12 Perles de culture.

Glisser mon doigt sur les étagères, s’attarder sur les côtes de mes livres. En retirer un, deux, dix. Les ouvrir. Être intrigué par les passages jadis soulignés. Impossible de se souvenir de ces temps précis de lecture, des circonstances qui m’ont poussé à ouvrir tel livre, et pas un autre. Parfois,  j’avais griffoné une date en première page. Ce qui me retient en les redécouvrant aujourd’hui, c’est l’année, pas forcément la brulûre de la lecture. L’année. Il y a là comme un vertige. 1972, 1979, 2001. Le temps passe. Les livres, eux, restent-ils ? Celui-là, l’ai-je vraiment lu ? Si oui, que m’en reste t-il aujourd’hui? Je me console en me disant que, là-dedans, il y a de l’inconscient, que tous ces passages surlignés (crayons ou feutre fluo) sont là, inside me, tapis quelque part, et que, sans eux, ma vie aurait été plus triste encore.

Hier, j’ai feuilletté tous ces livres empilés, un à un. Et ces 12 perles de lecture ont continué de m’éblouir.

L’Affaire Benalla : du pain béni pour le libéralisme.

Dessin Biz

L’Affaire Benalla est du pain béni pour le libéralisme car elle occulte le principal : la brutalité qui n’a cessé de s’amplifier depuis l’arrivée de son représentant sélectionné, placé, élu (sous couvert de «suffrage universel») par les sbires du Medef pour construire la France de demain. Longue opération de destruction, massacre des acquis enfin concrétisé (Loi Travail, Loi Retraite, Loi Chômage, Lois constitutionnelles, Lois Medias). On se rappellera encore ici des paroles (1) de Denis Kessler, n°2 du Medef, Président du Siècle, ce lieu où se cotoient Capitaines d’Industrie et grands dignitaires médiatiques. Elles donnent idée de la férocité de la logique macronienne.

Bon alors, cette Affaire ?

Football : c’est la lutte finale !

Du football, du football, du football sur les écrans (JT de 20 heures), à l’écoute des radios (émissions spéciales), dans la Presse (des Unes à gogos). Pour voir l’étendue de ce chauvinisme, pour lire les crétineries assénées quotidiennement sur nos nouvelles idoles (M’Bappé, Umtiti, Griezmann, Lloris) et la qualification des Bleus, pour écouter les discours dominants sur ce jeu magnifique, il ne faut pas faire grand effort. Depuis ces deux dernières semaines, tout est là : ça sursature nos yeux et ça dévale à fond dans nos oreilles.

« Un sentiment de rage indignée».

Pas d’aujourd’hui que je conseille de lire les travaux du sociologue Alain Accardo. Ce dernier, au long parcours de chercheur en sciences sociales, a été un moteur de mes reflexions dans le capharnaüm de ce Monde. Ses analyses ont été des points de repères essentiels lorsque l’épais brouillard de l’idéologie libérale m’enveloppait à mon corps défendant.

Mes Voyages de la quinzaine dans TWITTER.

Pour ce billet de mi-juin, j’ai refait le périple TWITTER des 15 premiers jours. Et j’en ai tiré la substantifique moëlle.