Il y a quelques années, je ne me souviens plus, j’étais tombé sur « Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas » et j’avais poursuivi avec « Etre sans destin« , deux livres qui m’avaient bouleversé. A cette époque, je cherchais – sans trouver – d’autres choses de l’écrivain hongrois, Imre Kertész. Aujourd’hui, je viens de finir « Dossier K. » (chez Actes-Sud), un livre d’entretiens avec un de ses amis. Imre Kertesz, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, rapporte ce mot allemand « Weltvertrauen » qu’il a emprunté à Jean Améry, autre survivant. Ce mot, on pourrait le traduire par « la confiance accordée au monde », confiance basique, indestructible.
Malheur à qui la perd : il est perdu.