Tag Archives: François d’Orcival
décembre 16, 2016
Bibi
Le 24 novembre dernier, La Semaine de l’Allier, l’hebdomadaire du Bourbonnais, nous invitait à lire de la nouveauté dans ses pages. Pas rien ce journal dont j’avais épluché les feuilles tout récemment. L’editorialiste de service et patron de l’hebdo est Jean Bergeron de Charon qui se vante d’avoir été «proche d’une diplomate longtemps en charge du Vatican». Dans sa rude tâche, il est aidé par le très sarkozyste Denis Tillinac (ami de R.Ménard), le journaleux François d’Orcival chroniqueur du torchon Valeurs Actuelles et un historien inconnu Stéphane Hug qui se présente ainsi : «Je suis bien entendu de droite».
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novembre 28, 2016
Bibi
Un certain Docteur viennois – dénommé Freud Sigmund – donna une grande importance aux tous petits détails. Ainsi dans le travail du rêve et de sa logique, il repéra l’importance du déplacement. Freud s’attacha donc aux détails du contenu manifeste en vue de les associer aux pensées latentes importantes (ce qui lui donnait alors l’essentiel du sens latent).
Le génial Robert Walser le disait plus simplement dans ce merveilleux conseil condensé en trois mots :
«Explorer l’anodin».
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octobre 28, 2016
Bibi
Entretien. (BiBi avec son ami).
J’aurais voulu parler tranquilou de la pluie et du beau temps, de choses légères (et de bien d’autres) avec mon ami. Seulement, il y a des urgences, il y a des nécessités.
Il y a, par exemple, ces crapules médiatiques qui semblent se multiplier, rôdant dans les rédactions, chiens de garde aux sièges réservés (de la télé jusqu’à France-Culture). Il y a tous ces charognards, think-tankers, lèche-bottes des banques, briseurs de grève, idéologues de la Pensée Unique qui prennent pied dans mon quotidien, avec cette haine aux lèvres, haine avouée – sans complexe – de l’Etranger.
Toute cette minorité au pouvoir (ou dans ses couloirs) ne veut qu’une seule chose : nous étouffer.
Et il y a, dans le fond du jardin, toutes ces pages de blog que je m’efforce de faire pousser.
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septembre 19, 2016
Bibi
Naïf, pauvre imbécile que je suis. Malgré mes petites connaissances sur le monde des médias et de la presse, j’ai toujours cette illusion de croire qu’en Province, je vais enfin trouver des journaux qui sortent du ronron parisien et de l’orbite de la Pensée Unique (néo-libérale). Quel bonheur ce serait de trouver des journalistes, éditorialistes qui iraient me surprendre, journalistes indépendants, avec une touche d’originalité et bien éloignés des réseaux parisiens. Mais il m’a fallu hélas me rendre à l’évidence : pauvre con que je suis de croire encore à un Monde de Bisounours. C’est que la guerre (idéologique), elle est à Paris. Elle est aussi en Province.