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JDD : Olivier Jay et son édito.

Le JDD est aussi embêté que notre Président sur l’Affaire Woerth-Bettencourt. Olivier Jay, nouveau directeur du Journal du Frère Lagardère, est monté au créneau pour colmater les brèches de la Forteresse sarkozyste.

Le titre de son édito  est « Tous pourris ? » Comme si la Question était là. Bien arrangeante cette question car, même à question inutile, tout lecteur salive déjà à lire la réponse. Celle-ci arrive dans les dernières lignes :  » Nicolas Sarkozy doit trancher… C’est aussi la marque des Hommes d’État. Pour rétablir l’idée de justice. Pour éviter la montée insupportable du « tous pourris ». Il est encore temps« .

Jolis envols et jolies envolées pour ce Jay-là avec ces deux maîtres-mots : attendre (« Il est encore temps« ) et promettre (« Nicolas doit trancher« ). Tout cela évite d’interroger le Présent dans le détail. Pourtant, avec cette affaire Woerth, les détails au quotidien fourmillent non ?

Le Journaleux prend bien soin de ne pas écrire une seule fois le nom de « Woerth ». Il nomme l’Affaire du seul nom de « Bettencourt ». Par contre, dès les premières lignes, il cite les deux défenseurs de Woerth, Simone Weil et Michel Rocard et les qualifie de « deux sages« . Ah bon ? Des Sages ? Sage, Monsieur Rocard qui déclarait dans le Monde du 20 novembre 2009 :«Il faut commencer par cela : nous voulons conserver le Capitalisme». Sage Madame Veil, supportrice de toujours de Chirac, de Tibéry et de Sarkozy ?

Mais le plus drôle est à  venir : il paraitrait selon notre Oiseau du JDD que l’Affaire Woerth serait un « roman vrai« . Un Roman vrai ! Oh, merveilleuse trouvaille que voici : le « roman vrai » concilie les contraires et fait perdurer la confusion. Car la « confusion » est le seul stratagème pour éviter que l’Affaire ne devienne claire (ce qu’elle est pourtant). Voyez-en les avantages :

1. Si vous êtes plutôt pro-Sarko, vous tirez du côté du « Roman » (comme élucubrations, fiction, invention…).

2. Si vous considérez que l’Affaire Woerth dit des vérités sur les méthodes exécrables et anti-démocratiques de Chouchou, vous choisissez le « vrai« .

Il faut attendre la page… dix pour lire des infos détaillées sur le plus grand scandale du quinquennat. Le journaleux Laurent Valdiguié reste aphone et ne prononce pas – lui non plus – une seule fois le nom d’Eric Woerth, continuant de pérorer sur « l’Affaire Bettencourt ».

Enfin, dans le petit encart adjacent, on apprend qu' »Eric Woerth » ne veut pas apparaitre en public, qu’il est « épuisé et miné« . Et ce n’est pas dans les Hôpitaux qui vont fermer ( et dont le JDD nous dessine la carte) que notre Ministre va pouvoir se refaire une santé.

Du racisme de l’intelligence envers les « Bleus ».

Zéro de moyenne ?

C’est entendu : il y a des problèmes plus importants que les défaites des footballeurs français mais il est une chose qui frappe BiBi, c’est l’insistance quasi-générale à se moquer du niveau intellectuel de ces footballeurs français, «traitres à la Nation». Étrange cette insistance unanime. Bizarre cette polarisation sur leur (supposée) ignorance crasse. Même les amis de BiBi s’y sont mis… Mais pas que.

Florilège.

Richard de Meudon la Forêt, premier auditeur du «Téléphone sonne» sur France Inter (lundi 28 juin), va plus loin. Il demande, plein de morgue, un «stage d’expression orale» pour rendre «compréhensible le discours des joueurs pour l’ensemble de la population française». Michel Cymès, médecin, animateur du Magazine de la Santé sur France Info, voudrait «soumettre les joueurs de l’Equipe de France à un test de QI».

Ces joueurs sont quasiment ravalés au rang de l’animalité : «Au pire, ce sont des bêtes solitaires et dangereuses» (Jean-François Pradeau, philosophe). Pas loin non plus d’être des décervelés : «Footeux capricieux et milliardaires» qui nous offrent des «prestations sans scrupule ni morale» (Serge Moati). Philippe Sollers y va aussi de son cynisme de dandy et évoque à leur propos un «festival de vulgarité et d’injures», de «disputes de petits chefs rapaces». Claude Askolovitch, lui, voit en eux «des enfants trop riches et trop gâtés» (a contrario, le JDD, journal où il écrit, offre à Michel Pébereau, grand patron, philosophe devant l’éternel, une rubrique sur la Science-Fiction sans sourciller).

Continuons : Denis Masseglia, président du CNOSF, lance que les « joueurs sont pour la plupart, déconnectés des réalités». BiBi avait relevé dans une de ses Flèches les louanges de Denis Masseglia par le Figaro : «Denis Masseglia veut faire rentrer le Monde de l’Economie dans le Sport sous forme de mécénat». Pas déconnecté des réalités, ce Monsieur. Est-il plus intelligent pour autant ?

Non seulement, le joueur de l’Équipe de France est ignare mais il ne travaille pas : « L’élève se trompe. Il n’a travaillé ni en CM2, ni en 6ième… et ainsi de suite jusqu’à la Terminale» (Guy Roux, Libération du 20 juin). Plus loin, l’éditorialiste s’en prend à ces joueurs gâtés en leur accolant le qualificatif d’«autistes», indécent qualificatif qui n’offusque personne.

Les Courtisans et les Ignares.

On a assisté à un défouloir généralisé non sur le pauvre jeu de cette équipe mais sur des attaques de personnes (ici sur leur cerveau – ou sur leur capital culturel pour parler bourdieusement). Étrange unanimité qui interroge BiBi. Ces Ignares en bleu seraient-ils des non-citoyens ? Faut-il qu’ils parlent le Langage de Cour pour avoir une existence agréée ?

Autres questions : n’y aurait-il pas derrière ces anathèmes et ces moqueries en-veux-tu en voilà, un racisme latent, insidieux, de la part de ceux qui se sentent d’une «essence supérieure ». Bourdieu caractérisait ce racisme de « racisme de l’intelligence » (lire son dernier chapitre de «Questions de Sociologie». Éditions de Minuit) distillé par ces Intellectuels-Censeurs.

La déferlante du Mépris.

A traiter l’autre – le Différent-de-Soi – de «con», on dit aussi (surtout) que l’on ne l’est pas soi-même. Que Ribéry fasse dix fautes de français pour s’exprimer, soit. Et alors ? Que certains joueurs aient eu des propos malheureux, des postures très critiquables, soit… mais faut-il  pour autant s’en moquer sans limites… eux qui n’ont pas le même capital culturel et scolaire que le «nôtre». Cette vision déferlante méprise extraordinairement les gens aux trajectoires sociales inédites et aux ascensions sociales fulgurantes (lire par exemple ce qui a été écrit sur celle du joueur emblématique qu’est Anelka, venu de Trappes et richissime à 18 ans).

Un déficit de pensée.

Derrière ce ressentiment brutal envers ces « illettrés» qui ont quand même «réussi», derrière ces dépits rageurs contre ces «enfants gâtés» ou contre ces «caïds immatures» issus évidemment des éternelles «classes dangereuses», BiBi y voit plutôt un… dangereux déficit de pensée.

Quand Nicolas (Sarkozy) défend son pote Eric (Woerth)

Il est juché sur une petite estrade. Il est amaigri, presque en mauvaise santé. Lorsqu’il parle, il baisse les yeux et il baisse la tête : il regarde certes les caméras mais à la dérobée. On sent que ses tics peuvent resurgir à tout moment. Se contenant à peine, il lâche : «Est-ce que je maintiens ma confiance à Eric Woerth ? Si vous me reposez la même question demain matin, je ferai la même réponse». C’est donc «oui».

Chouchou a quand même du mal à avaler cette affaire Woerth. Peut-être n’est-il pas vraiment au courant des frasques de son ami, trésorier de son propre parti ? ( BiBi le reconnait : hypothèse absurde). Il a fallu pourtant à notre Président convoquer de toute urgence la Pool Connection (Guaino, Levitte, Louvrier and Co. Guéant, lui, intervenant à New York) et, dans le même temps, ménager François Fillon et ses amis râleurs.

Chouchou est à Huntsville, en Ontario et fait donc sa Conférence de presse. Carla n’est pas venue avec lui, elle qui adore les voyages (elle prépare probablement de nouvelles rengaines). Il se sent seul, humainement seul, mais chacun sait que, pour lui, «humainement» ne veut rien dire. Eric son ami, Eric qui en sait long, trop long sur les ramifications financières du Grand Parti, est bien entendu indéboulonnable. Pas question de le démissionner, de sacrifier cet homme-clé qui ouvre toutes les serrures du quinquennat.

Seule stratégie possible : il faut jeter de la confusion, il faudra cravacher en montant sur ses grands chevaux – et au galop s’il vous plait. Il faudra remettre en selle tous ces journaleux – grands ânes de chez Dassault et de chez Lagardère. Les hommes du JDD, par exemple. Le Journal du Frère Lagardère s’est déjà remobilisé ce dimanche pour définir la Stratégie de défense d’Eric : le bonhomme attaque le verbe haut,il  joue les offensés, il garde son calme dans la tempête. Un homme bien, un homme intègre qui, contre vents et marées,se bat,  fait front. Magnifiquement.

Énumérons les subtils détours de ces manœuvres : faire silence sur Florence, éviter de rappeler qu’Eric est l’homme (le mari) qui l’a nommée (pistonnée) chez Clymène, réduire l’affaire au très vilain Patrice de Maistre. Pour exemple, dans l’article de Laurent Valdiguié, le nom de Florence Woerth n’est cité que par la bande (une seule fois). Pas d’interview, pas de billet retraçant sa carrière, pas d’investigation : c’est que la solidarité de caste Patrice-Flo doit être soigneusement gommée. Sur Patrice, on peut lire : « A écouter les enregistrements, il semble au centre de la fraude fiscale ». Vous voudriez que l’on parle de Florence ? Florence-Qui ? Que ? Flo qui ? Florence quoi ?

Le cher Louvrier et son Équipe veulent jouer aux plus malins : déplaçons donc l’Affaire Woerth-Bettencourt en la couvrant avec cette enquête sur les lingots de Robert Peugeot. La Stratégie de Défense de Monsieur Éric est en marche : Dans l’article page 3 sur Peugeot, le journaleux Laurent Valdiguié fait passer Éric pour… «un hystérique du contrôle fiscal» (Bravo Lolo !).

Et qu’on n’attende pas que, dans un article en page 2, Laurent Fabius vienne s’époumoner et hurler au scandale. Laurent Fabius, vous connaissez? Ex-premier ministre, il couvrit, le premier, l’Affaire des Frégates de Taïwan du Secret-Défense. Juste ciel, BiBi ne s’ennuie pas le dimanche. Très guilleret, il chanterait presque l’air plagié d’Enrico : «Ah qu’ils sont jolis les scandales de mon pays, la, la la, la… »

Anelka, Finkielkraut et la Pensée néo-libérale.

Première et dernière page du JDD.

Le Football est, bien entendu, à la Une du numéro dominical du JDD avec cette question «Pourquoi tant de haine ?». Hasard objectif : en dernière page, on a la réponse avec un grand cadre publicitaire plein d’amour. L’encart nous offre Pelé, Zidane et Maradona jouant au baby-foot pour le plus grand Sponsor de luxe de la Planète (et de la Coupe du Monde) : le Louis Vuitton de Bernard Arnault, d’Hubert Védrine et de Bernadette Chirac. Au second plan du cliché, on aperçoit un sac Louis Vuitton rembourré (de billets d’argent sale ?)

Indécence et obscénité des Cols blancs sportifs.

Olivier Jay de son arbre perché est descendu réclamer dans son édito «plus de décence». En contrepoint, BiBi lui conseillerait bien de relire le billet écrit ici-même sur Frédéric Thiriez et l’indécence.

Alain Finkielkraut, lui, s’avance sur le terrain de la culpabilisation et circonscrit le problème autour des seules personnes que sont Domenech l’entraîneur («sans style et sans âme») et  les joueurs («sales gosses boudeurs» pleins d’ «arrogance j’men foutiste»). Comme à son habitude droitière, le Monsieur oublie de citer ces absents de marque dans sa démonstration que sont les cadres dirigeants, le Président de la Fédération et les Ministres qui ont donné l’aval à tout ça. Rappelons ici pour les footeux le capital de connaissance sportive de Rama Yade : en interview, elle parlait des phases éliminatoires 1998 pour la France, qui, pays organisateur était qualifié d’office ! Dans son article, ce sont pourtant les seuls joueurs que Finkielkraut qualifie d’ «inintelligents».

La feinte de Finkielkraut ne prend pas.

Ce même Finkielkraut si précis dans la mise au pilori des joueurs (il cite Ribéry, Anelka, Gallas) s’en remet à un vague « on » qui ne fait de mal à aucune mouche dirigeante : «On a voulu confier l’équipe de France à des voyous opulents et pour certains inintelligents » peut-on lire sous la plume du grand Penseur. Sur ce «On», rien ne sera dit, rien ne sera écrit. Là encore, BiBi lui conseillerait la lecture de la Catégorie BiBi-Foot, il y apprendrait que les «voyous opulents» sont à chercher du côté de Sepp Blatter et de Jack Warner, tous deux au sommet de la FIFA.

Stigmatisation et recherche de bouc-émissaire.

Voilà la méthode du philosophe : une méthode au prix du silence sur le Sponsoring éhonté (qui interdit aux petits marchands ambulants africains le bénéfice des ventes aux portes des stades), au prix de la Solidarité obscène des Politiques (on a demandé à la population sud-africaine de s’éclairer à la bougie pour ne pas bouffer trop d’électricité et permettre ainsi la diffusion des matches), au prix d’un déni au sujet de la gravité dans le langage (en écho des propos d’Anelka, le «Casse-toi pauvre con» oublié n’a pas été en Une du JDD).

Un Sport de gentlemen ?

Alors que réclame donc notre Philosophe ? Il souhaite virer ces «voyous opulents et arrogants» et en appelle à «sélectionner des gentlemen» (des Zidane sans coups de tête peut-être ?). Des «gen-tle-men» ! Ah, le beau et grand mot : il veut des êtres dépassionnés, maîtres de leurs corps et de leurs instincts, animés du Fighting-Spirit et au langage « irréprochable ». Vieille lune et vieil idéal du Sportif aristocratique anglais coincé entre Oxford et Cambridge, idéal né sur l’ignorance des conditions de vie de la classe ouvrière d’alors décrites par Engels.

Cruauté du Monde.

Finkielkraut oublie là aussi le Monde contemporain fait de brutalité, de cruauté (voir le marché esclavagiste des jeunes footballeurs africains et sud-américains), de compétitivité féroce. Il croit possible – ce naïf –  un Monde débarrassé de divisions et fait d’une «communauté liée» où serait gommée la place de chacun (joueurs, spectateurs) dans l’espace des positions sociales, où seraient abolis les clivages sociaux. Pauvre rêve ? Pas seulement. Ce type d’argumentation vient couvrir et dissimuler à bon escient les «dérives» d’un sport qui a «intégré, depuis longtemps, dans ses structures de gestion et les structures mentales de ses agents, la pensée libérale (1)».

(1). William Gasparini. Article de Libération du 20 juin 2002 : «Le Foot, Cheval de Troie du néolibéralisme».

Patrick Besson fait le trottoir… des télés et du JDD.

BiBi ne connaît pas «l’ œuvre » de Patrick Besson qui est… peut-être un grand écrivain. Dans la communauté des écrivains qu’il fréquente, BiBi n’a jamais croisé directement ou par ricochets le nom de Patrick Besson. Mais ça viendra… peut-être.

C’est le Journal du Dimanche qui a mis le bonhomme Patrick à l’honneur de sa page LIRE. Comme le temps est aux coups de griffes, aux rodomontades d’Intellectuels médiatiques, au Fun et au Cynisme, on a droit à un duel à fleuret moucheté entre Besson (pas Eric) et Pivot Bernard sur toute la page 33. Le gentillet  point de discorde porte sur le livre que Besson vient d’écrire sur la Télévision, ses plateaux et ses vedettes. BiBi ne l’a pas lu (pas de temps à perdre avant de mourir) mais a pris le temps de détailler l’interview que Patrick Besson a donné au JDD : cinq personnalités y sont passées en revue.

Sur Frank Ribéry : « ses déboires sont sans intérêt ». Mais à l’écrire, y a-t-il un intérêt ? Et pourquoi s’attarder sur Zahia, la « prostituée » par laquelle le scandale est arrivé ? Patrick Besson himself, n’a-t-il pas fait – lui aussi – tous les trottoirs ? De l’Humanité au Point, des chroniques du Figaro à celles de VSD ? Et aurait-il honte d’avoir eu à servir en soubrette au Figaro puisque – d’après la critique de Bernard Pivot – Patrick Besson ne cite pas le nom du Figaro, son journal employeur, se contentant de dire qu’il a travaillé dans «un grand quotidien du matin» ?

Cinq lignes avant la fin de sa diatribe contre Ribéry (Appréciez le mépris : «C’est un footballeur, un gars physique, mieux vaut ne pas trop en demander»), il se fait moraliste : «Il faut arrêter d’attacher de l’importance au sexe». Fort bien mais BiBi comprend mal que, dix lignes plus bas, il en vienne à encenser Audrey Tautou dans le Da Vinci Code avec ce constat (à vérifier quand même) : «Je ne peux pas voir le film sans être en érection du début à la fin».

Il continuera en goujat à répéter qu’Adjani «a pris du poids» et qu’il « ne comprend pas pourquoi », il admirera Bernard Tapie «petit gars de la banlieue qui a voulu s’en sortir», il se moquera des ânes de Cannes (Juliette Binoche et Xavier Beauvois), il se délectera en enfonçant Stéphane Delajoux, le médecin de Johnny. Des anathèmes, des insultes à peine camouflées, des clins d’œil aux femmes qu’il admire et une défense de Polanski en contrepoint d’une attaque contre la Justice américaine qui « a décidé de se venger de Roman Polanski et de le faire arrêter ».

Et touche exotique exhibée au final : celle de ses Origines. « Mon père est russe, ma mère est croate. La Gauche doit gagner ne serait-ce que parce qu’il me faut mes papiers». Droite-UMP ou « Gauche DSK » en 2012, BiBi est persuadé que Patrick Besson les aura ses petits papiers… ou au Figaro ou au Point.

«Je suis tellement désespéré que je serais même prêt à voter pour Arnaud Montebourg». Pour Besson, l’au-delà du désespoir (la mort) – c’est-à-dire la Gauche de la «Gauche» – n’existe pas. Pas étonnant finalement que le Journal du Frère Lagardère lui ait ouvert tout grand ses portes.