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Jean Sarkozy et les fistons-pistons Bolloré.
Jean Sarkozy a reçu le Diplôme de «Fils à Papa» par le Collectif Europe-Ecologie. BiBi, lui, préfère féliciter les fistons de Vincent (Bolloré), Yannick et Cyrille. Doués les marmots du grand Vincent ! Sans piston aucun, ils ont été nommés par Papa, l’un Directeur des Programmes Direct8 avec fonction de directeur général du Pôle Télévision, Internet et diversification de Bolloré Média et l’autre, administrateur du Groupe. La Campagne de Little Nikos pour l’emploi des Jeunes commence à porter ses fruits.
Scoop véridique : Hortefeux suit un régime (démocratique).
François Fillon lui a prêté la salle de Sports de Matignon pour y faire de la musculation. Ce n’est pas de tout repos que de devoir tenir à la fois la forme et la laisse de son Maître. Peut-être est-ce Valérie Hortefeux qui veut lui faire faire disparaître ses bourrelets ? Pour le Figaro, il n’y a pas photo : Monsieur Hortefeux a repris la forme en y gagnant des formes. Le voilà tout prêt à repartir au combat : «Brice laboure le territoire auvergnat, multiplie les visites ministérielles et les inaugurations. Et il explique inlassablement les actions de son ministère à l’échelle régionale et départementale» (Figaro du 18/19 avril). Le journal de Dassault ne dit pas un mot sur sa progéniture : trois beaux enfants, trois petits Musclés qui recevront un jour, à n’en pas douter, le même diplôme que celui reçu par Jean Fils à Papa.
Simone ne Veille plus.
Simone Veil était présente aux obsèques de Maurice Druon dans l’Eglise Saint-Louis des Invalides. Personne ne lui a donc dit que Maurice avait témoigné pour son homonyme Mômo (Papon) au procès du même nom et qu’il n’avait cessé d’y fustiger les juifs pour leur supposée «passivité» en 39-44 ?
Conte de fée.
Sarah Lavoine, femme du Chanteur-Communiste Marc Lavoine, s’ennuyait ferme dans son décor de décoratrice. Elle a dégoté par hasard toute une émission de télévision sur la chaîne Odyssée : «Design by Sarah Lavoine». Qu’elle soit la fille du Prince Jean Poniatowski n’y est, évidemment, absolument pour rien.
Ressuscitée.
BiBi pensait que Denise Fabre suivait les traces de Danièle Gilbert – à faire des ménages chez Darty ou à vanter les promotions Carrefour. Il se trompait. La divine ex-présentatrice a réapparu au cou de… Little Nikos. Car Denise Fabre a reçu notre Président en adjointe au Maire UMP de Nice, chargée du rayonnement (oui, vous avez bien lu : ra-yon-ne-ment) de la Ville. Nice, isn’t it ? Elle a donc accueilli Little Nikos à bras ouverts et à rire inégalé. Celui-ci lui a souhaité bonne chance dans sa course à l’élection cantonale partielle qui aura lieu les 3 et 10 mai pour remplacer le socialiste Patrick Allemand, démissionnaire. BiBi est sûr que TF1 sera là pour annoncer le programme (électoral) de Madame Fabre.
Denise Fabre est depuis belle lurette une composante de la salade niçoise. C’est un pur produit de cette jeune enclave ultra-droite (puisque rattachée à la France depuis 150 ans cette année) qui tient son héritage politique, en ligne directe, du marché noir et des chemises de la même couleur. Quiconque connaît le folklore de la Baie des Anges sait que prédomine le pipeau dans chaque partition du répertoire (dont Dick Rivers fait partie des compositeurs éclairés – l’ancien maire de Cannes Michel Mouillot, pour l’anecdote, ayant fait partie un temps de ses inénarrables « Chats Sauvages »). Nice et ses magouilles, Nice et ses guignols, Nice et ses vieux électeurs attachés aux vieilles valeurs patriotiques, Nice et ses banlieues pourries et Nice et ses rues jonchées d’étrons et de clodos qu’un prédécesseur ex-FN puis ex-RPR puis UMP du Motodidacte (le maire actuel) avait voulu déporter. Le rayonnement de cette ville de merde est comparable à celui de Palerme ou de Bogota. La vieille Denise n’y changera rien. Disons que cette affectation contribuera à arrondir sa retraite déjà conséquente d’ex-ex de la RTF…!
Merci pour avoir fait le tour carnavalesque de ta Ville pour BiBi et ses amis.
la déchéance de Druon, venu témoigner pour Papon quelques décennies après avoir co-écrit le Chant des partisans, paraît attester qu’une malédiction plane sur le poste de ministre de la Culture : déjà avant lui Malraux, après avoir écrit la Condition humaine et combattu en Espagne, avait rejoint le régime d’étronfumants connu sous le nom de « gôlistes »…
Pour BiBi, il ne s’agit évidemment pas du tout d’une malédiction mais d’errements dont sont coutumiers beaucoup plus d’intellectuels qu’on croit. Ainsi, on ne fera pas l’inventaire de tous ceux qui – connus et inconnus – se couchèrent sous le nazisme. N’oublions pas que Weimar la célèbre université allemande était située à 8 kms de Buchenwald. Comme quoi, écrire des livres ( et parfois des livres qui tiennent la route) et faire office de penseur n’empêchent pas d’avoir – par ailleurs – des positions rétrogrades.
En mon âme et conscience je ne peux qu’abonder dans le sens de Bibi, et j’ai toujours été quelque peu étonné du préjugé favorable qui s’attache aux intellectuels. L’une des raisons possible est que, si le mot intellectuel existait déjà au cours du neuvième siècle, il ne commença à être utilisé au pluriel et dans son sens actuel qu’à la fin du siècle (et dans un premier temps par les anti-dreyfusards, pour désigner leurs adversaires, un peu comme l’est aujourd’hui le mot « soixante-huitards » par les crétins sarkophiles). Quoi qu’il en soit : made in France, donc -avec tout ce que cela peut comporter de contentement de soi…
Il y a maintenant une vingtaine d’années de cela j’avais eu l’occasion d’en causer à Bruxelles avec Léo Moulin, que j’avais rencontré dans le cadre de mes recherches sur l’Italie fasciste, et il m’avait fait une remarque amusante à ce propos : « prononcez seulement l’expression « intellectuel belge » devant un français, et vous verrez un peu la tête qu’il fera ! ».
(suite) il y avait encore, jusqu’à une époque récente, de bons auteurs qui périodiquement entreprenaient de dénoncer les philosophes salariés, les chiens de garde, la trahison des clercs… Mais de nos jours : silence radio. Il semble que la grande trouille qu’aura constitué « mai 68 » (ou ses équivalents étrangers) aît eu comme pour effet de resouder le petit monde des intellectuels, lorsqu’ils virent la lutte cesser de se focaliser sur des « affaires » ou des « grandes causes » et se tourner contre l’ordre existant lui-même, où ils disposent du privilège (même si tous ne roulent pas sur l’or) de pouvoir se poser en tant que : intellectuels.
Que BiBi me pardonne d’avoir été sentencieux.
(fin) c’est peut-être le désopilant Max Gallo qui a le mieux exprimé la docilité qui est aujourd’hui celle des intellectuels, et qui est implicitement requise d’eux. Au début des années Mitterrand, alors qu’il occupait le poste de porte-parole de l’Elysée, il s’était agacé de ce que les intellectuels soient pour la plupart venus à la mangeoire, comme on pouvait s’y attendre, mais qu’ils l’aient fait sans enthousiasme débordant, surtout lorsqu’apparut que la gauche-au-pouvoir faisait ce qu’elle avait toujours et à juste titre reproché à la droite, et que de toutes façons elle se passait bien de leur avis. Il s’était alors plaint sans vergogne mais non sans grandiloquence, dans les colonnes du Monde, de ce qu’il avait qualifié de « Grand silence des intellectuels », sic.