1. Sur le podium de l’Elysée, trois médaillés : Bronze pour Xavier Darcos, Argent pour Xavier Bertrand, Ortefeux Brice.
2. BiBi relève dans l’Equipe (18 septembre) à propos du nouveau livre paru sur Zizou. Au détour d’un chapitre sur la « Question du Dopage», l’auteur nous rappelle ses deux expulsions, la première en Coupe du Monde 1998 (contre l’Arabie Séoudite) et bien sûr la seconde lors de la dernière Coupe du Monde en 2006 contre l’Italie. Ce qu’on sait moins c’est que Monsieur Zidane n’a jamais passé de contrôle anti-dopage à l’issue de ces deux matches, contrairement aux statuts du règlement FIFA en cas d’expulsion. BiBi est sur que Michel Platini demandera des explications à son Maitre suisse, Monsieur Battler.
3. BiBi relève dans le même journal qu’un quart des dopés des Jeux Olympiques de Pékin était ukrainien. Pour payer les seringues et les produits, les Ukrainiens ont certes du blé mais il y a eu de l’eau dans le gaz.
4. Deux défaites et un nul en Champion’s League. Les équipes françaises ont bien sur un retard financier comparé aux équipes anglaises et italiennes. Mais pas que. Depuis la Victoire de 98, le football français n’est pas encore redescendu de son petit nuage. Aujourd’hui, ce sont plutôt de sombres cumulo-nimbus. Aux raisons financières s’ajoutent les incapacités de nos clubs et de leurs entraîneurs à penser autrement que dans des schémas défensifs… qui n’en sont pas. L’OM avait perdu 4 à 0 contre Liverpool il y a cinq mois. L’OM prend une seconde déculottée par la même équipe dont on connaît les forces et les (quelques) faiblesses. N’a-t-on jamais dit aux enfants qu’une erreur est pardonnable mais que s’il refaisait la même, il risquait de devenir un imbécile ? Quant à Bordeaux, ce fut une piquette et un (mauvais) coup de Blanc. Les entraîneurs n’ont que le mot « Défense » à mettre sous la dent du spectateur. Les buts, il y en a mais… ils viennent de l’autre côté !
Sarko en Grèce – Sarko aux condoléances des accidentés d’Allinges – Sarko à Rungis – Sarko en Pologne ou à Beyrouth. Pascal disait que «Tout le malheur de l’homme est de ne savoir demeurer en repos dans une chambre ».
Vitesse, saut d’un problème à une solution problématique, bond d’une solution à un problème insoluble : l’arrivée au pouvoir du Petit Nicolas et sa maintenance a été programmée sur ce seul programme.
La règle constante de ce jeu est de parler haut, de ne pas se servir du langage comme d’un moyen de communication mais comme d’un Tam-Tam. TF1 et Paris-Match en peaux de tambours. Hortefeux, Darcos et Bertrand en Chefs de tribus pour une politique qui nous cannibalise.
L’Homme à la Cloche, héros de l’écrivain Lewis Caroll, répétait dans sa Chasse au S(n)ark : « Ce que je vous ai dit trois fois est vrai ». Répétez trois fois : « Le Pays des Merveilles a besoin de Réformes » et vous finirez par entendre cette Vérité : « Le Pays des Merveilles a besoin de mes Réformes ».
Les mots ne sont plus des signes qui alimentent les chaudières de la Pensée mais des pétards à répétition. Les faits – chômage qui augmente, spéculation qui grossit, profits qui s’amplifient – importent peu à l’Homme à la Cloche qui s’évertue à nous tintinnabuler sa partition afin que seul l’effet compte.
Cette habitude de l’inflation et du pilonnage verbal ne date pas d’aujourd’hui. La Gauche d’hier traitait à tout va et à tous vents de « fasciste » le moindre opposant qui doutait de sa politique.
L’Homme à la Cloche fait l’incessante promotion de son programme de réformes. BiBi, lui, a l’écoute flottante, sonnante et trébuchante. Au mot de « réforme », le signifiant lui répond par trois fois en échos doubles : «OR-OR-OR » et «EFFORT-EFFORT-EFFORT»
Ben oui, pour les pauv’cloches qui n’ont pas compris : l’OR pour quelques-uns et les EFFORTS pour le reste.