Tag Archives: Eric Woerth

Les « Voyages d’inspiration » de notre Président.

Tom Cruise.

L’acteur américain, adepte de l’Église de Ron Hubbard, ami intime de Nicolas, sera invité sur le Tour de France. Il sera peut-être possible de le voir sur les Champs lors de la dernière étape. Gageons qu’il poussera jusqu’à l’Elysée tout proche pour parler vélo et… et… vélo avec son locataire, comme lors de sa dernière visite du 30 août 2004.

Anne Fulda.

La Chroniqueuse du Figaro attend que son ex (le chouchou de l’Elysée) prenne la parole ce lundi : «Rarement parole présidentielle n’aura été aussi attendue». Nicolas tiendra parole ce jour entre 20h30 et 21h30 sur France 2 : une heure pour se réconcilier avec Arlette Chabot. BiBi lira avec intérêt la parole d’Anne, ex-présidentiable, dans le Figaro du lendemain de l’intervention. Et… sans attendre.

Florence Woerth.

Le Journal du Dimanche nous rapporte que la femme d’Eric Woerth «est partie en vacances se reposer». Sur le yacht de Bolloré ? Ou à Gstaad chez Johnny ?

Eric et Florence Woerth.

Sur le marché de Chantilly, Eric Woerth parle de son chemin de croix mais se félicite de la bienveillance des habitants de sa ville : «Les gens me voient vivre ici depuis 25 ans. On ne peut pas tricher avec eux ».

La presse helvétique rapporte que sa femme se serait inscrite sur l’annuaire électronique de la petite ville de Lonay ( près de Lausanne) en guise de boite aux lettres fictive. Madame Woerth aurait pu dire de son côté : «Les gens ne me voient pas vivre ici. On peut facilement tricher avec eux».

Les Amis Bettencourt.

Apprécions les paroles de la comptable Claire : «Comme monsieur et Madame Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils [les invités] parlaient très fort. Et de l’autre côté, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre». BiBi se demande bien pourquoi Liliane n’avait pas équipé sa maison de portes de coffre-forts. Un devis trop cher ? Un emprunt BNP refusé ?

En voyage d’Inspiration ?

Fin juin, Chouchou avait mille choses à faire. Le mercredi 23 juin, il fit attendre John Galliano et ses invités (Bernard Arnault et sa fille chérie, Delphine, Kate Moss, Sydney Toledano, Claude Martinez). Nicolas arriva enfin, très en retard, pour remettre la légion d’Honneur à Galliano et déclara au Directeur artistique de chez Dior : « John, vous avez institué chez Dior quelque chose que je vous envie : « Les Voyages d’inspiration »… Ah, j’aimerais bien moi aussi… » A cette cérémonie, chacun nota l’absence inexpliquée de Chochotte… certainement en Voyage d’inspiration !

Paul Desmarais, l’ami fidèle de Sarkozy.

BiBi a déjà parlé des vénérables amis de Chouchou, en particulier d’Antoine Bernheim, ex-Président des Assurances Generali. Celui-ci avait poussé deux de ses poulains à entrer dans les Arènes économico-politiques. Chouchou lui doit son ascension gagnante et Vincent Bolloré son Empire.

Cette fois-ci, BiBi passe au crible un autre financier tout aussi décisif : Paul Desmarais.

Moins connu mais tout aussi puissant que Bouygues par exemple, le canadien Paul Desmarais est PDG de Power Corporation du Canada, il est aussi magnat de la presse canadienne, collaborateur du Groupe Carlyle auprès de Georges Bush, abonné aux réunions du Groupe Bilderberg et collaborateur aussi (selon Wikipédia) du demi-frère de Chouchou.

Ce richissime homme d’affaires (83 ans) se trouve être le beau-père d’… Eric le Moyne de Sérigny, gestionnaire de portefeuilles de gens très très fortunés et surtout homme de l’ombre d’Eric Woerth (mis en lumière dans l’avant-dernier numéro du Canard Enchaîné). En effet, sa fille Sophie Desmarais a épousé ce Sérigny-là, collaborateur sans états d’âme de notre Ministre si critiqué. Le Monde est incroyablement petit  et le Hasard, dans ce même Monde, fait si bien de si belles choses ! En effet, quand on commence à comprendre l’alliance entre Politiques et Gens de fortune, on est toujours effaré de voir jusqu’à quel point va cette concorde, cette concordance, la puissance et la solidité de ces réseaux dont le couillon de Citoyen n’a même pas idée.

Ce Paul Desmarais est un ami de Sarkozy de très longue date : il avait par exemple soutenu «moralement» le tout jeune Nicolas, débutant alors en Affaires politiques, qui, en retour, lui avait remis la Grand-Croix de la Légion d’Honneur, huit mois après son élection à la Présidence de notre République.

Pour nous éclairer sur cette bienveillance, Chouchou évoque ici ses souvenirs de 1995 lorsque le Canadien l’avait encouragé après «la traversée du Désert » (nous étions alors dans ce temps post-élection de Chirac gagnant contre Balladur perdant) :

« Un homme m’a alors invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt. Et il me disait : «Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi».

Une stratégie morale et sans appuis financiers, cela va de soi. BiBi ne donnera pas  dans les «vilenies» actuelles : il n’utilisera pas de «méthodes fascistes» (Nadine Morano), il ne sera pas «collaborationniste» (Eric Raoult), il ne fera pas partie de ces «justiciers auto-proclamés» (Fillon) et il ne versera pas dans «la récidive de la calomnie» (Wauquiez).

Oui, ne comptez pas sur BiBi pour parler d’eaux troubles desmarais.

Coucou la Suisse !

Notre Président n’aime pas les Helvètes.

Nicolas Sarkozy prétend ne pas aimer la Suisse mais fait silence sur ses coffres-forts. «Liliane Bettencourt est la femme la plus riche de France et elle est restée en France. Est-ce qu’on aurait préféré qu’elle parte en Suisse ? Je ne veux pas qu’elle foute le camp en Suisse, moi !». BiBi rectifie quand même : l’argent de Madame Bettencourt est déjà en Suisse. Elle détient déjà deux comptes en Helvétie : l’un de 13 millions d’euros et l’autre, à Vevey ( de 65 millions d’euros) tous deux non déclarés au fisc français. N’est-ce pas plutôt ça le problème ? En tous les cas, ce n’est pas à elle que notre Chouchou nous refera le coup du : « Allez, casse-toi pauvre C… » !

Le couple Woerth en villégiature genevoise.

Comme sa femme Flo, Eric connaît bien la route qui mène à Genève et au Lac Léman. Tous deux viennent souvent rendre visite à un ami très… cher :  Pierre Condamin Gerbier, responsable de l’UMP à Genève et gérant de fortune ardent défenseur des « family offices », ces sortes de banques qui n’acceptent que les Puissants. Comme banquier amoureux de Genève, BiBi n’avait qu’un ami : Edouard Stern mais hélas, il a définitivement démissionné. BiBi se demande quand même si le couple Woerth et Edouard se connaissaient ?

« Le Monde » à l’heure du Patronat suisse.

BiBi avait parlé du racisme de l’Intelligence envers ces «Bleus» illettrés. C’est tout le contraire avec les dithyrambes du Monde à propos de Nicolas Hayek, patron des montres Swatch et des Mercèdès de même nom. Le Monde ne tarit pas d’éloges sur l’entrepreneur suisse, récemment décédé : «Pour Nicolas Hayek», résume la journaleuse Nicole Vulser, «un entrepreneur doit retrouver la fantaisie originelle qui est en lui. C’est un artiste. Il crée des choses, il surmonte des obstacles (…) C’est quelqu’un qui admire la beauté et la culture, qui motive, qui refuse la domination de la finance sur l’industrie, qui passe très vite de la théorie à la pratique, à la réalisation». Gageons qu’avec les nouveaux repreneurs du Monde, ces éloges se feront quotidiennement. BiBi attend impatiemment les prochains articles sur Pierre Bergé.

Veaux, vaches…

En Suisse, l’Office Vétérinaire Fédéral estime que 2500 à 3000 étables devront être agrandies d’ici août 2019. En effet, les vaches grandissent et grossissent plus vite que leurs étables. Il est donc temps que leur logis soit adapté à leurs mensurations voluptueuses, a décidé le Conseil Fédéral. BiBi est vachement content pour elles.

… et Cochons.

Relevé dans la Tribune de Genève : «Faire le salut hitlérien ou arborer une croix gammée en public restera impuni en Suisse. Le Conseil Fédéral évoque des difficultés d’application de sanctions…». BiBi suggère que les membres très fatigués de ce même Conseil Fédéral soient désormais pris en charge par la Croix… Rouge.

Sepp Blatter déblatère.

La FIFA a procédé à 208 contrôles anti-dopages lors des 52 premiers matches de la Coupe du Monde. Tous négatifs. Depuis… 1998, aucun joueur n’a été contrôlé positif à une substance interdite. Sepp Blatter a-t-il été lui aussi contrôlé ? Car ce Président doit vraisemblablement se doper au mensonge tout terrain.

Racaille.

Dans la Tribune de Genève du 5 octobre dernier, on pouvait lire un encart publicitaire de l’UDC genevoise qui dénonçait « la racaille d’Annemasse ». Plainte avait été déposée par le Maire d’Annemasse pour injure publique, provocation à la haine et à la discrimination. Le magistrat a classé l’affaire, prétextant la perte des dossiers. Pourtant BiBi semble avoir vu les dossiers en question : ils n’étaient pas très loin du juge, juste à côté, à son extrême-droite.

JDD : Olivier Jay et son édito.

Le JDD est aussi embêté que notre Président sur l’Affaire Woerth-Bettencourt. Olivier Jay, nouveau directeur du Journal du Frère Lagardère, est monté au créneau pour colmater les brèches de la Forteresse sarkozyste.

Le titre de son édito  est « Tous pourris ? » Comme si la Question était là. Bien arrangeante cette question car, même à question inutile, tout lecteur salive déjà à lire la réponse. Celle-ci arrive dans les dernières lignes :  » Nicolas Sarkozy doit trancher… C’est aussi la marque des Hommes d’État. Pour rétablir l’idée de justice. Pour éviter la montée insupportable du « tous pourris ». Il est encore temps« .

Jolis envols et jolies envolées pour ce Jay-là avec ces deux maîtres-mots : attendre (« Il est encore temps« ) et promettre (« Nicolas doit trancher« ). Tout cela évite d’interroger le Présent dans le détail. Pourtant, avec cette affaire Woerth, les détails au quotidien fourmillent non ?

Le Journaleux prend bien soin de ne pas écrire une seule fois le nom de « Woerth ». Il nomme l’Affaire du seul nom de « Bettencourt ». Par contre, dès les premières lignes, il cite les deux défenseurs de Woerth, Simone Weil et Michel Rocard et les qualifie de « deux sages« . Ah bon ? Des Sages ? Sage, Monsieur Rocard qui déclarait dans le Monde du 20 novembre 2009 :«Il faut commencer par cela : nous voulons conserver le Capitalisme». Sage Madame Veil, supportrice de toujours de Chirac, de Tibéry et de Sarkozy ?

Mais le plus drôle est à  venir : il paraitrait selon notre Oiseau du JDD que l’Affaire Woerth serait un « roman vrai« . Un Roman vrai ! Oh, merveilleuse trouvaille que voici : le « roman vrai » concilie les contraires et fait perdurer la confusion. Car la « confusion » est le seul stratagème pour éviter que l’Affaire ne devienne claire (ce qu’elle est pourtant). Voyez-en les avantages :

1. Si vous êtes plutôt pro-Sarko, vous tirez du côté du « Roman » (comme élucubrations, fiction, invention…).

2. Si vous considérez que l’Affaire Woerth dit des vérités sur les méthodes exécrables et anti-démocratiques de Chouchou, vous choisissez le « vrai« .

Il faut attendre la page… dix pour lire des infos détaillées sur le plus grand scandale du quinquennat. Le journaleux Laurent Valdiguié reste aphone et ne prononce pas – lui non plus – une seule fois le nom d’Eric Woerth, continuant de pérorer sur « l’Affaire Bettencourt ».

Enfin, dans le petit encart adjacent, on apprend qu' »Eric Woerth » ne veut pas apparaitre en public, qu’il est « épuisé et miné« . Et ce n’est pas dans les Hôpitaux qui vont fermer ( et dont le JDD nous dessine la carte) que notre Ministre va pouvoir se refaire une santé.

Les Flèches de BiBi (1/ 10 juillet).

Conseil d’ami.

Dans son livre (« Leurs femmes » Editions Robert Laffont), Elisabeth Chavelet rapporte ce conseil donné par Nicolas Sarkozy à Luc Ferry (page 40) : « Sache que si tu ne travailles pas avec ta femme, ton couple est foutu. Pendant la journée, tu ne la verras pas et le soir, si elle n’est pas impliquée, vous n’aurez plus rien à vous raconter ». C’est surtout Eric Woerth, en grand serviteur du Maitre, qui a suivi le conseil.

Conseil de Psychologie.

Dans le même livre, Perla Servan-Schreiber, directrice de développement du Magazine Psychologies du Frère Lagardère, insiste : «Dans le couple moderne, c’est bien que la femme s’intéresse à son mari. Si Sarko était ministre de l’Agriculture, personne ne serait offusqué que sa femme aille visiter les exploitations agricoles et se faire filmer dans les champs de blé et de coquelicots ». Florence Woerth, elle, a suivi son mari dans les champs de courses de Chantilly et les champs de blé (de beaucoup de blé) de Liliane Bettencourt.

Les Supporters des Reporters.

Une lectrice du journal «La Décroissance» nous apprend que l’album de « Reporters sans Frontières » paru ce dernier mois a comme partenaires : HSBC, EDF, la FNAC, Shell, le Frère Lagardère, Toyota, Orange entre autres. Une course aux Sponsors bien au-delà de nos frontières.

Pierre Menès

Le nouveau journaliste de Canal Foot a droit à une demi-page dans le Monde. Pourquoi pas ? Il y a eu pire. «Il faut l’avoir vu au Mondial 2002 faire les 400 coups avec Laurent Blanc, tailler le bout de gras avec Barthez pour comprendre qu’avec lui, le journalisme sportif est entré dans une autre ère où les frontières sont bien poreuses et la ligne jaune éthique parfois franchie». BiBi imagine bien les nouveaux journalistes de France-Télévision tailler le bout de gras avec Lance Armstrong autour d’un pot (belge) par exemple. Mais où va-t-on être… menés avec ce journalisme-là ?

SAS De Villiers.

Gérard de Villiers, homme de la Droite dure et marchand des SAS,  a droit à une page entière du Figaro. On y cite ses meilleurs lecteurs très à la page : Claude Lanzmann et Bernard-Henri Lévy. Il paraît que Gérard de Villiers se nourrit d’actualité pour pondre ses chef-d’œuvre. Par exemple, il connaît très bien le Pakistan. BiBi lui suggère le titre de son prochain titre : «Les Onze morts de Karachi».

SOS De Villiers.

Dans le même article, on apprend qu’en 2004, la femme du bonhomme l’avait attaqué pour «violence, menace de mort et harcèlement téléphonique». Mais depuis, tout est rentré dans l’ordre : Madame a préféré effacer le SOS Femmes battues pour le Winner SAS.

Gestion et Digestion.

Martin d’Orgeval, un photographe très proche de François-Marie Banier et de Liliane Bettencourt, avait consigné à la date du 30 janvier 2008 : « Liliane reçoit le Ministre du budget à dîner Eric Woerth ». Le repas se passait dans un hôtel particulier de Neuilly. Allez, Eric ! Remets-toi à table et compte-nous tout par le Menu.