incident l’image d’un Président fatigué. Ce qui va à l’encontre de ses plans médias».

Changement d’image pour notre Chouchou.
Pour le Figaro du 29 juillet, Little Nikos va désormais surveiller son alimentation. Une nouveauté qui va faire grand-bruit, un énorme scoop que reprend BiBi : l’HypoPrésident va désormais «picorer moins de chocolat entre les repas».

Le repos du guerrier à La Lanterne.
La Lanterne est une somptueuse villa consacrée aux fins de semaine du Couple Chouchou-Chochotte. Edifiée en 1787 par le Prince de Poix ( Pouah !), gouverneur de Versailles, la bâtisse comporte un corps principal d’un étage. Cette résidence bénéficie d’un grand jardin qui jouxte le Parc du Château de Versailles. Piscine, courts de tennis complètent le site bien aimé de Michel Rocard, de Lionel le Trotskyste du temps de leurs Splendeurs solaires.
Résidence réservée aux Premiers Ministres mais avec Chouchou, le rebelle, foin des convenances. Notre Président se l’est accaparée dès sa prise de pouvoir au grand dam de François Fillon – à qui le malicieux Jean-Pierre Raffarin souffla gentiment : «Cher François, en te faisant enlever la Lanterne, tu as perdu le meilleur du job».
Merci à la Tribune de Genève pour l’éclairage sur la Lanterne.

Les journaux français font la sieste.
On cherche en vain un mot sur Chouchou dans le Monde du jour (30 juillet). Chuuuttt sur la chute (de tension). Par contre, la première page nous offre un grand reportage sur la Salle des Etoiles, cabaret du Monte-Carlo Bay Hotel and Resort.
BiBi rappelle pour l’occasion son récent entrefilet où il avait signalé l’embauche de trois experts par Albert pour redorer le blason écorné de la Principauté. Nos trois experts se payent déjà le Monde ! Bon boulot de Propagande, les gars. Félicitations.

Coups bas sur Hauts-de-Seine.
La charmante Isabelle Balkany, la Margaret Thatcher des Hauts-de-Seine, a choisi son (petit) Chouchou : Jean Sarkozy, 23 ans, le Mike Brant de la Nouvelle Politique, rejeton doré Neuilly-Auteuil-Passy. Contre lui, Patrick Devedjian pour la Présidence des Hauts-de-Seine, département le plus riche de France.

Pinault dernier cru.

Pinault dernier crû

Le Figaro, comme il se doit, passe la brosse à reluire à François Pinault dans le numéro du 23 juin. Le Palais des Arts de Dinard présente jusqu’au 13 septembre une soixantaine d’œuvres contemporaines de la Collection de notre cher milliardaire (qui en compte… 2500 !). «Provocateur», «Insoumis», «être aimant la surprise et les Œuvres qui dérangent les idées reçues»: le modeste François Pinault continue de construire son image (dés)intéressée de Grand Mécène, amoureux des Arts Contemporains.
Béatrice de Rochebouët nous fait la visite du Palais en groupie «amusée», «interloquée», «horrifiée», «prise de vertige», «envahie par la peur», «violemment questionnée».
Pinault dernier cru ou l’Ivresse des Qualificatifs.

Photo parue dans www.pointdevue.fr

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