L’article des Cahiers Pédagogiques nous offre une interview intéressante d’Eric Debarbieux, directeur de l’Observatoire international de la violence à l’école. www.cahierspedagogiques.com/article.php3?id_article=4517 .
Le Monde du jeudi 28 mai en avait fait de même. Eric Debarbieux met à mal quelques idées reçues. Ainsi sur les détecteurs, il rappelle que seulement 1% des écoles américaines les ont mis en place (rapport annuel de Indicators on Scholar Crime Safety).
Sur la violence scolaire :
«Les effets pervers de détecteurs à l’entrée de l’école sont connus : ressentiment montant des élèves, sentiment de mépris, éventuellement renforcé par la fouille des cartables et, finalement, augmentation de la violence anti-scolaire».
Plus loin, il tient à nouveau des propos justes :
«La notion de sanctuariser l’école se fonde sur une fausse évidence : «la violence viendrait de l’extérieur». D’où une logique de clôture de l’espace scolaire. Pourtant, qu’on le veuille ou non, la relation pédagogique – mot devenu imprononçable en France – est au cœur du problème».
Des arguments qui sont à rappeler au moment où on culpabilise le corps enseignant.
Enfin, BiBi rappelle bien fort qu’il existe des collégiens, des écoliers, des lycéens aidés par profs et instituteurs qui ne font pas l’histoire mais qui auraient des… histoires et des projets à raconter. Au-delà de l’existence médiatique, s’élaborent et se concrétisent des milliers d’actions pédagogiques dans tous les coins de France.
La photo provient du blog de Jamano : http://www.jamano.over-blog.com/