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Pierre Bergé et ses Moutons.

 

Pierre Bergé et ses amis.

Ecrire sur Pierre Bergé, tracer son itinéraire, émettre une opinion désagréable sur le bonhomme, ça ne se fait pas. Dans le champ médiatique, BiBi n’a pas trouvé l’ombre d’une critique. Sur le Net aussi. Pourquoi ? Mystère. A croire que ses réseaux sont solides, bien installés et bien intimidants. A croire aussi que toute critique risque d’attirer les foudres et les représailles du bonhomme. Mais vous n’êtes pas obligés de croire BiBi.

Pierre Bergé est un homme qui a fait des choix souvent désastreux sur le plan strictement politique. BiBi a cette désagréable impression que le bonhomme a toujours misé sur de bien mauvais moutons.

Il y a longtemps, Pierre Bergé avait jeté son dévolu sur Laurent Fabius mais ce dernier fut banni à la suite de son Non européen. Il s’enticha ensuite du Camarade Julien Dray à qui il prêta la coquette somme de deux millions d’euros pour l’achat d’un appartement parisien et qu’il soutint dans son noyautage de SOS Racisme. Mais là aussi, Bergé fut en retard du cadran politique et laissera – sans regrets- l’animal Julien se laisser tondre dans le bercail socialiste.

Qu’on se le dise, Monsieur Bergé est un socialiste, un socialiste mitterrandien de la première et dernière heure (enfin pas le Mitterrand décoré de la Francisque), un socialiste dont la fortune personnelle dépasse les quelques 400 millions d’euros. Sans compter les bénéfices de ses dernières ventes récentes.

Aujourd’hui, le Grand Mécène se tourne vers les jeunes loups du PS, quadragénaires déguisés en moutons. Voyons leurs chances respectives.

1. Il y a celui qui est à la traine : Benoit Hamon. Ce jeune cadre dynamique s’est fait, lui aussi, tondre la laine et n’a plus aucun espoir d’être au chaud pour l’hiver. C’est que, tout benoitement, il avait dit beaucoup de mal du Neveu de François. Sacrilège irréparable et impardonnable pour le cœur de Pierre.

2. Pierre Bergé ne parle plus guère de la bergère du Poitou. Ségolène Royal, dites-vous ? Mais comment ça s’écrit Ségolaine ?

3. Les moutons de Panurge sont donc au nombre de trois : Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Vincent Peillon. Le grand débat à venir se fera certainement dans les rubriques de Libération chez qui Pierre Bergé a placé quelques écots (500000 euros) pour renflouer le journal. Notre généreux donateur donne d’ailleurs à droite et à gauche sans compter. Si on savait les dessous de ses affaires, on pourrait peut-être découvrir que ses largesses vont très, très loin. Mais en ce Monde indéchiffrable de la Finance et des Médias, il ne faut s’étonner de rien. Il y a bien longtemps, de méchantes langues susurraient que le Père d’Arnaud (ce cher Jean-Luc Lagardère) avait misé des billes dans le Capital de l’Humanité. Des méchantes langues vraiment.

     CARRRRLA

Mais revenons à nos moutons : Bergé prépare l’Avenir sans vraiment un désir… d’avenir. Il s’en prend soudainement au Téléthon avec pertes et fracas médiatiques au moment même où le Pouvoir, lui, s’en prend à la contribution française d’Unitaid, au moment même où Madame Martinez, députée UMP, en accord avec Grégoire Verdeaux (Conseiller Com de Carla), parlent de réduire le budget de l’ONU-Sida pour le confier à Qui-Vous-Savez. Comme le soulignent les journaux depuis la rencontre du premier décembre, Pierre et Carlita sont redevenus amis mais sur quoi repose désormais leur nouvelle entente cordiale ?  Mystère et boule de gomme.

Reste que ce Bergé a beaucoup de travail : pendant qu’il admire cette autre bergère (Carlita) sur sa droite, il compte (sur) ses moutons sur sa «gauche».

Tempête dans un Verdeaux ? (3)

Tempêteeeeeeeee

Une fois embauché à l’Elysée, le Petit Greg va s’activer : un voyage au Burkina-Faso (il invite une journaliste d’Elle qui alimente la conversation dans l’avion : «Qui est le meilleur des James Bond ?». Pour Carla, c’est… Sean Connery) et une phrase historique qui fait du bruit («Carla a inspiré Michelle Obama pour ce qui touche à l’Humanitaire!»)

Notre Troisième Couteau fut une sacrée fourchette puisqu’il fut récompensé en passant – en moins de 6 mois – de la Toque de «Conseiller Humanitaire» à celle de Grand «Chef adjoint de Cabinet». Bel itinéraire certes mais les derniers plats qu’il concocte pour le Menu présidentiel des dernières semaines manquent de sel (mais pas de piquant). Grégoire va apprendre que c’est la Stratégie des Hautes Sphères qui commande et il semble qu’il y a eu plus qu’une petite tempête autour de ce Verdeaux (surtout entre New York et Paris).

Les deux Voyages à New York lui seront d’ailleurs inoubliables.

Le petit Conseiller va imposer Carla au Concert de Radio City à New York (le 18 juillet 2009) en hommage à Mandela. Chouchou et Greg seront les seuls dans la salle à applaudir frénétiquement Chochotte. Pour le second voyage, ce sera moins folichon. Difficile en effet de calmer la nervosité de Chouchou. En France, c’est Villepin qui se dresse sur ses ergots et c’est Chouchou, excédé, qui le déclare «coupable» devant les caméras de Télé. Au sortir d’un tête à tête avec le Secrétaire de l’ONU, Chouchou va piquer trois grosses colères : engueulade contre Kouchner, engueulade sur Chabot Arlette et une troisième, carabinée, sur Greg Verdeaux, ce qui finira de gâcher à tout le monde de si prometteuses soirées new yorkaises. La «HoneyMoon» avec Greg serait-elle terminée ?

Rappelons que Grégoire est un des rares Auvergnats (est-ce lui dont parlait Brice à Biarritz ?) présent dans les bordures du Pouvoir. D’après le journal 20 Minutes, il semble se confirmer que la colère de Chouchou n’est pas tombée et qu’il ne porte plus l’Empoté auvergnat dans son cœur. Il lui aurait demandé de tenir Carla éloignée de la Scène politique pendant un certain temps (du moins jusqu’aux Régionales de mars 2010). Déjà poursuivi par Brice (comme tout Auvergnat qui se respecte), voilà notre petit Conseiller sur le carnet de surveillance de Chouchou avec un sérieux avertissement. Va-t-il devoir changer de cour d’école ?

Les prochains mois vont être décisifs car la Stratégie de Com de Chochotte va prendre plusieurs virages difficiles à négocier. Les Français sont polarisés par le Pouvoir d’Achat, par le chômdu et les attaques contre la Protection sociale. Aussi, on ferme la porte du Politique pour Carla pour concentrer les Médias sur son… Cinéma (on choisit Woody Allen plutôt que Polanski très pris en ce moment), sur son aide aux Adolescents non karchérisés de banlieue (grâce à la Fondation de France) et on met le volume à plein tube sur la Chanson : un direct sur Canal Plus avec l’illustre inconnu Harry Connick Jr (Attention : pas «Commick» !), un direct sur M6 le 18 décembre etc.

Carlita, qui se languit de ne pouvoir faire partager sa voix extraordinaire, a surement lu à la lettre les conseils de son Amie italienne « reçue » par BiBi. Elle revient à la Chanson(nette).

L’Humanitaire est relégué pour un temps en toute dernière préoccupation. Pour un temps seulement, car l’Humanitaire demeure la clé de voûte de notre Dame Patronnesse. Dans cette stratégie, la JMS, Journée Mondiale du Sida (premier décembre), se veut être un dernier point d’orgue de cette merveilleuse année 2009.

Merveilleuse ? ça dépend pour qui car, dans le champ de l’Humanitaire, ça rue dans les brancards. En cette année 2009, UNITAID a vu une baisse de 30% de la contribution française. Cette situation désastreuse sera dénoncée par Act Up Paris, Sidaction, Aides, Avocats pour la santé dans le Monde, Solthis et Solidarité Sida dans une lettre du 24 septembre 2009 à Chouchou, muet jusqu’à aujourd’hui (Lire la protestation extrait 1)

C’est que nous sommes dans le Monde compliqué des Affaires. BiBi – avec l’aide des outils de Pierre Bourdieu –  fait trois constats.

1. Dans le Champ spécifique de l’Humanitaire, on est comme en tout champ : la concurrence y est féroce.

2. UNITAID, né de la Chiraquie, voit son budget amputé par Greg de 50 millions d’Euros. La députée Henriette Martinez, 3 mois après «un échange prolongé» avec Greg (son vieil ami), dépose une proposition de loi visant à récupérer 15 millions d’Euros dans le budget de l’ONU Sida «afin de permettre aux acteurs français [de l’aide humanitaire] d’être plus visibles sur la scène internationale».

3. Ajoutons qu’entre champagne et petits fours, on a célébré avec faste la fondation d’une Charity à l’Hôtel Carlyle pour y faire des collectes. Comme le dit justement Carla au Grand Journal du 23 novembre à propos de tout à fait autre chose  (La main d’Henry) : «il y a des règles à respecter, et pas vu, pas pris» !
On serait presque dans la théorie des Vases communicants des Entreprises du CAC 40 : quand une Affaire monte en flèche, les autres valeurs sont vraiment à la baisse. (2).

Il est cependant à craindre que Greg ne soit pris en… grippe. Mais ces jeunes loups ont de la ressource : Greg pourra toujours demander à Roselyne Bachelot s’il n’y a pas une place pour lui dans les Services Hospitaliers. Il pourra ainsi se pencher au chevet d’une France à l’agonie et soigner tous les citoyens – et surtout les citoyennes – malades du Sarkozysme.

Sources : Elle, Figaro.fr, Tribune.fr, Grazia, New York Times, Vogue, Le Dauphiné, 20 Minutes. Photo : Paris-Match

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(1)  « C’est avec consternation que nous apprenons aujourd’hui que la contribution de la France à UNITAID diminuerait de 30 % en 2009 par rapport à 2008 (110 millions d’euros au lieu de 160), diminution qui ne peut pas s’expliquer par le déclin qu’a connu le trafic aérien de et vers la France. Ce chiffre implique une baisse de 25 % des ressources totales d’UNITAID pour 2009 ».Lettre d’Act-Up et Sidaction.

(2) Henriette Martinez se proposait en effet de réserver 5% de la cotisation annuelle de la France au Fonds mondial de lutte contre le sida pour financer des… ONG françaises. « Le montant financier ainsi dégagé (15 millions d’euros) serait mis à disposition des «opérateurs français » (programme Esther, Croix Rouge et ONG) » déclarent conjointement Aides et Sidaction dans leur lettre du 27 octobre dernier. Euh… ONG ? Vous avez dit ONG ? Suivez le regard de BiBi plein de Charity

 

Les Aventures de G.Verdeaux, copain de Carla (2).

La Présidente (2)

Pour notre Bon Serviteur, âgé aujourd’hui de 38 ans (même génération que Carla), tout commença à la Présentation Notre-Dame de Saint-Flour. Tout continua par la Faculté de Droit de Clermont, avec séjour d’un an dans l’Etat de l’Oklahoma lui permettant de renouer avec les Salers, bêtes à cornes de son pays natal, et avec les chemises à carreaux country de son enfance. Tout s’acheva au terne terminus de l’IEP Sciences-Po de Paris, temps qu’il mit à profit pour nouer d’importantes relations (Michel Barnier en tête).

Lorsque notre Très petit Caporal en sortit, ce fut un temps d’hésitations. Notre jeune diplômé voulut s’aventurer sur le terrain électoral (Municipales 2001) affublé de l’étiquette RPR. Mais à Conflans-Saint-Honorine, le jeune parachuté de 26 ans se heurta au clan du RPF de Charles Pasqua et de Jacques Myard. Greg trouva son salut dans la fuite, retrouvant son camarade, le distingué Michel Barnier, Ministre des affaires Etrangères, copie conforme de l’arrogant Villepin (Voir photo de l’article). En avant alors pour les périples européens (Genève, Bruxelles, Budapest etc), les voyages sénatoriaux et ministériels ! Mais… patatras ! Le premier couac fut sérieux et sans appel : Barnier le Ministre fut mis sur siège éjectable (et Greg avec) suite à la lamentable Opération des otages sur les plages libanaises.

Comme son illustre modèle, Greg connut alors l’Exil. Ce ne fut pas celui de l’Île d’Elbe mais celui de Manhattan où il devint un obscur préposé de l’ONU. Là, il se mit au boulot, réussissant à devenir un expert de la Transmission du HIV. Rongeant son frein dans les Galeries d’Art, bouffi de cet orgueil qu’on ne rencontre que chez les Assoiffés de Pouvoir, il resta quelques trois ans en exil, non sans se prévaloir auprès des jeunes filles américaines d’une future et hypothétiquement exceptionnelle carrière. Habitant un très joli coin du Bronx, le Troisième Couteau avait quand même un peu de mal à faire voir et valoir son arme. Il décida alors de revenir à la Vie parisienne.

Et là, il va trouver un brave French Doctor, non, non pas notre Nanard de Kouchner, mais le bon Douste-Blazy qui fait de lui le Dir Com’ émérite d’UNITAID. (1)

Mais rapidement, dans les locaux de Genève, notre pôvre Greg s’ennuie ferme même avec ce titre de «Directeur de la Stratégie, des Finances et de la Com d’Unitaid». Les rives du Léman ne l’enthousiasment guère. Cette Association qui est une facilité internationale d’achats de médicaments est pourtant dans une période faste mais l’arrivée de Chochotte au Palais va tout bouleverser et va subitement décupler les ambitions du Troisième couteau.

Allez ouste Douste !

Greg, lui, ne se pose pas de questions : il rejoint la Capitale en criant : «A nous deux Paris !»

Nous sommes donc début 2007 : Nicolas Sarkozy fête son anniversaire autour de la table de Séguéla. Le voilà en transes devant la Future First Lady. Elle est belle, belle, belle mais il faudra songer à l’occuper sitôt le Mariage prononcé. On ne peut lui faire faire de la Propagande à la façon «Bernadette» trop marquée «France profonde». Avec Carla, on est à moitié dans l’Italie : une Opération de Com de longue haleine et trop frenchy est hors de question.

On chuchote alors dans le sérail, on échafaude des plans avec Monsieur Raymond Soubie, avec Claude Guéant et avec Henri Guaino, on délibère et on tombe d’accord sur une idée géniale. Chacun la devine et chacun de lâcher, à l’instar du vieux Commissaire Bourrel : «Mais bon sang, mais c’est bien sûr !»

L’accord du Pool portera à l’unanimité sur l’Occupation et la Préoccupation humanitaires. Oui, oui, c’est très très très bon ça, mais où trouver l’Oiseau rare qui connaît bien la Musique ? Simple : il n’y a qu’à aller fourrager chez Unitaid, cette Association née de la Chiraquie (et proche de Villepin ?). Il n’y a qu’à aller tranquillement débaucher ce jeune loup prénommé Greg-le-Millionaire, ex-avant centre de Saint-Flour. Ce dernier a toujours rêvé d’être un obscur Conseiller des Grands. De plus, c’est un parfait spécialiste de la Malaria, un Grand connaisseur du Sida, du Paludisme et de la Fièvre vénézuélienne. Autre bonus : il ne ressemble en rien à un «Tombeur de ces Dames» (comme l’a été un certain Richard Attias).

La Task Force One est prête. Exécution ! (… A suivre 3).

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(1) Pour en savoir plus sur UNITAID qui n’est pas la première venue, voir l’article du Figaro du 2 mars 2008. Rappelons qu’une taxe minime prélevée sur les billets d’avion permet de recueillir en moyenne un pactole pas minime du tout, soit 438.000 euros… par jour ! (Chiffres donnés par le Figaro).

Grégoire Verdeaux, l’Auvergnat de la Maison Carla (1).

La Présidente et son conseiller

BiBi aime bien esquisser des portraits. Surtout ceux qui passent, repassent, défilent dans les Allées du Pouvoir. En se penchant sur ce Microcosme, il a découvert toute une flopée de Courtisans qui se croisent, s’enhardissent, se tournent le dos, se haïssent, s’allient, se réconcilient. Tous mus par l’intérêt supérieur de l’Etat, l’Etat étant ici le Représentant des Forces économiques supérieures, l’Etat étant ici le Personnel politique solidaire.

BiBi examinera à la loupe un de ces jeunes loulous, sortis du sérail des Grandes Ecoles, petit protégé de la Grande Dame de l’Elysée : un certain Grégoire Verdeaux. Ce petit Spin Doctor a été engagé par Nicolas Sarkozy pour mener à bien une Opération idéologique de belle envergure : il s’agit de faire oublier Carla-la-Bombe-sexuelle pour, dans un même élan, la promouvoir en Femme-BoBo, ouverte à «gauche» et refermée sur ses deux Combats généreux (contre le Méchant HIV d’une part et contre les Odieux internautes d’autre part). Une Princesse séductrice en somme, joli piège pour attendrir nos Intellos de Salon (Louis Bertignac, Julien Clerc, Juliette Gréco, Gérard Miller, Pierre Arditi, Philippe Val, etc). Pendant ce temps-là, les basses besognes se poursuivent : Besson charge les charters d’Afghans, MaM cadenasse les minots, Xavier licencie en silence, on applaudit Barroso et Angela et Chouchou maudit toujours Obama qui tient assez bien la baraque USA.

Dans l’entourage des élus UMP, il se dit en catimini que la Première Dame de France a déjà fait assez de dégâts et qu’elle serait «responsable de la plupart des ennuis du Chef de l’Etat en cet automne agité». Il va de soi que ce n’est pas l’ex-Mannequin, insupportable aux yeux de beaucoup d’UMP, qui, seule, a pu causer tant de dommages. BiBi se demande si ces dernières semaines n’ont pas mis en évidence les Troisièmes Couteaux, ceux qui, tapis dans l’ombre, œuvrent pour le bien – du moins le croient-ils – de la Grande Famille du Pouvoir, tous ces membres des Cabinets, experts en Com, qui entourent Chouchou et s’agitent autour de Chochotte.

Tout gonflé de sa récente notoriété, il en est un, stratégiquement important, marionnettiste et pantin à la fois (c’est le lot des Troisièmes Couteaux) qui se nomme Grégoire Verdeaux. Il a été ex-avant-centre de l’équipe de foot de Saint-Flour (pas de l’équipe 1 quand même !), il a toujours été un admirateur inconditionnel d’Edouard (Balladur) et  – Chouchou ne le sait probablement pas – mais il se moquait alors avec ses camarades de promo d’un Petit-qui-allait-vouloir-un-peu-plus-tard-devenir-Président. Bon, passons, mais comme disait le copain à Chouchou et Chochotte, Michel Drucker : «Chouchou, si tu nous regardes… »

Ce Greg, stratège de Com aux petits pieds (il est, lui aussi, petit), alterna sa tenue de foot (transfert dans l’Equipe des Men in Black de Sciences-Po en 95) avec le gilet trois-boutons cher à son idole Edouard B. Il se disait même qu’il courait en tous sens le tout Saint Germain des Prés pour en trouver un, parfaitement semblable à celui du Touriste de Karachi.

Depuis sa nomination en octobre 2008 comme Chef de Com de l’Elysée catégorie Femme, Grégoire accompagne partout l’Artiste-qui-se-rêve-en-grande-figure-musicale (Madame Carla). De son discret bureau Rue de la Boétie, des locaux du Quai Branly ou encore du 40 de l’Avenue Hoche, il organise les programmes de Chochotte, il lui donne quelques idées (lorsqu’il en trouve), il commande le Champagne pour les réceptions (celui du Carlyle à NYC, c’était lui), il reste avec elle lorsqu’elle est interdite de Kazakhstan. C’est aussi lui qui lui écrit ses discours (pas encore ses chansons), elle qui peut à peine aligner deux mots dans les interviews qu’elle accorde. Pardonnons à Chochotte : ce n’est évidemment pas dans les cabines d’essayages de l’Agence City Models qu’on peut apprendre à parler, et ce n’est pas non plus avec Mick Jagger ou Eric Clapton qu’elle a pu réciter ses leçons.

C’est encore ce Grégoire-là qui lui a confectionné le premier Discours que notre First Lady tint devant sa Charity new yorkaise, fondation nouvellement créée pour recevoir les dons des riches Dindons en faveur des pauvres Séropositifs. L’Appel à l’action contre le Sida du 23 septembre dernier devant les responsables internationaux de l’ONU, c’était lui. Et c’est encore grâce à Monsieur Grégoire, spécialiste de la Santé publique et Grand Humanitaire devant l’Eternel, si soucieux de l’épanouissement de chacun et surtout de chacune, que Chochotte peut continuer son œuvre empreinte de piété et de grande humanité.

Notre Greg est bien évidemment sorti tout droit et bien fier des Grandes Ecoles (IEP Science-Po/stage à l’ENA). Il s’amusait d’ailleurs moyennement dans ses soirées-promo. De méchantes langues rapportent que le Sanflorain n’eut guère de succès auprès des Demoiselles – même auprès de la plus naïve d’entre elles – restant même en plan jusqu’à aujourd’hui. Le bonhomme grandissant va ensuite connaître l’itinéraire classique de ceux qui rêvent de grandeur, de ceux qui finissent Troisième Couteau (et qui ne peuvent guère porter leur arme plus haut, plus loin, plus fort).

(A suivre). (2) et (3)

Du Vatican à Megève.

Du Vaticancan à Megeve