Ce qui frappe dans les discours tenus sur Laurence Ferrari, c’est l’accumulation des adjectifs pour la qualifier. Passons sur les jeux de mots aussi lourds qu’une Ferrari est légère, soupirons aux métaphores machistes qui associent Laurence à la Marque mythique et examinons en détail tout ce discours tenu et retenu sur notre brillante Présentatrice. BiBi pense que des femmes comme celle-là, on n’en trouve nulle part, y compris au Paradis. Même ses défauts sont de qualité.
« Bosseuse », « déterminée », « ambitieuse », « courageuse », « simple », « proche des gens », « gentille », « drôle », « pleine de vie » disent d’elle ses amis et ses proches collaborateurs. Carlos Gomez du JDD, qui n’en peut plus d’essayer de suivre le bolide, nous la présente ainsi dans un pot-pourri : « Une tornade blonde », « Blonde impulsive au patronyme vrombissant » « pianiste éclairée », « toujours partante ». Elle « a un nez très sûr », « plus journaliste que beaucoup d’entre nous » (Emmanuel Chain) « Cocktail d’autorité et de séduction », d’humilité et d’énorme ambition, elle a du « charisme » et elle travaille « plus que personne » (Jean-Claude Dassier). Elle est encore d’une « exceptionnelle photogénie ». Ambassadrice humanitaire, elle est aussi une femme « impertinente » qui « prend des risques ». Même Libé n’est pas en reste, Laurence a « la voix claire et nette » mais le journal rigole (ouf !) de son « impertinence » ! Pitié ! Pitié ! s’écrie BiBi estomaqué, éberlué, saoulé par tant de majesté et d’envergure, n’en jetez plus !
Il y a donc ce que Laurence nous montre et il y a ce qui ne doit pas remonter en surface.
Premier accroc : le papa…