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Vendredi 18 février, pour la première étape française du G20 édition 2011, Nicolas Sarkozy s’est livré à un plaidoyer en faveur de la coopération internationale. Paradant devant les Ministres des Finances des pays du G20, il désigna comme «un risque» la volatilité actuelle des changes et des mouvements de capitaux (Défense de rire) et plaida pour l’internationalisation des échanges sans citer bien entendu le rôle de Clearstream dans cette affaire (ou ces affaires).
Les Médias, eux, prêts à passer la brosse à reluire, ont souligné le passage de Nicolas sur la fantastique mission «confiée» à Bill Gates à propos des «financements innovants» mais sans tenter d’expliquer les dessous (de table ?) de cette Stratégie présentée jadis par Grégoire Verdeaux.
Sur les «financements innovants», rappelons que – via l’Association Unitaid de Douste Blazy – ceux-ci existent déjà et qu’ils sont une manne extraordinaire. Unitaid est une Association qui ramasse quelques 434.000 euros par jour (chiffres du Figaro) et qui gère un pactole de 150 millions d’euros pour l’année 2009 (chiffres du Monde) grâce à la taxe de solidarité sur les billets d’avion initiée par les présidents Lula et Chirac.
Pour démonter ces financements innovants déjà existants, notre Président persévère, relayant l’idée de Raymond Soubie déjà exposée à Copenhague en décembre 2009 (Article-BiBi ici). Il s’agirait de concurrencer (de torpiller diront certains) l’Association UNITAID du chiraquien Douste-Blazy. Chouchou a donc confié au fondateur de Microsoft, Bill Gates, (Wow ! Voyez comment notre petit Président commande au Grand Américain !), une mission sur les moyens de mettre en place des financements innovants pour le développement des pays les plus pauvres. Pour le chef de l’Etat, la personnalité et l’expertise de Bill Gates sont de nature «à rassurer ceux qui sont pour les financements innovants comme ceux qui s’y opposent».
Ben, non, cher Nicolas, BiBi qui s’oppose non aux financements innovants (un sacré trésor pour qui en tient les manettes) mais à l’opacité qui en résulterait, a déjà dit toute la tactique et la Stratégie là-dessus. En relisant les articles-BiBi en nombre, chacun pourrait se faire une idée. Certaines méchantes langues disent qu’il s’agirait d’assécher Unitaid, en déconsidérant l’Association sur ses (supposés) mauvais comptes et ainsi rendre impossible le financement 2012 de l’Aristocrate chiraquien Dominique pour sa campagne 2012.
Bien entendu, personne ne soutient cette thèse abominable même si Natalie Nougayrède, journaliste du Monde, en évoque une autre dans l’édition du Monde (jeudi 23 septembre 2010) : « Nicolas Sarkozy a annoncé une hausse de 20% sur trois ans des versements français au Fonds Mondial » (Présidente : Carla). « Dans l’administration française, on s’interroge : où trouver l’argent? » Puis elle poursuit : « L’Elysée ira t-elle jusqu’à envisager de ponctionner des versements à Unitaid pour les canaliser vers l’action humanitaire de Carla Bruni Sarkozy» ?
Il se murmure – les mêmes mauvaises langues que BiBi ne suit évidemment pas – que nous serions à la croisée de cinq moments historiques :
1. les sources financières et les rétro-commissions de l’Affaire des Frégates se sont taries,
2. le Nouveau Boss financier de l’UMP, Dominique Dord, a du retard à l’allumage.
3. Les dons des Grands Protecteurs de l’Hôtel Bristol ne suffisent plus.
4. Maman Bettencourt n’a plus d’enveloppes et ne peut payer ses timbres.
5. Il est donc urgent, très urgent de faire rentrer des sous dans les Caisses UMP en campagne 2012.
Innovez ! Innovez ! qu’il disait. Il en restera toujours quelque chose…
De toutes façons, oseille ou pas, financements innovants ou pas, ce dont l’équipe de Chouchou a besoin c’est d’un bon sponsor pour le lendemain des Présidentielles.
Et ça, il a déjà : Louis Vuitton…