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Elysée, 16 décembre au soir : le Dîner de cons.

Une fois de plus, le Pouvoir macroniste se ridiculise. On pourrait ne pas finir d’en rire avec Macron diagnostiqué à la Covid 19. Mais le rire se fige très vite : c’est que ce sont les Français qui sont malades. Malades de sa politique. Malades de sa Réforme des retraites remise à nouveau sur le tapis. Malades de son refus d’augmenter le SMIC. Malades, blessés à mort par ses violences policieres démultipliéees, par les arrestations en masse de simples Citoyens innocents. On pourrait rire devant le ruban des obscénités de la Macronie et de sa punition divine d’être cloué au lit une semaine mais l’écho de tous ces agissements ne me porte ni au rire, ni même au sarcasme mais à la rage et à la lutte, poings serrés, poings tendus.

Tous les jours, tous les moyens médiatiques sont au service de la Propagande. Des logos sur les écrans (celui de France 2 : «Restez Prudents») aux annonces des conseils Gouv.fr dans les  radios privées et publiques, rien ne nous est épargné. Tout discours critique est irrémédiablement relégué au dernier rang quand… il peut s’y tenir et quand il n’est pas purement et simplement censuré.

A propos des vaccins – sur lesquels on peut s’interroger légitimement puisqu’on ne sait pas quels en seront les effets secondaires à long terme – voilà qu’une députée UDI (Valérie Six) lance l’idée d’un Passeport Vert. Une idée qui cache la plus horrible des fictions. Tu voudras entrer dans un magasin, te faire soigner les dents, t’inscrire à l’Auto-école ou en salle de musculation, tu voudras faire une promenade en forêt avec tes gosses, assister à un match, dormir à l’hôtel, qu’il te faudra présenter ton «passeport vert». Façon anti-démocratique portée à un degré jamais vu. Ainsi faut-il s’attendre – si nous ne sommes pas vigilants – à voir le Pouvoir manœuvrer ainsi pour contourner la trop explosive contrainte de rendre obligatoire toute vaccination.

Donc, ce matin, les Français ont appris que leur Président est touché par la Covid19… et que cette nouvelle se double de cette ahurissante annonce :  la veille, le Gourou LREM a dîné en compagnie de dix de ses groupies (tous des hommes… Les femmes en cuisine ?). Imagine t-on l’avant-dîner ? Ben oui, perso, je l’ai même «rêvé» ici en vignette caricaturale.

Les 9 Courtisans et le Maître
(avant le Dîner de Cons)

S’il y en a qui restent sur le Chiffre de Dix à table, chiffre dont on sait que Castex le réduisait solemnellement à Six, j’ai essayé personnellement de m’arrêter plutôt sur le nombre… des repris de Justice, tous invités à la table d’hier soir. J’y vois le Bayrou Gate, Thierry Solère et ses mises en examen, Richard Ferrand et son Affaire des Mutuelles de Bretagne, Alexis Kohler et ses soupçons de prise illégale d’intérêts, Jean Castex et son enquête préliminaire interrompue. Sans parler du passé douteux de Castaner et des tractations souterraines de Séjourné. Une belle brochette au menu élyséen, non ? Et trop à compter : mes dix doigts ne suffiraient pas.

Table pas prévue
au Budget élyséen.

Tous ces j’menfoutistes de la table élyséenne n’ont cessé de nous donner des conseils, de vouloir mettre au piquet les mauvais élèves, indociles que nous serions. Que vont-ils venir nous dire dans les micros de leurs radios et sur leurs Chaines de la Honte pour justifier le malheureux malheur de leur Maître ? Comment pourrait-on leur donner blanc-seing lorsque nous les avons entendus dire ceci, avec leur morgue de Dominants, avec leur épouvantable suffisance.

« Le meilleur moyen de soulager l’hopital, c’est de ne pas tomber malade » (Jean Castex)

« Le masque en ville, ça ne sert à rien » (Edouard Philippe)

« Il ne suffit pas d’avoir peur, d’être en colère, il faut aussi faire attention. Car si vous madame Bécard, si vous, monsieur Baddou ou moi-même, nous sommes malades demain c’est parce qu’à un moment donné, nous n’aurons pas fait aussi attention que nécessaire » (Richard Ferrand).

En attendant d’entendre les Valets médiatiques de la Macronie lâcher leurs psaumes, on peut toujours rire de la Tyrannie de ces Bouffons. Voilà un relévé sur Twitter qui dit l’essentiel avec humour rageur : «Bon, de toute façon, ça va être très simple de retracer les cas contacts puisque tous les gens du gouvernement et des entourages ont TOUS installé TousAntiCovid, non ?»

Ou sourire à mon tweet : « Macron et sa Covid19 : 4 causes. 1. C’est la faute à Mélenchon. 2. C’est la faute à l’ultra-gauche 3. C’est la faute aux réseaux sociaux. 4. C’est la faute à Didier Raoult »

Et encore se gausser de ceux de ce pôv’ Renaud Pila de LCI (La Chaîne Immonde) qui tente de nous convaincre – en prenant ses désirs élyséens pour la réalité – que «la crainte du vaccin chez les Français va fondre comme neige au soleil dès l’enclenchement des vaccinations et du bouche à oreille». Un Renaud Pila qui tente de nous rassurer avec un de ces milliers de sondages à la con des Officines macronistes à la con : «Sondage Elabe ce matin, 38% des Français prêts à se faire vacciner, en hausse de 4 points». Et qui, plus inquiétant, se range du côté de Twitter et de ses menaces : «Twitter va exiger le retrait des publications mensongères sur les vaccins contre le Covid à partir de la semaine prochaine». Inquiétant Twitter. Inquiétant Renaud Pila qui, ne mettant pas de guillemets à mensongère, entérine la mesure de censure du réseau social. Vous avez dit Chien de Garde ?

Mes rages 2019. (Lettre au Père Noël).

Cher Père Noël,

Je sais que jamais on ne vous verra vous mettre en colère. Ou pire encore : vous consumer de rage. Vous voir l’écume aux lèvres, poings serrés, éructant, bondissant comme un fauve sur les enfants qui vous attendent, enragé comme jamais, on ne verra jamais ça chez vous. Mais perso, ces moments de rage, j’en ai traversés beaucoup en cette année 2019. Sachez pourtant que je ne les regrette pas du tout et que je ne m’en excuse pas. Dominer ses faiblesses, on peut en rêver mais que voulez-vous, cher Père Noël, je ne crois pas en la Paix sur cette terre. Ni extérieure, ni intérieure.

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Moment de rage donc contre ces Grandes Gueules de Radio Monte-Carlo, patronnées par Drahi, payées par l’argent de l’évasion fiscale sur lequel les charognards de Truchot, de Marschall, de Zohra Bitan et consorts font silence.

Contre le Service Politique de l’Afp et de son Directeur affichant sans regret l’image d’un Macron triomphant sur son compte Twitter. Rage contre les obscénités hebdomadaires du Point et les Unes du Journal Du Dimanche.

Rage contre la Kommandantur de nos radios publiques qui ont installé des Chiens de Garde aux Niches d’entrée de l’info politique. Je parle ici des éditocrates, des rubricards, des journaleux et journaleuses de nos stations. Mais rage surtout contre les grandes chefferies qui, dans l’ombre, téléguident leurs annonces macronistes et détruisent nos Ondes par leurs projets obscènes : de Vincent Giret de franceinfo à Sibyle Veil, directrice sarko-macroniste de Radio France.

Moment de rage contre les loulous des Decodeurs du Monde et les Checknewsfr de Liberation qui se pavanent en débusqueurs de fakenews, en champions de l’Objectivité se glorifiant – au nom certainement de la liberté de la Presse et de l’Information – d’être inféodés à FaceBook qui leur verse 245.000 dollars par an. Combien le montant de leurs soumissions en 2019 ? A quand une réponse sur Edouard Philippe, sa femme placée à Science-Po Paris ? Chutt… Omerta.

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Rage contre les instigateurs du LOL, toujours en course, toujours en place. Rage contre les signataires 2009 qui ont défendu Polanski et qui se taisent, se terrent aujourd’hui. Rage contre les circuits du petit monde littéraire parisien des Années 70-80 qui a encensé Gabriel Matzneff, pollueurs littéraires toujours en action aujourd’hui. De BHL à Sollers, de Josyane Savigneau («Le Monde Des Livres») à Pivot («Apostrophes»)

Rage contre la quasi-indifférence sur Julian Assange, sur Françoise Nicolas et sur tous les lanceurs d’alerte qui sont comme des phares qui éclairent et qui nous enseignent le courage à toute épreuve.

Rage contre Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Renaud et tous ces artistes (ils le sont) qui – case d’arrération mentale et politique accrochée à eux comme du lichen à la pierre – voient en Macron un homme intelligent, cultivé, sans alternative possible.

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Rage quotidienne contre les violences policières quotidiennes. Rage contre l’impunité des forces de l’Ordre, de la BAC, contre ces décisions de justice qui condamnent des innocents et rage contre les gardes à vue ahurissantes. Rage encore contre les enquêtes bâtardes sur le décès de Zineb Redouane de Marseille et celui de Steve Maia Caniço de Nantes.


Rage contre l’Afp (bis), Le Monde et la quasi-totalité des Médias annonçant « l’essoufflement » du Mouvement des gilets jaunes dès novembre 2018. Comme ils annonceront – ici sarcasme au plus haut point – la magnifique arrestation de Dupont de Ligonnès.

Rage contre Ruth Elkrief insultant de «comédien» Xavier Mathieu parlant politique en débat sur les gilets jaunes. Rage contre les charognards Pascal Praud, Frédéric Haziza et Thomas Misrachi. Ce dernier désignant à l’antenne – sans complexe aucun – la porte à un gilet jaune.

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Rage contre ces experts-politologues-sondeurs omniprésents dans les poubelles TV-Radios : Jérôme Fourquet, Bruno Jeudy, Roland Cayrol, Jean-Michel Aphatie, Jean Garrigues, Yves Calvi, Bruce Toussaint, Thomas Legrand, Apolline de Malherbe, Laurent Delahousse, François Lenglet, Dominique Seux. Et contre ces émissions fabriquées par Lagardère (C’est Dans l’Air) ou par les amis de Niel (C’est A Vous).

Rage contre Castaner, Delevoye, immonde truand-girouette, contre Pietraszewski qui joue la violence contre une salariée d’Auchan qui s’était trompée de 80 centimes d’euros dans son compte de caisse. Castaner, Delevoye, Pietrazewski : le Trio 2019.

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Je sais qu’après cette lettre que je t’adresse pour conter toutes mes rages 2019, tout va aller vers un apaisement personnel. Car c’est vrai que l’écriture apaise. La première maitresse d’école dont je me souviens me disait qu’en écrivant 50 fois « je suis en colère » sur une page blanche, la colère finissait par tomber. Rage, rage, rage, rage, je suis en rage, je suis en rage, je suis en rage.

Je relis ma lettre et bien voilà : je ne suis pas loin de cinquante fois.

Alors, bonne fin d’année quand-même, Père Noël. Et plein de belles choses aussi à ceux et celles qui nous ont suivis tout au long de cette année de luttes 2019.

Let’s Tweet Again.

Un petit relevé des tweets de la quinzaine.

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Bouteflika ne se représentera pas. Une bonne chose : c’est le résultat des manifestations inédites en Algérie. Bien sur, tout n’est pas réglé mais permettez que je m’en réjouisse et que je sois en léger désaccord avec ceux/celles qui disent se méfier en restant sur la réserve. Tout recul obtenu grace à la lutte collective élève le niveau de conscience du populo, fait aussi entrer dans le combat des couches sociales jusqu’ici silencieuses. Cette avancée restera dans la mémoire du peuple algérien. Tout comme ici les luttes et les manifestations hebdomadaires des gilets jaunes. Et de cela, les Medias dominants français ne veulent surtout pas en parler et en entendre parler.

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Il y a 8 ans, Fukushima. Célébrons cet anniversaire.

Restons encore au Japon avec le Camarade de Renault, Carlos Goshn. Son avocat, voulant que la sortie de prison se fasse en catimini, eut l’idée que le Boss se déguise en… ouvrier. Voilà qui a motivé ce tweet.

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L’affaire Tapie arrive enfin sur le marché de la Justice. Ici, je me suis souvenu de cet entrefilet du Canard Enchaîné qui parlait de ce Noël 2006 au Dorint Atlantic Hotel d’Agadir (Maroc) où Tapie, André Guelfi, Hortefeux et JF Copé s’étaient réunis pour causer Crédit Lyonnais. 2006!

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Les émissions ( C’est Dans l’Air et C’est à Vous) sont des carrefours obligés pour entendre causer Politique à la TV. Nul besoin pour moi d’écouter ces professeurs/sondeurs/editocrates libéraux autour de Caroline Roux, d’Ali Baddou ou d’Annie-Elisabeth Lemoine. La pensée Unique, on connaît. Par contre ce qu’on connait moins et qu’il me faut répéter à longueur de tweets, c’est leur sponsors sur lesquels ils se taisent bien entendu. Lagardère pour C’est Dans l’Air et Niel/Pigasse pour C’est A Vous.

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Sur les radios, c’est la même chose. Alors, répétons (Oui, oui, c’est notre Propagande à nous !) : Sibyle Veil, patronne de Radio-France est une sarko-macroniste, Vincent Giret, directeur de France-Info en est un autre (voir ses tweets pendant la Campagne présidentielle 2017). Ces groupies de Macron utilisent notre argent – via redevance – pour signer des contrats dont sont exclus nombre de titres de Presse et d’entreprises. Une fois encore, on ferme la porte à la diversité, à la Démocratie.

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Un mot, un tweet, sur les incroyables agissements de la Police de Macron / Castaner.

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Une nouvelle passée inaperçue de la part de la Cellule d’Investigation de France Inter, si prompte à sauter sur Mélenchon. Silence de Mediapart (Plenel se vengeant de Denis Robert ?). Voilà donc cet entrefilet posté sur le FaceBook de Denis Robert (dont je vous conseille le livre « Les Prédateurs »). De quoi pourtant aller enquêter, non ?

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La vie ne saurait être vivante et belle sans un peu d’humour (politique).

… et, bien sur, comment ne pas finir avec un brin de poésie ? De ce brin qui célèbre ici magnifiquement – envers et contre tout – le rire.

Le Présent coloré : gilets jaunes, blouses blanches et tempes grises.

«Ceux à gauche qui pensent qu’ils ne feront la révolution qu’avec un peuple révolutionnaire constitué de leurs exacts semblables attendront la révolution longtemps». Judicieuce incise de Frédéric Lordon dans son entretien chez Ballast.

Sur une seconde analyse, je signalerai la réflexion de Serge Faubert de Le Media TV qui voit les gilets jaunes en couleurs bariolées et qui résume l’appréciation de ce Mouvement par les Dominants en trois mots : «mépris de classe». (Ici)

Enfin, j’ajouterai cette pensée de Montaigne qu’on pourrait tirer du côté de la morale individuelle mais que j’élargirai du côté du Politique. Gens de rien contre gens de biens.

C’est que le penchant-BiBi, c’est le côté du conflit, le côté de la lutte des uns contre d’autres, le côté de l’analyse structurelle que certains résument bien en ces trois mots : lutte des classesEt de cette lutte des classes, la période présente en est toute colorée. Blouses blanches, gilets jaunes, écharpe rouge (celle de Barbier), chemise blanche BHL, Résistance verte, tempes grises des retraités.