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En promenade avec le Journal du Dimanche…

Les dimanches ensoleillés ne sont pas propices à la lecture. Il aura fallu un effort surhumain à BiBi pour parcourir le Journal du Dimanche du Frère Lagardère sur la plage. Mais il goûta aussi l’eau du Lac (Léman) : décrassage mental garanti.

La Dispute chez Claude Askolovitch.

Claude Askolovitch voit donc d’un très mauvais œil «l’unité du Parti Socialiste» qui serait un «déni de la politique réelle». Il rajoute, un peu énervé : «comme si l’ambition pouvait se vivre sans compétition, et la compétition sans le fiel… »

Deux remarques :

1. C’est vrai, sans ce « fiel » désiré, les ventes du JDD baisseront à n’en pas douter. Allez, chers Socialos, commencez la bagarre pour faire monter le lectorat du Frère Lagardère.

2. «En réalité, c’est de disputes que manquent les socialistes». Bagarreur le Claude ? BiBi ne voudrait pas lui faire de peine mais que le Journaliste se souvienne : en plein débat (dispute) avec BiBi en février 2010, il prit ses jambes à son cou pour courir se réfugier sous les jupons de sa Rédaction. Pourtant, il avait sollicité sa place de follower au compte Twitter de BiBi.

Rappelons l’objet du litige : BiBi attendit en vain une réponse à une quinzaine de tweets qui posèrent la même question : « « Monsieur Askolovitch, aviez-vous signé, en son temps, la lettre au Frère Lagardère des journalistes du JDD qui protestaient contre l’orientation trop sarkozyste du journal ? » BiBi attend toujours. Il attendra encore longtemps.

Au hasard : des titres, des petites phrases.

1. Page 31 : BiBi sursaute à la parole de Philippe Forest : «Le roman doit être du côté du bien ». C’est probablement un choix de rédaction car sur son interview, l’écrivain dit des choses pertinentes et vraies. Le Roman du côté du Bien ? Dans les souvenirs de BiBi, un des premiers livres fondateurs de sa passion de lecteur fut «La Littérature et le Mal» de Georges Bataille.

2. Page 3 : Paul Virilio : «On vit aujourd’hui, de gauche ou de droite, dans un individualisme de masse. Le collectivisme a disparu, Dieu merci d’ailleurs… ». Bizarre ce mot de «collectivisme » car le sens que Virilio lui attribue dériverait assez vite ailleurs. Dans l’analyse par exemple, on n’appréhenderait ainsi la Réalité qu’à travers le prisme de cas individuels, de paroles chocs, de petites phrases singulières, de témoignages individuels, de faits divers isolés. Cette démultiplication de paroles singulières autorise n’importe quelle justification. Et aujourd’hui, on sait où cette analyse nous mène.

Et voilà qu’en fin d’interview, il déclare : «La politique ce ne sont pas d’abord les masses». Pas les luttes collectiv(ist)es, donc ?  Cher Paul, BiBi espère vous voir singulièrement, le 4 et 7 septembre, défiler avec – comme vous le dites – «les corps qui souffrent, qui aiment, qui se battent».

Pendant l’été, le combat continue.

Le forçat Claude Askolovitch.

BiBi apprend – via Bakchich hebdo – que son pote Claude Askolovitch, journaleux du JDD, est en pleine fièvre. Il aurait deux livres en préparation. Un sur DSK le favori de Claude pour 2012 (« Il pense une idée à la minute ! ») et un autre – en libre entretien – sur Carla Bruni Sarkozy, sa grande amie. BiBi se souvient que Claude Askolovitch avait voulu entrer dans sa Confrérie Twitter et y revendiquer une place de Follower privilégié. BiBi a bien fait de refuser : répondre à BiBi l’aurait fatigué comme jamais.

Extra-terrestres.

De sa base blogguesque, BiBi a émis deux signaux mais pour l’instant, aucun écho. Madame Najat Belkacem a envoyé la groupie Made en éclaireuse mais la lampiste est restée dans le noir complet et n’a pas – encore – daigné faire la clarté sur la (supposée) présence de Ségolène Royal dans l’entreprise publicitaire d’Anne Méaux (ex-Occident) en 2007 (qui conseille – rappelons-le… Eric Woerth).

Florence R., amie de Grégoire Verdeaux (?), interpellée amicalement par BiBi à propos du curieux commentaire déposé sur ses terres, est aux abonnées absentes. Peut-être est-elle partie en vacances ? A Saint-Flour ? Dans l’île d’Arros ? Ou encore sur la Côte d’Azur à vendre ses bijoux de baba-cool ?

Bakchich démasqué.

Un salut amical à Jacques Gaillard de Bakchich-hebdo à propos de son billet «Mot à Mot». Il s’est arrêté sur le mot « Cagoule ». Une possible influence-BiBi après la lecture de son article («La Cagoule oubliée de Nadine Morano»). D’habitude, avec Bakchich, on ne se masque pas devant la Vérité.

Tous les chemins ne mènent pas à Rome.

Consuelo Rummert fait un stage à vie auprès de sa demi-sœur, Carla Bruni Sarkozy à l’Elysée. Envoyée spéciale à Rome pour y parler de la faim dans le Monde, elle n’a pas daigné excuser son absence. Consuelo préfère les plats de l’Elysée et de son Grand Chef. (PS : La recette de cette info avait déjà été cuisinée chez les Amis-Bakchich).

Henriette Youpatchou.

C’était l’infirmière de Madame Bettencourt entre septembre 2006 et juillet 2007. Sa patronne bien fatiguée lui tend un chéquier et lui demande : «Est-ce que le chèque que je viens de signer représente beaucoup d’argent ?» L’infirmière assure au « Monde » qu’en réalité « Liliane n’a pas la notion de l’argent ». Madame Bettencourt venait de signer un chèque de 183 millions d’euros. Un chèque à mettre au panier ou à remettre au banier ?

Dominique Gaspard et les autres.

C’était la femme de chambre de la Maison Liliane. Employée de février 1991 à décembre 2008, elle a été licenciée elle aussi. On fera bientôt tout le tour du personnel de M’dame Liliane. On saura peut-être quelles places occupaient Florence R. et Grégoire son ami dans le générique du film. Un peu de suspense, un peu de patience : Flo est pour l’instant toute occupée à l’ouverture de sa boutique et Greg fait probablement la queue devant les guichets de sa banque.

Rama et son Ramage.

C’est Libération du 29 juillet qui le dit ( et non Bakchich-hebdo) : Daniel Cohn-Bendit dit une fois de plus sa fascination pour Rama Yade. Cette fois-ci, il a poussé le bouchon plus loin, lançant à la Secrétaire des Sports une invitation aux Journées d’été d’Europe-Ecologie de Nantes (19-21 août). Mais les adhérents du mouvement vert se sont insurgés. « Il l’a invitée pour un truc particulier ou bien parce qu’il a le béguin pour elle » expliquait un cadre. « C’était pour parler Foot » s’est défendu Dany le Rouge « je trouvais ça drôle de faire des débats sur le foot ». Des (d)ébats sur le foot ? Avec Ribéry et Benzéma en Guest-stars, ce serait plus drôle encore.

Les Flèches nationales de BiBi.

Le Monde du 8 juillet nous rapporte la volonté du Chef de l’Etat de parier sur la « coupure estivale » pour enrayer l’Affaire Woerth. BiBi prendra bien quelques jours en août mais pas question de couper court, de couper sa parole ou de couper sa langue ensoleillée.

Eric Woerth (1).

Il serait «amaigri», «sous pression». Il aurait le «visage blême», les «traits tirés», serait «victime d’un torrent de haine». Le Chef de notre Etat l’aurait incité «à faire part de sa souffrance». Ce qui fut fait à TF1.

Le même jour, Chouchou est allé rendre visite aux malades de l’Hôpital de Brie-Comte-Robert en Seine et Marne. En âme charitable, l’ami Nicolas a surement du demander s’il y n’avait une petite place pour le souffrant Éric.

Eric Woerth, le Chamoniard (2).

La Tribune de Genève est allé enquêter sur le lieu de repos du couple Woerth, à Chamonix : un 60 m2 (sans vue sur le Mont-Blanc, au contraire Édouard Balladur, autre chamoniard). Le modeste appartement coûterait – selon estimation- quand même 300.000 euros.

Sophie Roselli, journaliste de la Tribune de Genève, maniant un certain humour-BiBi, finit ainsi son article sur notre Éric, très bon alpiniste : «L’Amoureux de la Grimpe doit souffrir de dévisser dans les sondages». Souffrir, toujours souffrir !

Finalement, l’Affaire Woerth ne sent pas le soufre mais la Souffrance !

Souffrance (bis).

Catherine Pégard, ex-journaleuse, conseillère de Chouchou, nous rapporte une confidence du Maitre : » Il faut bien réfléchir avant, on n’est pas au pouvoir pour être heureux » (JDD du 11 juillet). C’est vrai, Cathy : on est au Pouvoir pour souffrir, pour vivre dans la Douleur. Freud et Lacan l’ont assez écrit : Jouir, Souffrir, ça va souvent, très souvent ensemble.

Gérard Longuet.

Gérard Longuet réapparaît ces derniers temps sur la scène politique. Souvenons-nous de toutes les casseroles qu’il traîna derrière lui : ancien trésorier du Parti Républicain, il avait été mis en examen pour abus de bien sociaux, pour abus de confiance et pour infraction au financement des Partis politiques. BiBi a trouvé une des ses magnifiques envolées dans le Monde du 8 juillet : «Tout le monde doit être parfait. Le monde politique n’en est pas encore là».

Gérard connaît ses dossiers : il sait parfaitement de quoi il cause !

Alain Juppé.

BiBi a retrouvé aussi une perle ancienne du Maire de Bordeaux : «Je n’ai pas l’intention de me laisser mettre à la porte par les campagnes du Canard Enchaîné». Sur ce, il avait déménagé aussi sec, queue et tête basses, de son 181 mètres carrés de son appartement classé aux HLM d’un Paris tenu par l’ami Tibéri.

Hervé Gaymard.

Notre Expert en littérature avait lui aussi pronostiqué : «Je ne vais pas me laisser épingler comme un pigeon alors que je suis propre comme un sou neuf». Dix jours plus tard, Hervé le pigeon perdait ses plumes et quittait son poste de Ministre de l’Economie pour son nid savoyard.

Nadine Morano.

Madame préfère partir en guerre contre les «méthodes fascistes» de MédiaPart et perdre son temps à défendre l’ami Eric plutôt que de se rappeler ses promesses faites aux Handicapés (12 juin). La hausse programmée de l’Allocation d’Adulte Handicapé qui devait être de 4,5% sera seulement de 3%. L’UNAPEI s’indigne «du reniement des engagements  du Président de la République et de son gouvernement». Nadine ne défend qu’une seule famille d’handicapés : celle de l’UMP.

Copé confirme.

Copé vise 2017 et ne veut dorénavant qu’une chose : faire perdre Chouchou en 2012. Il se dit : « Mieux vaut un gouvernement de gauche dès aujourd’hui, ça me laissera le temps de me préparer et d’apparaître comme le Messie que la France ne manquera pas d’attendre ». C’est pour cette raison qu’il a repoussé une mesure-phare du projet de loi sur le « dialogue social » dans les petites entreprises, mesure défendue par Eric Woerth. L’entreprise Copé est vraiment une petite entreprise.

Nicolas Sarkozy, le Maître.

Allait-il parler à la TV ou non ? Un des proches de Chouchou, très agacé, a répondu que «Sarkozy est maître du Temps». En d’autres temps – pas si lointains – Claude Askolovitch du JDD félicitait son Ami Nicolas «maître du Monde ». Rien moins ! Cette fois-ci, c’est François Fillon qui nous lâche : «Nicolas Sarkozy est maître de son calendrier, maître de ses choix». Surtout maître de France 2 où il viendra, ce lundi 20h30, en maitre censé nous en maitre plein la vue.

Du racisme de l’intelligence envers les « Bleus ».

Zéro de moyenne ?

C’est entendu : il y a des problèmes plus importants que les défaites des footballeurs français mais il est une chose qui frappe BiBi, c’est l’insistance quasi-générale à se moquer du niveau intellectuel de ces footballeurs français, «traitres à la Nation». Étrange cette insistance unanime. Bizarre cette polarisation sur leur (supposée) ignorance crasse. Même les amis de BiBi s’y sont mis… Mais pas que.

Florilège.

Richard de Meudon la Forêt, premier auditeur du «Téléphone sonne» sur France Inter (lundi 28 juin), va plus loin. Il demande, plein de morgue, un «stage d’expression orale» pour rendre «compréhensible le discours des joueurs pour l’ensemble de la population française». Michel Cymès, médecin, animateur du Magazine de la Santé sur France Info, voudrait «soumettre les joueurs de l’Equipe de France à un test de QI».

Ces joueurs sont quasiment ravalés au rang de l’animalité : «Au pire, ce sont des bêtes solitaires et dangereuses» (Jean-François Pradeau, philosophe). Pas loin non plus d’être des décervelés : «Footeux capricieux et milliardaires» qui nous offrent des «prestations sans scrupule ni morale» (Serge Moati). Philippe Sollers y va aussi de son cynisme de dandy et évoque à leur propos un «festival de vulgarité et d’injures», de «disputes de petits chefs rapaces». Claude Askolovitch, lui, voit en eux «des enfants trop riches et trop gâtés» (a contrario, le JDD, journal où il écrit, offre à Michel Pébereau, grand patron, philosophe devant l’éternel, une rubrique sur la Science-Fiction sans sourciller).

Continuons : Denis Masseglia, président du CNOSF, lance que les « joueurs sont pour la plupart, déconnectés des réalités». BiBi avait relevé dans une de ses Flèches les louanges de Denis Masseglia par le Figaro : «Denis Masseglia veut faire rentrer le Monde de l’Economie dans le Sport sous forme de mécénat». Pas déconnecté des réalités, ce Monsieur. Est-il plus intelligent pour autant ?

Non seulement, le joueur de l’Équipe de France est ignare mais il ne travaille pas : « L’élève se trompe. Il n’a travaillé ni en CM2, ni en 6ième… et ainsi de suite jusqu’à la Terminale» (Guy Roux, Libération du 20 juin). Plus loin, l’éditorialiste s’en prend à ces joueurs gâtés en leur accolant le qualificatif d’«autistes», indécent qualificatif qui n’offusque personne.

Les Courtisans et les Ignares.

On a assisté à un défouloir généralisé non sur le pauvre jeu de cette équipe mais sur des attaques de personnes (ici sur leur cerveau – ou sur leur capital culturel pour parler bourdieusement). Étrange unanimité qui interroge BiBi. Ces Ignares en bleu seraient-ils des non-citoyens ? Faut-il qu’ils parlent le Langage de Cour pour avoir une existence agréée ?

Autres questions : n’y aurait-il pas derrière ces anathèmes et ces moqueries en-veux-tu en voilà, un racisme latent, insidieux, de la part de ceux qui se sentent d’une «essence supérieure ». Bourdieu caractérisait ce racisme de « racisme de l’intelligence » (lire son dernier chapitre de «Questions de Sociologie». Éditions de Minuit) distillé par ces Intellectuels-Censeurs.

La déferlante du Mépris.

A traiter l’autre – le Différent-de-Soi – de «con», on dit aussi (surtout) que l’on ne l’est pas soi-même. Que Ribéry fasse dix fautes de français pour s’exprimer, soit. Et alors ? Que certains joueurs aient eu des propos malheureux, des postures très critiquables, soit… mais faut-il  pour autant s’en moquer sans limites… eux qui n’ont pas le même capital culturel et scolaire que le «nôtre». Cette vision déferlante méprise extraordinairement les gens aux trajectoires sociales inédites et aux ascensions sociales fulgurantes (lire par exemple ce qui a été écrit sur celle du joueur emblématique qu’est Anelka, venu de Trappes et richissime à 18 ans).

Un déficit de pensée.

Derrière ce ressentiment brutal envers ces « illettrés» qui ont quand même «réussi», derrière ces dépits rageurs contre ces «enfants gâtés» ou contre ces «caïds immatures» issus évidemment des éternelles «classes dangereuses», BiBi y voit plutôt un… dangereux déficit de pensée.

JDD : Journal de Propaganda.

BiBi revient à ses premières amours : la lecture du canard de l’ami Claude Askolovitch. En en détaillant les  pages dominicales, il reste toujours un peu plus abasourdi face à l’ampleur de la Propaganda du Journal de Frère Lagardère.

Qu’on en juge :

Pages 2 et 3 : c’est François Fillon que Nicolas Prissette encense en Père-Courage. Pire : le Journaleux nous assène – comme une évidence – que, sur les Retraites, le Pouvoir serait dans un débat très démocratique et très contradictoire. Il tente de nous persuader que le message de Fillon s’adresse «à l’opinion mais aussi…à l’Elysée»… comme si Fillon et Chouchou ne menaient pas de concert cette «Réforme» d’importance, clé de voûte de la seconde partie du Quinquennat. Bien entendu, cet « aveuglement » du Boy de Lagardère devant la répartition stratégique des tâches est là pour nous faire avaler la pilule de la Retraite à 62-63 ans et les mesures drastiques qui vont suivre.

Nicolas Prissette nous invente donc à peu de frais une pseudo-contestation, une lutte interne qu’il y aurait entre – défense de rire – l’aile «libérale» de Fillon-Copé et l’aile «sociale» de Raymond Soubie.

Avantages de cette manœuvre idéologique, camouflage de la Solidarité de caste des Puissants :

  1. Nous faire oublier l’existence de ceux qui contestent ou contesteront le 24 juin dans la rue et aider Chouchou à ce que le scénario « à la 1995 » ne se reproduise pas. Eternelle peur des Possédants face aux mouvements sociaux et au Peuple qui gronde.
  2. Faire apparaître Nicolas Sarkozy comme le Juge Suprême, pacificateur et rassembleur.
  3. Montrer au nouveau boss (Olivier Jay) que le Quatuor de choc 2012 (Prissette, Askolovitch, Valdiguié et Marie Quenet) est fin prêt pour épauler le «frère» d’Arnaud Lagardère pour la Campagne 2012.

Même page en éditorial : c’est un Claude Askolovitch fasciné qui repasse la brosse à reluire au Camarade Fillon qui, «concret», «parle au moins d’un sujet authentique (les retraites)». Dans ce même article, l’ami Claude ne cesse, lui, de parler concrètement d’un sujet authentique qui semble beaucoup le (pré)occuper. BiBi veut parler de ce «Lies H. le grand bandit nantais « polygame » (Pourquoi rappeler à chaque fois son identité ?). Par contre, Monsieur Claude n’a pas un seul mot, un seul,un seul, sur Brice Hortefeux, premier Ministre de l’Intérieur condamné par la Justice pour racisme. Sujet probablement pas authentique du tout et pas concret du tout pour notre cher Claude.

Page 4 : une rencontre-portrait avec le flic pro-Sarkozy, Christian Lambert qui se prépare pour 2012.

Pleine page 6 : interview de Michèle Alliot-Marie.

Page 7 : Christine Boutin remplit les quatre colonnes.

Page 10 à l’international : plaidoyer pro-domo du gentil Chouchou face à la méchante Merkel.

Page 12 : c’est le tour des mesures Hortefeux (sans rappel de sa «condamnation»).

Page 27 (Sports) : les états d’âme de Roselyne Bachelot.

Le journal tire à ses derniers feuillets. On croit être sorti de la Propaganda mais non : en avant-dernière page, rubrique Télévision, on a droit à un éloge de l’émission de FR3 programmée mercredi («Vue du Ciel…»). Le réalisateur ? Le grand bricoleur écologiste Yann-Arthus Bertrand, celui-là même qui, il y a quelques mois dans le même JDD, se vantait de tutoyer son grand ami. Le grand pote de Yann ? Mais bon sang mais c’est bien sûr : Nicolas de l’Élysée.