TWITTER : 14 gazouillis et leurs légendes-bibi.

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Ce furent des gazouillis.

Explique t-on ces pépiements, ces sifflements modulés ? Non, ce furent juste des gazouillis qui ont émergé (de je ne sais d’où). Sortis des limbes, des forêts profondes de l’âme, des brouillards qui cachent l’Horizon peut-être ? On ne sait jamais rien sur ces choses-là. Mais cette ignorance n’en est pas une dès lors qu’on admet le Déficit humain, qu’on acquiesce à cet écart impossible à combler entre l’Insuffisant et la Perfection.

Des gazouillis qui laissent indifférents, des gazouillis aussi vite oubliés que mis en ligne. Mais des gazouillis, des murmures tout autant audibles que visuels, lignes Twitter de mes derniers jours qui continuent d’insister jusqu’à s’imposer ici (14 fois).

Un matin comme un autre à France-Inter.

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Un matin comme les autres. J’écoute la Matinale de Patrick Cohen. On parle de Kerviel, de cette affaire dont j’aimerais qu’on la nomme plutôt «Affaire Société Générale». Une dénommée Olivia Dufour parle sans arrêt pour défendre la banque, interrompt sans cesse son interlocuteur, répond à côté à un auditeur pertinent, revient à la charge en monopolisant la parole. A croire que la Société Générale – flairant le danger de voir son affaire malvenue sous le grand nez de la Justice – a déjà délégué ses chiens de garde.

Twitter : de 140 à 10.000 caractères.

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Twitter – pour des raisons de rentabilité et/ou de concurrence – veut essayer d’élargir la longueur de ses tweets, avec un passage de 140 à 10.000 caractères. Chez beaucoup de mes abonné(e)s mais aussi chez nombre d’utilisateurs, c’est la contrariété, la colère (plus rarement la satisfaction).

Dans ce billet,  je ne ferais que donner mon avis via mon expérience de plus de 40.000 tweets.

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MARSEILLE d’antan. MARSEILLE 2016.

Marseille. Les instantanés de BiBi.

MARSEILLE, ANNÉE NOUVELLE.

La Fête est finie

Prendre le maquis.

 ARCHER KERTESZ 1

Prendre le maquis. J’en vois déjà qui se gaussent, qui ironisent. Loin de moi pourtant de prendre les mêmes armes que nos Résistants de la première heure et de m’en aller en secret rejoindre de lointaines forêts où se battent des camarades tout proches. A plus humble échelle, mon maquis à moi ressemble plutôt à une cachette, de celle qu’un enfant trouve en toute malignité lorsqu’il joue à cache-cache.

Seule différence avec ces instants joyeux de ce sain délassement enfantin : les temps se sont obscurcis. On peut dès ce 24 décembre me déchoir de ma bibinationalité, on peut venir me coller un bracelet et m’assigner à résidence pour des fautes dont je serais suspecté et pour des crimes que je n’aurais pas commis. Oui, les temps sont durs. Et l’air du temps-ci devient irrespirable.