Je me suis attardé sur les derniers numéros de nos deux hebdos qui occupent les marchands de journaux dans leurs éventaires et inventaires : L’EXPRESS et LE POINT. Panorama-BiBi qui ne peut se passer de la lecture de nos deux grands intellectuels français, grandes plumes de ce petit monde d’éditocrates : Christophe Barbier et Jacques Attali.
Pour ce bibillet, j’ai ajouté l’intellectuel-écrivain très connu (paraît-il) Marc Dugain, très bavard sur les quatre premières pages de l’hebdo express.
Quel beau voyage ! J’ai accompagné Christine Lagarde dans un pays où elle a pu circuler en toute confiance, j’ai suivi Emmanuel Macron au pays des machines à sous, j’ai visité la Morgue du Parti Socialiste et, in-fine, j’ai obtenu un plus en voyage économique avec le grand expert François Lenglet.
Heureux qui, comme BiBi, a fait un si beau voyage.
La fille de l’été 1958, celle qu’Annie Ernaux fut, voilà ce que l’auteure du livre voudrait oublier. («J’ai voulu l’oublier aussi cette fille»).Elle aurait voulu ne plus avoir à parler, à écrire sur cette fille de 58, cette fille accompagnée de sa mère pour son premier job (celui de monitrice de colonie dans un aérium de l’Orne). Mais foin de cette volonté d’oubli cinquante cinq années après : «l’idée que je pourrais mourir sans avoir écrit sur celle que très tôt j’ai nommée «la fille de 58» me hante».
Le 24 novembre dernier, La Semaine de l’Allier, l’hebdomadaire du Bourbonnais, nous invitait à lire de la nouveauté dans ses pages. Pas rien ce journal dont j’avais épluché les feuilles tout récemment. L’editorialiste de service et patron de l’hebdo est Jean Bergeron de Charon qui se vante d’avoir été «proche d’une diplomate longtemps en charge du Vatican». Dans sa rude tâche, il est aidé par le très sarkozyste Denis Tillinac (ami de R.Ménard), le journaleux François d’Orcival chroniqueur du torchon Valeurs Actuelles et un historien inconnu Stéphane Hug qui se présente ainsi : «Je suis bien entendu de droite».
Il ne s’agira pas ici d’une lecture critique. Les livres qui vous touchent n’en ont pas besoin. On ne lira donc pas ici de reflexions sur la forme et le fond, sur les tics de l’écrivain(e), on ne trouvera pas une lecture comparative entre les beaux passages et les moins bons. De tout cela, je me fiche. Seules comptent les brûlures que les livres (grands ou petits) vous font. Les temps de mes lectures sont des temps hors-monde mais ce hors-monde me ramène au vrai monde, celui du coeur, des palpitations et celui des différences sociales. De tout cela, il en est question dans les souvenirs égyptiens de Marlène Belilos.