Noël, les Intellectuels et moi.

 Photo BiBi

En ces temps mauvais où pointent sans vergogne les ramassis zemmouriens, où l’on écoute les chorales soraliennes et les chœurs meurtriers de l’extrême droite dans les boites à ordures cathodiques, il est bon de se reposer sous un arbre (de Noël), d’étaler la couverture et d’aller piocher dans les paniers enrubannés de ceux qui nous aident à vivre (c’est-à-dire écouter ces intellectuels minoritaires qui pensent, donc qui combattent).

Il n’est pas interdit aussi de prendre son temps. Et même si on vient nous dire que les Droitistes zélés et les grands Fêlés de l’Histoire sont à nos portes, que la Grande Finance est toujours là à nous mordre les mollets, rassurons-nous : nous avons ce que, eux, n’ont pas : des jumelles et des microscopes (qu’il importe de régler bien entendu) pour le Présent.

L’ex-plombier Joe Cocker et ses tubes en or.

Joe Cocker R et Folk

Joe Cocker, ex-plombier de Sheffield, en a fini avec les tubes de plomb. (1) Il va commencer à nous livrer quelques tubes en or. Trois ans après Woodstock, à 28 ans, ce mardi 27 juillet 1972, Joe Cocker vient donner un concert à l’île des Vannes à Saint-Ouen. Le mois suivant, le mensuel Rock et Folk – via Alain Dister et Patrice Blanc-Francard – nous parle enfin de Joe Cocker. Jusque-là, il n’est pas une star à part entière. Dans les numéros du magazine de Rock, il n’est pas une seule fois en Une malgré sa voix exceptionnelle, malgré sa présence scénique (Woodstock, c’est 1969).

Billet-hommage avec souvenirs couplés aux articles de Rock & Folk.

Lecture de blogs.

 Blog-LA-REVUE

C’est la REVUE DES BLOGS chez PensezBiBi. Et c’est beaucoup mieux que le poids des mots du JDD, beaucoup mieux que le choc des photos de Paris-Match. Les Blogs restent encore cet espace de liberté (surveillée à n’en pas douter) où ça circule, ça chante, ça se désespère, ça s’énerve, ça roucoule et ça se cogne. Mais toujours avec ces mots qui tapent dur et caressent douces.

Petit tour d’horizon sur ma Blog Rock and Roll et amitiés à celles et ceux qui œuvrent sur leurs écrans et qu’aujourd’hui je n’ai pas cités.

J’ai envoyé mon Journal de bord au Père Noël.

pere-noel

Cher Père Noël,

Tu vas bientôt mettre les pieds sur terre, sur notre sacrée bonne terre mais peut-être ne sais-tu pas trop ce qui s’y passe. Oh, je ne te ferais pas de longs discours. Tu sais de quelle façon j’esquive les grandes pensées, hein ? Pour que tu comprennes mes joies et mes tourments, je t’ai préparé un tout petit cadeau : c’est le Journal de bord de ma semaine.

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Charles JULIET, le Scribe de la Source (2).

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Il n’est de plus beau merci que celui de Charles Juliet à ses compagnons (Camus, Pavese, Maitre Eckhart, Thérèse d’Avila, Krishnamurti, Georges Haldas etc) et à ses compagnes de plume (Marguerite Duras en tête) :

«Écrivains morts ou vivants, vous qui m’avez aidé à me construire, qui m’avez réconforté, épaulé, nourri, qui m’incitez à creuser davantage, je pense à vous avec ferveur, tendresse, reconnaissance. Pauvre et désolée aurait été ma vie si vous ne l’aviez généreusement fécondée».

C’est avec cet extrait que je vous invite à continuer de suivre Charles JULIET, un de nos très grands écrivains français. Vous continuerez à l’écouter ici dans cette seconde partie de ma vidéo. Seconde partie de cette rencontre (29 novembre au Château de Ripaille de Thonon les Bains) au cours de laquelle Charles JULIET eut l’occasion de parler, avec émotion, de son singulier trajet dans l’écriture.

Ici, première partie de l’intervention de Charles JULIET.