Rumeur de Salon.
La rumeur aurait débuté puis enflé au Salon (de l’Agri-cul-ture) mais la Presse française, digne et exemplaire, se tait. Cela n’empêche guère Paris-Match d’exhiber Cécilia à New-York, Carla de s’étaler sur son bonheur d’héroïne de « Conte de Fée » et Luc Châtel, gros client d’Intermarché, de brandir le respect de la vie privée.
La Tribune de Genève conclut plus simplement : « Comment un Chef d’Etat peut-il brandir le respect de la vie privée alors qu’il l’étale à longueur de couverture de magazines » ? Allez, que les paysans retournent aux Champs, que Carla retourne au Chant et vous, Français, ne vous inquiétez pas : le Pays, ses Vaches et ses Veaux, seront bien gardés.
Le Modèle français.
Barbara Rosenkranz fait parler d’elle. Le 25 avril prochain, elle aura le champ libre pour affronter le Chef de l’Etat autrichien, Heinz Fischer, social-démocrate. Candidate de l’extrême-Droite (FPO), Madame est très proche des milieux néo-nazis.
Ce sont évidemment les négligences quotidiennes dans l’approche du rapport au nazisme, l’acceptation en continu d’un style populiste avec antisémitisme et xénophobie qui ont fait que Madame envisage de tutoyer les 20% d’opinions favorables. Les Français n’ont évidemment guère de leçons à donner car, bien avant d’entendre Brice et Gérard parler des Auvergnats et du « Corps français traditionnel », notre belle France 2002 avait offert au Monde ahuri un surprenant second tour.
Pierre Bergé.
Il fait de la pub pour le vin mais ne déplore même pas que notre Président fasse preuve d’abstinence. « Je trouve ça très bien. On n’a pas envie d’un Président de la République qui ressemblerait à un pochard ». Sarkozy a désormais deux supporters : un Pernaut et un Bergé tout blanc. Pas besoin d’attendre le troisième verre pour crier : « Attention les dégâts ».
Alain Joyandet.
Lors de sa campagne électorale en Franche-Comté, Alain Joyandet se vante d’avoir « serré plus de 15000 mains ». Il ne dit pas combien d’électeurs – en retour – lui placeraient bien un coup de pied là où vous savez. De l’avis de BiBi, un seul – bien balancé – suffirait.
Jean-Pierre Coffe trinque avec les Lobbyistes.
Missionnés par Valérie Pécresse pour enquêter sur la restauration en Restau-U, Jean-Pierre Coffe, gros mangeur à tous les râteliers, et Jean-Robert Pitte trouvent « dommage que l’offre de boissons alcoolisées ait presque disparu des Restos-U ». Bon, c’est vrai, c’est discutable et ça peut se discuter autour d’un verre. Là où il y a un… hic, c’est lorsqu’on apprend que notre Coffe est chaperonné par l’Association Vin et Société, puissant lobby viticole sur lequel il ne tarit pas d’éloges. Du coup, une paille et un seau d’eau, voilà tout ce que mérite notre fine et grande gueule.
Bruno Solo.
BiBi l’aime bien. Ce sera sa flèche de cœur hebdomadaire. Dans le Monde du jour, Bruno Solo lâche : « Le fils de prolo que j’étais a côtoyé au lycée des fils d’avocats, de grands patrons. Je ne me sentais pas en marge par rapport à ces gosses de riches. Je n’ai pas eu de complexe social ». T’es pas Solo, cher Bruno : voilà une flèche-bibi bien envoyée.