novembre 28, 2016
Bibi
Un certain Docteur viennois – dénommé Freud Sigmund – donna une grande importance aux tous petits détails. Ainsi dans le travail du rêve et de sa logique, il repéra l’importance du déplacement. Freud s’attacha donc aux détails du contenu manifeste en vue de les associer aux pensées latentes importantes (ce qui lui donnait alors l’essentiel du sens latent).
Le génial Robert Walser le disait plus simplement dans ce merveilleux conseil condensé en trois mots :
«Explorer l’anodin».
*
novembre 19, 2016
Bibi
C’est l’Heure de la Revue des Blogs !
Ils sont tous là, alignés sur ma blogroll. Aujourd’hui, seront mis en avant des blogs photos et des blogs politico-poétiques (ou poético-politiques). Les matinées passent vite avec leurs lectures. Tous sont là même si, aujourd’hui, il y en a qui ont raté le bus. Mais soyez sûrs qu’à la prochaine station-BiBi, ils m’attendront. Ils vous attendront.
novembre 16, 2016
Bibi
Il ne faut pas se laisser aller. Parce qu’entre l’élection de Trump, les 5 millions dans les valises posées aux pieds de Sarkozy et de Guéant, la virginité de Macron (homme nouveau mais ex-banquier énarque), on pourrait avoir des haut-le-coeur, aller prier le Bon Dieu pour qu’il fasse un geste, rappeler aux Communistes que Joseph Vissarionovitch Djougachvili est mort mais que l’ex-Boss Robert Hue est toujours vivant. On pourrait mais on fera tout pour éviter ces aigreurs intestinales à répétition.
D’où ces mécanismes de défense tout en ricanements, d’où ces trois petites notes (Trump/Macron/Bakchich) toutes en finesses.
*
novembre 02, 2016
Bibi
Deux livres. Celui de Patrick Champagne. Celui d’Aude Lancelin. Quand tu ouvres ces deux livres sur le journalisme, tu tombes sur les écrits d’un sociologue avisé et d’une journaliste, longtemps restée au coeur du Système et qui, très récemment a été éjectée manu-militari de L’Obs. Tu te dis : c’est obligé, je vais devoir en parler, faire lire leurs travaux.
Mais d’abord en faire ma double affaire : 1. les lire puis 2. écrire un bibillet…
En voulant le rédiger, tu t’aperçois alors – que tout ce que tu vas écrire, tu l’as… déjà écrit. Tu t’es déjà servi des chroniques d’Alain Accardo, de l’analyse de Pierre Rimbert sur Libération («Pravda des nouveaux bourgeois» comme l’écrivait Guy Hocqhenghem), du collectif de La Découverte dézinguant les Editocrates, d’un numéro spécial d’Europe sur le polémiste Karl Kraus, des sorties bourdieusiennes etc. Bref, tu vas écrire, réécrire, faire et refaire un peu la même chose, endosser, ré-endosser ta parure de perroquet.
Reprendre et donc, ressasser. Fatigant bien sûr mais indispensable.
*
octobre 28, 2016
Bibi
Entretien. (BiBi avec son ami).
J’aurais voulu parler tranquilou de la pluie et du beau temps, de choses légères (et de bien d’autres) avec mon ami. Seulement, il y a des urgences, il y a des nécessités.
Il y a, par exemple, ces crapules médiatiques qui semblent se multiplier, rôdant dans les rédactions, chiens de garde aux sièges réservés (de la télé jusqu’à France-Culture). Il y a tous ces charognards, think-tankers, lèche-bottes des banques, briseurs de grève, idéologues de la Pensée Unique qui prennent pied dans mon quotidien, avec cette haine aux lèvres, haine avouée – sans complexe – de l’Etranger.
Toute cette minorité au pouvoir (ou dans ses couloirs) ne veut qu’une seule chose : nous étouffer.
Et il y a, dans le fond du jardin, toutes ces pages de blog que je m’efforce de faire pousser.
*