«Comme le Monde a sa géographie, l’Homme intérieur a sa géographie qui est une chose matérielle» écrivait Artaud avec raison.
L’an dernier à cette époque, ma géographie singulière et intime s’enrichissait d’une constellation de nouveaux lieux, de noms de pays jamais visités, de relevés de villes, d’avenues, de cimetières inconnus. J’étais parti pour Cuba, La Havane, Trinidad et quelques autres villes cubaines du Nord-Est. J’en avais ramené photos et deux longs plans-séquences (le premier en suivant Le Malecon – grand boulevard du bord de mer de la Capitale et le second, travelling sur l’enceinte du Cimetière Colon). J’aime les plans-séquence où l’on tente de restituer le Temps, de donner sa chance au paysage et à l’humain qui le peuple… (voir ma vidéo ci-dessus)