Ecoutant Edwin Plenel ce matin sur France-Info, BiBi tombe d’accord avec lui (pour une fois). Il a repris de volée Frédéric Mitterrand sur les propos qu’il a tenu en tant que Ministre de la République : «Je suis le Ministre des Artistes». Non, Monsieur Mitterand, vous êtes, en tant que Ministre de la Culture, autant Ministre des Artistes que Ministre de ceux qui manquent d’Art, autant Ministre de ceux qui n’ont pas accès à l’Art et à la Culture.
L’obscénité n’est pas là où on s’attendrait à la voir. BiBi n’a pas lu le livre de Monsieur le Ministre (il n’en dira rien) mais il se souvient que le Neveu de François a voté la loi liberticide Hadopi. Faisons ses comptes (d’auteur) : Frédéric Mitterrand a vendu 300.000 exemplaires de «La Mauvaise Vie». A raison de 10% du prix du livre (environ 20 euros), ses droits d’auteur s’élèvent au bas mot à 600.000 euros (sans compter un probable retirage). BiBi suggère à notre Ministre de réparer son «erreur» en faisant don d’une partie de ses royalties à des Organisations qui se battent contre la Prostitution d’enfants ou d’éphèbes majeurs. En Thaïlande (qu’il connaît bien) ou ailleurs.
Pour BiBi, l’obscénité de Frédéric Mitterrand réside par exemple dans son documentaire sur Grace de Monaco, une soi-disant «Princesse de légende», sans que soit évoqué le moins du Monde le blanchiment d’argent de la Principauté.
Pour BiBi, l’obscénité de Frédéric Mitterrand réside par exemple dans ce documentaire sur Farah Pahlavi, née Diba, femme du Shah, dictateur de l’Iran dont la police politique exécuta, tortura nombre de démocrates dans les prisons d’alors. Documentaire où BiBi a attendu en vain une évocation de ces horreurs.