Vidéo-BiBi : Charles JULIET, le Scribe de la Source (1)

 

Le samedi 29 novembre, Charles Juliet, immense écrivain, poète et dramaturge français, était l’invité de l’association Art & Connaissance au Château de Ripaille de Thonon les Bains. Il vint faire une intervention dont l’intitulé était : «Le long périple de la quête de soi». Une heure et demie durant, il expliqua son rapport à l’écriture en le rattachant sans arrêt au plus profond de sa vie personnelle.

Elle me disait… (épisode 12).

Elle me disait 12

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Elle riait. Beaucoup se trompaient sur ce rire, croyant qu’elle ne riait pas de bon cœur. Pourtant elle riait. Avec ses yeux qui pétillaient, avec sa poitrine qui se soulevait. Elle était souvent reconnaissante envers ceux et celles qui la faisaient rire. D’aucuns – qui admiraient pourtant certaines de ses réparties – croyaient qu’elle s’affublait d’un masque, de ce masque social qui nous oblige toujours à faire bonne figure. Inutile d’énumérer les manières de porter ces masques dans la Comédie Sociale généralisée. En bref  inventaire : cynisme, j’men foutisme, arrivisme, séduction, désespoir et tutti quanti.

Elle riait sans retenue. Son rire emplissait la pièce, caressait les murs de droite, de gauche, glissait sur les plafonds puis redescendait jusqu’à se poser dans le cœur de chacun. C’était cela qui la rendait merveilleuse.

Sans ostentation, simplement merveilleuse.

On aimait sa compagnie. On aimait accueillir son rire, rire de majesté. Et lorsque le silence retombait, elle restait étonnamment concentrée, cherchant ses mots sans efforts visibles. Elle finissait par délivrer une phrase sans se précipiter. Précise ou approximative, incompréhensible ou vraie, sa parole mesurée, juste assez grave, demandait une oreille attentive. Oreille dressée de musicien là-bas, regard attentif de lecteur ici, voilà ce qu’elle attendait secrètement de chacun.

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UN APRES-MIDI AVEC ARTHUR SCHNITZLER.

schnitzler

En ce samedi – jour de visite matinale à la «librairie» du Secours Populaire – je me chargeais d’un petit volume de plus à lire : les aphorismes d’Arthur Schnitzler («Relations et Solitudes») édité en 1988 chez Rivages. Un condensé de petites phrases et de longs développements qui n’ont pas pu me laisser indifférent lorsque je les mis en rapport avec ma propre vie.

RAGE, AMOURS ET ACCABLEMENTS.

Accablement

Rage, Amour et Accablements : tout tourne autour de ces trois pôles. On réservera la rage contre ces grands Capitaines d’Industrie (cette fois Gérard Mestrallet, PDG de GDF-Suez), l’Amour  pour ce cinéaste qu’est Kaurismaki et l’accablement (teinté d’espoir) pour Jean-Luc Mélenchon.

Lettre à la Femme d’à côté.

Fanny Ardant

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Sympa le jury Télérama !  Ma lettre via e-mail n’avait pas été choisie pour la parution dans l’hebdo télé de cette semaine (3 gagnants) mais elle a été sélectionnée comme lettre «coup de cœur» de ce même jury composé de David Foenkinos, Pierre Murat, Marine Landrot, Olivier Chaudenson et Florence Tissot. Invité à la Maison de la Poésie ce 15 novembre, je suis allé écouter un Laurent Lafitte (fade et peu inspiré) lecteur de quelques lettres de François Truffaut et – entre autres – de mon petit travail d’épistolier. Supposant que celui-ci ait été apprécié par quelques-uns et par quelques femmes d’à côté, je vous livre ici mon morceau de bravoure 🙂