Victor Jara, chanteur, poète et guitariste chilien, fut arrêté dans les heures qui suivirent le Putsch de Pinochet et de la CIA du 11 septembre… 1973. Il fut conduit dans le stade de Santiago où étaient détenus plus de 5000 personnes, la plupart opposants du régime néo-fasciste du Dictateur. Torturé, il eut les doigts brisés à coups de crosse et de bottes, puni parce que guitariste et démocrate. Il fut finalement abattu à la mitraillette.
Trente cinq ans après, un ancien militaire, José Adolfo Paredes Marquez, ex-soldat de 54 ans, a été placé en détention en tant qu’ «auteur matériel du meurtre» de Jara ce 16 septembre 1973.
Au Chili, la Justice – via le juge Juan Eduardo Fuentes – fait son travail. En Espagne, une plainte contre… le juge Baltasar Garzon, signataire de l’Appel de Genève, a été déclarée recevable. Elle concerne l’enquête pourtant abandonnée du juge sur le Franquisme et ses crimes impunis. Il faudra probablement attendre 35 ans pour que Dame Justice nous serine la Vérité en chansons.
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