Bernard-Henri LEVY.
L’article du Figaro de ce début de semaine («Bernard-Henri Lévy et le génie du Judaïsme») fait l’apologie des idées du philosophe. Par la même occasion, on y fait la promotion de son dernier livre. Mais c’est l’intitulé de l’article qui a fait rire BiBi car le titre même était une sorte de mot d’esprit, de trait d’humour juif.
D’après le Figaro, on aurait pu croire que c’était le judaïsme qui était «génial» ( ce qu’il est assurément) mais à lire les propos rapportés de BHL, on est pris d’un doute : « JE n’ai pas toujours pensé… JE viens d’une famille… JE me suis inscrit dans une tradition… J’ai voulu oublier… J’ai été le lieu de… JE suis revenu… ». Un condensé de BHL sur à peine vingt lignes.
Pas de doute : finalement, ce n’est évidemment pas le judaïsme qui tient du «génie» mais bien plutôt notre Bernard-Henri, « génial » philosophe en chemise très blanche. Celui-ci n’a pas eu à choisir : entre «Génie» (sans bouillir) et Ariel(le), il a pris les deux.
Jacques ATTALI.
C’est entendu : le Figaro cire les pompes mais il n’est pas seul sur la place. Le grand hebdomadaire «Le Point» n’est pas en reste. Il a choisi notre Courtisan Jacques Attali qui, lui aussi, sort un nouveau livre : «Planète Attali». On y apprend qu’il était intime de Coluche, qu’il se soigne au chocolat (traitement de choc), qu’il ne gagne qu’1,5 million d’euros par an et qu’il ne dort que 4 heures par nuit dans une maison de 420 m2 à Neuilly. Pas un bon (atta)lit, cher Jacques ? Copain comme cochon avec Maitre Nicolas, il lui aurait même susurré : «Si les Verts sont en tête au second tour en région parisienne, je ne voterai pas pour eux».
D’autres camarades viennent lui tresser des lauriers ;
«Rien n’échappe aux serres de sa pensée : de la musique classique à l’ethnologie, de l’économie à la religion» (Michel Revol, journaleux du Point).
«Il est comme une émulsion faite de composants liquides non miscibles : inachevé et donc en mouvement» (Hubert Védrine).
« Je me souviendrais toujours de ce qu’il m’a dit un jour : «Je voulais vivre quatre vies en une». Il a réussi» (Claude Allègre).
Attali n’a guère parlé de sa cinquième vie, celle qui l’a conduit au Tribunal pour cette petite affaire de gros sous (l’Angolagate). Pas très bon en géographie le frère Jacques. Mais peut-être que là-haut sur sa Planète, il croit que l’Angola est un pays imaginaire ?