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Coin-lecture : « ELLE ME DISAIT ».

Jamais tout cela n’aurait du devenir un livre. Jamais toute cette aventure n’aurait dû s’achever sur les presses de l’Imprimerie Villière (74160 Beaumont). Pourtant.

Pourtant  vous voilà devant une sollicitation-bibi, un produit à placer, une énième pub, devant une énième demande de soutien intéressé (financier). Oui, un peu de tout cela, pourquoi ne pas le dire ? Mais les mots «produit» ou «pub» ne sont pas vraiment à leur place. 
Résultat ? Via ce bibillet, une invitation  à la lecture de mon dernier livre ELLE ME DISAIT (125 pages. 13 euros).

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INSTANTANES PRESIDENTIELLES 2017.

Beaucoup d’entre vous le pensent et ils ont raison : nous traversons une période inédite faite d’espoirs, de colères, d’élans rageurs, d’interrogations, d’hésitations et/ou de grande confiance. Au cours de ces jours post-premier-tour, j’en ai entendu des choses : des vertes paroles et des pas mûres, des insultes, des gentillesses assassines et des conversations meurtrières qui vous secouent…

Mais le fil rouge basique demeure inchangé : indécrottable anti-libéral, je reste. Pour ce qui touche au match contre la fasciste, inutile de préciser aux Réveillés-de-la-Dernière-Heure, de redire à ces Plus-anti-fascistes-que-nous-il-n’y-aurait-pas-eu-avant, qu’ils n’ont pas le monopole du cœur combattant les Chemises Brunes.

Retour, donc, sur le tintamarre des derniers jours de cette campagne des Présidentielles. 

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Charles JULIET, le Scribe de la Source (2).

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Il n’est de plus beau merci que celui de Charles Juliet à ses compagnons (Camus, Pavese, Maitre Eckhart, Thérèse d’Avila, Krishnamurti, Georges Haldas etc) et à ses compagnes de plume (Marguerite Duras en tête) :

«Écrivains morts ou vivants, vous qui m’avez aidé à me construire, qui m’avez réconforté, épaulé, nourri, qui m’incitez à creuser davantage, je pense à vous avec ferveur, tendresse, reconnaissance. Pauvre et désolée aurait été ma vie si vous ne l’aviez généreusement fécondée».

C’est avec cet extrait que je vous invite à continuer de suivre Charles JULIET, un de nos très grands écrivains français. Vous continuerez à l’écouter ici dans cette seconde partie de ma vidéo. Seconde partie de cette rencontre (29 novembre au Château de Ripaille de Thonon les Bains) au cours de laquelle Charles JULIET eut l’occasion de parler, avec émotion, de son singulier trajet dans l’écriture.

Ici, première partie de l’intervention de Charles JULIET.

Vidéo-BiBi : Charles JULIET, le Scribe de la Source (1)

 

Le samedi 29 novembre, Charles Juliet, immense écrivain, poète et dramaturge français, était l’invité de l’association Art & Connaissance au Château de Ripaille de Thonon les Bains. Il vint faire une intervention dont l’intitulé était : «Le long périple de la quête de soi». Une heure et demie durant, il expliqua son rapport à l’écriture en le rattachant sans arrêt au plus profond de sa vie personnelle.

Ecrire : une tempête créatrice, un dur labeur.

 Main dans livre BBb

 

Il est bon de se reposer en retournant sur les livres qui vous ont marqués, bon d’être en relecture sachant que vous ne relirez pas le même texte de la même façon que la première fois.

Les textes qui vous portent ne cessent de vous emporter, de vous déporter vers des horizons imprévisibles. La relecture des grandes Odes n’est en rien une répétition : premièrement parce qu’entre les deux lectures, du temps a passé et que ce temps a modifié votre rapport à la lecture. Deuxio : parce que les grands textes lus appellent les relectures et vous offrent – à chaque fois – un nouveau trésor d’inédites interprétations.

Des livres vous sont venus entre les mains, vous ont fait grandir et vous ont servi de pivot. Pivot non seulement dans votre manière d’aborder la lecture mais dans celle d’aborder la vie.

Avec (les livres de) Georges Haldas – écrivain majeur dans la constellation de mes lectures – on peut avoir des divergences mais ces désaccords restent minimes en regard de l’essentiel.  Même si son «œuvre» peut être discutée, elle reste indiscutable.

Voici quelques extraits loin de toute virtuosité (qu’il exécrait). Voici quelques notes qui continuent de me parler jusqu’au cœur de mes nuits silencieuses.

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