-
Bibi sur Facebook
Dernières Découvertes
Les Ami(e)s photographes
Les meilleurs Amis de BiBi
Poètes, Psycho, Socio, Musiko
Bernard Kreiss, traducteur, est un ami. Il m’a autorisé à mettre en ligne ce très beau texte sur son travail de traduction, texte lu à Berlin lors de la remise du Prix Romain Rolland qu’il a reçu cette année. A l’heure où l’étranger et sa langue deviennent des ennemis chez certains, il est bon d’entendre (de lire) ceux qui – dans l’ombre – éclairent des textes jusqu’alors inconnus. Et il est bon que langue française et langue allemande s’entrecroisent avec amour autour de si beaux textes.
*
L’ami Bernard Kreiss m’a souvent répété qu’en traduisant Thomas Bernhard l’écrivain autrichien («Des Arbres à Abattre» / «Le Naufragé» en Folio), il entendait dans le mouvement de ses phrases le souffle court de l’asthmatique (que Bernhard avait réellement été).
L’œuvre de l’écrivain de Prague m’accompagne depuis si longtemps que j’ai cette manie de lire à peu près tout ce qui traîne sur sa vie et son oeuvre. Cette fois-ci, mes deux billets ne seront pas consacrés aux passages de Kafka dans…les bordels (voir plutôt pour ça mon billet d’août 2008 ).
Avec le livre de Michaël Kumpfmüller («La Splendeur de la Vie» chez Albin Michel), traduit impeccablement par l’ami Bernard Kreiss, me voilà à nouveau plongé dans l’univers kafkaïen. Kumpfmüller y évoque l’écrivain et son dernier amour, Dora Diamant.