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Faut-il rajouter quelque chose à ce qui s’est passé dimanche ? Un FN au top certes. Les 25% font impression brune mais il ne s’agit «que» d’un quart des votants. Ramené aux 60% d’abstentions, le chiffre interdit de dire que la France est raciste et anti-Européenne (mais… elle est contre cette Europe certainement). Dans les rangs de Gauche, il faut sortir de cette tristesse et réfléchir sur les raisons d’une déception. L’auto-critique est indispensable, non pour se flageller ou désigner des coupables mais pour éclaircir le présent et retrousser les manches. Mais tout cela doit être fait en connaissance de cause(s).
En attendant ( la pensée-bibi n’est pas automatique et demande du temps 🙂 !) voici quatre humeurs dénichées sur les écrans cathodiques qui restent toujours, plus que jamais, Voix et Images du Pouvoir.
Jean Quatremer, journaliste pantouflard à Bruxelles pour Libération, nous en a fait une belle ce week-end. Sans contrôler ses sources, sans daigner prendre le moindre recul, aveuglé par sa haine de Jean-Luc Mélenchon, il a posté un gazouillis qui allait faire un buzz (plus tard on dira «buzz factice» (1)). Ce tweet s’insurgeait contre le discours du leader du Front de Gauche dans lequel Monsieur Jean de Bruxelles avait repéré des «relents antisémites».
@Loud m’a indiqué deux beaux articles de Frédéric Lordon que l’économiste critique a mis en ligne sur son blog. Je m’attacherai plus particulièrement à celui qui vise à analyser les idées de Complot et Conspiration. Ces deux thèmes reviennent souvent dans l’explication et l’analyse du Monde (à Droite et… à gauche), monde qu’on pourrait qualifier de «Capitalisme délirant». Voyez ce que j’ai compris de ce lumineux article.
Je traîne, je bosse, j’attends le soleil, j’ai enfin chaud, je veille tard, je m’occupe de Tosca (ma chatte), je lis, je relis aussi des petits textes épars, textes autrefois recopiés à la main. Parmi les relevés, celui-ci de Tolstoï dans sa seconde préface à Enfances. Et à l’opposé, sans le vouloir, je suis tombé sur ce petit livre émouvant de Jean Guéhenno (Carnets du Vieil écrivain), livre qu’il écrivit à l’âge de 76 ans. Inutile de préciser qu’on est à des années-lumière de la prose des Editocrates d’aujourd’hui…