Tag Archives: Abbas Kiarostami

Brouillards d’Enfance.

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L’Enfance. Pas vraiment ce qu’on en croit. Pas forcément un paradis perdu, pas forcément le souvenir d’un territoire tracé en de belles lettres de Noblesse ni celui d’un temps hors-temps. L’Enfance. L’insouciance certes, mais aussi le silence, la violence derrière le calme apparent, la rumination, les poings serrés devant l’Injustice. L’Enfance, ce fut aussi toutes ces injonctions sur lesquelles on a plié : «Ne bouge pas», «Reste à table» «Tais-toi». Comme une prosopopée qui revient dix, quinze, vingt ans plus tard battre en bruit sourd, dans la poitrine.

Il en existe quelques-un(e)s, de ces rescapés de l’Enfance qui ont écrit, filmé ces moments-là. Ils ont vécu. Ils savent. Ils n’ont pas oublié.

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« Allez vous faire foutre ! « 

Allez vs faire foutre

Le petit commentaire laudateur de Partageux sur Jean Guéhenno me ramena à cet écrivain qui commença à écrire ses Carnets de Vieil écrivain à 76 ans. J’ai alors entendu sa voix d’Outre-Tombe, une voix terriblement actuelle. Dialogue pas forcément imaginaire…

Le Magasin des Mots, le Cul des Choses.

 

Petites choses du quotidien

 Chaque jour, jour après Jour, des pensées nous traversent dont on ne sait d’où elles viennent, d’où elles partent, où elles vont mourir, chez qui – au mieux – elles continuent de vivre. Des pensées personnelles, proches, avec, au loin, les canons de la Guerre, des cris perdus, des chants retrouvés, des citations hagardes. Visites donc dans le Magasin des Mots et dans le Cul des Choses.

  Invitation au Voyage dans le Territoire-BiBi des petites choses quotidiennes.

Le Spectateur de Cinéma : un Animal étrange (1).

Close Up

Chacun a son film-fétiche, celui qu’on garde en tête. On garde la fiction, pas forcément toutes les images, on garde la brûlure, l’hébétement à la sortie du Cinéma, le bruit de la ville, klaxons, pots d’échappement qui vous réveillent. On garde le souvenir de nos pulsations qui reviennent et on garde l’étrangeté qui nous habite encore. Aimer un film, c’est savoir au fond de nous-même, qu’il y eut un Avant et un Après. Ce fut ainsi pour moi après la projection de Close Up d’Abbas Kiarostami.

Les Flèches de Cœur de BiBi.

Jean-Louis MURAT.

Le chanteur refuse systématiquement de participer à des opérations caritatives comme les Enfoirés.

«Je trouve ce système dégoûtant. Les jolis cœurs, les plus-généreux-que-moi-tu-meurs, je n’y crois pas du tout. Tous ces artistes sont des monstres d’égoïsme. La vraie générosité, elle est silencieuse. Tu fais, mais tu fermes ta gueule. Ça ne doit pas devenir un élément de promotion.» Puis plus loin : «L’idéologie chez les artistes, c’est une funeste blague. Ce qu’ils portent vraiment, c’est dans leurs chansons et leur comportement ? Qu’est-ce que c’est que ces petits chanteurs de variétés qui font des trucs à la con de trois minutes avant de disparaître, et qui d’un seul coup ont des consciences de Prix Nobel de la paix? Ça n’est pas sérieux». Ben, si, c’est sérieux, très sérieux, Jean-Louis : ça fait tourner les Machines, celles du Bizness, celles des Médias, les rotatives des  journaux, les moteurs des télés. Et même dernièrement les roues de vélos de certains Blogueurs.