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Aix-les-Bains : Dominique Dord et d’argent.

Dans la ville savoyarde d’ Aix-les-Bains, s’est ouvert un Casino baptisé «Poker Bowl» (dénomination contraire au Droit public – cf la loi 94-665 du 4 août 1994 mais passons). L’argent, ça connaît donc très bien le Maire de cette Ville puisque c’est Dominique Dord, nouveau trésorier UMP, qui occupe le poste de premier magistrat. Ruse de l’Inconscient au parfum UMP : le Dord – qui est du même bord qu’Eric Woerth – a fait ses armes de 1985 à 1987 chez… L’Oréal. Mais passons.

Arrêtons-nous plutôt sur cette autre célébrité qui vit aussi à Aix-les-Bains et qui a tant œuvré pour cette ville d’eau :  Gratien Ferrari, le père de Laurence, notre présentatrice de TF1 qui fut un instant courtisée par hum… hum… celui-là même qui cherchait encore (voyage à Aix le 31 octobre 2007) une première dame pour le pays. Mais passons là aussi (à vitesse grand V).

Le papa Ferrari, ex-UDF, tourna plus tard casaque direction UMP. En 1995, il fut battu pour la Mairie d’Aix à cause de malversations et de la  mise en cause de son audacieuse politique de développement communal. Gratien baissa les bras dans cette Course au prestige et laissa sa place à son suppléant… STOP !

STOP !

Hé oui, oui !  C’est là que nous retrouvons l’ami… Dominique Dord, nouveau trésorier de l’UMP.

Et sur TF1, Laurence a surement passé (sur) l’info à la vitesse d’une Ferrari.

Les ratés de la Ferrari.

Laurence Ferrari

Ce qui frappe dans les discours tenus sur Laurence Ferrari, c’est  l’accumulation des adjectifs pour la qualifier. Passons sur les jeux de mots aussi lourds qu’une Ferrari est légère, soupirons aux métaphores machistes qui associent Laurence à la Marque mythique et examinons en détail tout ce discours tenu et retenu sur notre brillante Présentatrice. BiBi pense que des femmes comme celle-là, on n’en trouve nulle part, y compris au Paradis. Même ses défauts sont de qualité.
« Bosseuse », « déterminée », « ambitieuse », « courageuse », « simple », « proche des gens », « gentille », « drôle », « pleine de vie » disent d’elle ses amis et ses proches collaborateurs. Carlos Gomez du JDD, qui n’en peut plus d’essayer de suivre le bolide, nous la présente ainsi dans un pot-pourri : « Une tornade blonde », « Blonde impulsive au patronyme vrombissant » «  pianiste éclairée », « toujours partante ». Elle « a un nez très sûr », « plus journaliste que beaucoup d’entre nous » (Emmanuel Chain) « Cocktail d’autorité et de séduction », d’humilité et d’énorme ambition, elle a du « charisme » et elle travaille « plus que personne » (Jean-Claude Dassier). Elle est encore d’une « exceptionnelle photogénie ». Ambassadrice humanitaire, elle est aussi une femme « impertinente » qui « prend des risques ». Même Libé n’est pas en reste, Laurence a « la voix claire et nette » mais le journal rigole (ouf !) de son « impertinence » ! Pitié ! Pitié ! s’écrie BiBi estomaqué, éberlué, saoulé par tant de majesté et d’envergure, n’en jetez plus !

Il y a donc ce que Laurence nous montre et il y a ce qui ne doit pas remonter en surface.

Premier accroc : le papa…