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Sarkozy de retour de Lille (interview à J-55).

Dans le TGV de retour Lille-Paris, BiBi a réussi à obtenir un interview à grande vitesse du Président-candidat Sarkozy qui avait, jusque-là, l’habitude de se déplacer avec son Air Sarko One (rappel du coût de l’engin aérien : 259,5 millions d’euros).

A J-55, BiBi s’est glissé subrepticement dans la peau d’un de ses Supporters. Chouchou s’est fait filmer  dans le wagon Seconde Classe par les télés avant de rejoindre BiBi en Première Classe (sans caméras) pour une interview-express. 

Photo de Sarkozy (JDD) : réconciliation avec les travailleurs?

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Supposons que vous soyez devant un paysage extraordinaire (par exemple les dunes du Sahara à perte de vue, les vertigineuses gorges du Colorado ou encore devant Palmyre) : votre mémoire visuelle s’activera à puissance N. Elle fera instantanément la somme des paysages que vous avez vus auparavant et fera aussitôt un tri à grande vitesse. Vous en déduirez alors… que le Colorado, New York ou Palmyre sont uniques que rien d’autre ne leur ressemble. Vous voilà devant l’Inédit, devant le Nouveau, devant du  Jamais-Vu.

Jean-Luc Godard avait bien raison de dire qu’«on ne peut penser à quelque chose que si l’on pense à autre chose».

Ici, la démonstration-BiBi sera de tenter un billet avec cette idée que « BiBi ne peut voir cette photo de Sarkozy que si il pense aux autres photos de Sarkozy».

Carla & Nicolas : bilan d’un Style.

Patrick Devedjian (UMP), trainé dans la boue par son ami et le fils de son ami, vilipendé par le couple Balkany, estime que les Français n’ont pas compris le «style de Nicolas Sarkozy» . En attendant que le président Chouchou nous «invente autre chose», BiBi, lui, fait le bilan des 4 années de la Grande Parade Sarkozyste : celle conjointe de Carla et de Nicolas.

Carla, Reine de l’Enfumage.

Madame Carla Bruni Sarkozy imite désormais Monsieur. Elle dit tout et son contraire. A Paris-Match,

Marc le Chanteur et la Princesse Sarah (1).

Dans le JDD du 10 avril dernier, la moitié de la page 44 était consacrée à Sarah Lavoine. La journaleuse du JDD, Amélie Neiss, y dissertait sur la beauté et la richesse de l’appartement de la femme du chanteur. BiBi fut frappé par le fait que Sarah, Princesse Poniatowski, exhibait son appartement haussmannien sans aucune honte pendant que son mari-chanteur distribuait des paquets de riz aux abonnés des RestauS du Cœur. Devant ces incroyables paradoxes, BiBi se demande toujours : « Mais comment

Dominique Desseigne, l’ami sarkozyste (3).

Le meilleur de ses amis : Nicolas S.

DéDé est un des plus grands amis de confiance de Chouchou : il a accompagné notre Président en Tunisie, en Israël et au Maroc. A une époque, Chouchou venait très régulièrement dîner chez Monsieur DéDé à la Villa Montmorency, villa-bunker du Gotha des hautes personnalités (où Carla a encore un petit appartement, où le fils Arnault, le fils Bolloré etc…). Chouchou le lui rend bien d’ailleurs : pour notre Président, DéDé est «travailleur, fonceur, honnête, réfléchi».

La légende tente de nous en mettre plein la vue : «Du jour au lendemain, Dominique Desseigne s’est retrouvé à la tête du premier groupe de casinos et d’hôtels de luxe français». « Du jour au lendemain » ? Bouhhh… DéDé n’a  absolument pas été l’héritier du groupe Barrière par automatisme. Ce qui est, là, oublié, c’est le rôle de Chouchou dans cette ascension au Top-niveau. Il suffit d’écouter DéDé qui n’a cessé de clamer que «c’est grâce au Maire de Neuilly que je suis parvenu à prendre le groupe Barrière» pour s’en persuader.

Petit retour en arrière : Chouchou et DéDé se connaissaient du temps de Diane (qui était une amie d’enfance de Cécilia). Ils se retrouvèrent ensuite grâce à l’ami Bernard Laporte (ex-Casino de Saint-Julien en Genevois), ami à qui Chouchou voue une reconnaissance éternelle (Bernard au si beau phrasé consola notre Président du départ précipité de Cécilia). Nanard l’emmena alors au Fouquet’s qui appartient à notre DéDé, féru lui aussi de rugby et grand supporter du Stade Français. Le Fouquet’s, vous savez ? C’est ce joli établissement où se déroula une grande surprise-party le 6 mai 2007. Il se murmure cependant que le DéDé est beaucoup moins apprécié par Carlita… qui doit probablement préférer les hommes de moins de 1,91 m.

Les amis de DéDé ? En veux-tu ? En voilà !

Qui s’est empressé de voter les lois inhérentes à l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent (Poker en tête) et des paris en ligne ? C’est Eric Woerth qui, en tant que ministre du Budget, en a été le principal architecte et promoteur avec l’appui d’Eric de Sérigny, de Sébastien Proto (ami d’Antoine Arnault, actionnaire de Betfair) et de Vincent Talvas (que Woerth rencontra au Cabinet Andersen)…

Notons qu’Eric de Sérigny, porteur d’eau d’Eric Woerth et bon pote à DéDé, a des parts dans l’entreprise colossale de Paul Desmarais. Il fait par exemple partie du conseil d’administration d’Imerys, une société minière détenue en partie par une filiale de Power Corporation. Depuis son divorce de Sophie Desmarais, Éric de Sérigny dit garder de bonnes relations avec son ex-épouse et sa famille. Tu parles, Eric ! Avec un tel trésor, faudrait être con pour se fâcher ! Ne nous étonnons pas par ailleurs qu’Eric Woerth , lui aussi porteur de si belles affaires, ait du mal à «être démissionné»!

Continuons : si vous tombez sur le génial Frédéric Lefebvre, peut-être vous racontera t-il le bon vieux temps où il faisait du lobbying chez Domaines Publics ? Cette belle maison avait pour plus gros client, tiens tiens, le groupe Desseigne-Barrière. Pourquoi s’étonner dès lors de retrouver Bernard Laporte comme Ministre des Sports et Frédéric Lefebvre, lobbysiste pour les Casinos Desseigne, porte-parole du Boss ?

Notons encore qu’Alain Krzentowski, numéro deux d’Amaury Organisation (Société du Tour de France, journal L’Equipe) est aussi un grand ami de DéDé. C’est d’ailleurs grâce à lui que David Douillet (conseiller de KZR) fit connaissance de DéDé et de Chouchou.

Ah, le bel esprit de camaraderie ! Comme l’écrivait un grand bloggeur, pour tenir son rang : « Des liens, bordel ! Des liens !«