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Pour la seconde fois, BiBi participe à l’opération Phototexte du Blog à 1000 mains. Le Texte est libre à partir de la photo suivante :
LE PERSONNAGE.
« Mon Amour,
Depuis trois jours, j’ai laissé mon stylo en jachère avec cette impression que l’Écriture me perd de vue. C’est sur la terrasse près des orangers que je suis resté une bonne partie de l’après-midi. Je n’ai pas bougé, j’ai tenté de rester concentré à l’extrême mais je n’ai pas pu aligner deux lignes.
Depuis notre rencontre, je n’écris plus rien. Trois jours sans un mot et voilà mes maux de têtes qui me reviennent. Peut-être ai-je peur – peur irraisonnée – de voir notre feu s’éteindre ? Peut-être que notre flamme ira s’étouffer dans la cendre des habitudes et des redites ? Sommes-nous armés pour dépasser ce qui risque de nous anéantir ? Serons-nous plus forts que tout ?
La peur de ne plus rien écrire. La peur. Tout tient désormais en ce seul mot. Je n’en étais pas là, il y a seulement deux mois. Rappelle-toi notre rencontre, rappelle-toi la réserve toute en murmures de nos débuts, la timidité à nos Commencements. Mais vivre avec un homme qui écrit, comment est-ce possible, comment est-ce que cela te sera possible ?
De ces quelques mots difficilement arrachés, de ces questions soudain advenues sur ma page, que dois-je conclure ? Je t’aime. Je t’aime déjà mais de cet amour, il me faut préciser. Est-ce que je t’écris parce que je t’aime ? Ou bien, plus douloureusement, ne serait-ce pas… que je t’aime… parce que je t’écris ? »
LE ROMANCIER.
Mon Amour,
Météo psychique au beau fixe aujourd’hui. Inspiration et respiration me sont revenues sous la tonnelle de la maison où il fait bon sentir le parfum des orangers. J’ai repris mon stylo et je t’envoie cette page, la première des dix pages de mon roman épistolaire. J’espère que ce début aiguisera ton désir de me lire.
Je sais désormais comment je vais m’y prendre avec mon héros, cet imbécile qui se croit écrivain et qui pense que la rencontre avec l’ amour l’empêchera d’écrire. Il ignore la chance qu’il a. Chance de sa vie. Chance de son écriture. Pas de pitié pour ce poltron, pour ce goujat qui se carapate derrière ses pauvres questions.
Reviens-moi vite. Je t’embrasse en toutes lettres… ( je pense là, bien sûr, à ton… Y).
ça y est, tes lettres sont en ligne sur le blog. Merci de ta participation ! Rendez-vous là bas pour les commentaires. A bientôt
Salut Bibi 🙂
Très joli texte, j’aime beaucoup cette réflexion:
« Est-ce que je t’écris parce que je t’aime ? Ou bien, plus douloureusement, ne serait-ce pas… que je t’aime… parce que je t’écris ? »
Est-ce bien l’autre que j’aime ou mon reflet dans ses yeux?
Sinon moi aussi l’écriture ces derniers temps me perdait de vue et puis Bibi est arrivé, avec cette proposition de jeu qui m’avait échappée alors j’ai écrit et je suis contente 🙂
Ce que m’évoque cette photo, c’est que reviendra l’inspiration dès le soir venu, quand le soleil aura tapé toute l’après midi sur le chèvrefeuille en fleur. Par contre, c’est le moment d’aller à la fontaine qui est en dessous voir si le frais est sain et s’y tremper les mains.
Et vivre avec une femme qui veut gribouiller un peu, ce n’est pas simple non plus.
Me voilà rassurée! Si tu invites à écrire, tu t’y colles aussi!
Bien apprécié ces deux textes presque antagonistes mais plutôt complémentaires et où vient l’espoir après la peur que l’amour nous freine.
Je vais pomper.
J’ai écrit un texte négatif et vais en écrire un positif.
« Bien fait! »
Tout comme Céleste, je te remercie de m’avoir fait écrire autre chose.
J’y ai pris gout, lectures,couleurs et parfums et du bleu pour longtemps.
Hélas, hélas, deux de mes textes ayant été mis en ligne par les animatrices, puis retirés, aucun de mes commentaires ne passant plus le barrage de la modération, je crains que le Blog à 1000 mains ne soit pas tout à fait ce grand rassemblement communautaire d’auteurs et de texte dont vous vous félicitez, mais un endroit où des textes et des auteurs peuvent être censurés sans qu’on use de la plus élémentaire des politesses, consistant à les en informer ni qu’on connaisse les raisons de cette censure. Les détails sur mon carnet.
Jimidi
Que vous dire ? Le Blog à 1000 mains m’est personnellement très sympathique et je regrette cette « censure » si… « censure » il y a. Je ne vois qu’une solution : poser un commentaire chez eux à nouveau, vous expliquer par mail, demander une nouvelle fois – cordialement – les raisons de ce double refus.
Grand rassemblement communautaire ? Euh, je ne sais mais cette invitation à écrire sur une photographie est une très belle initiative.
J’ai déjà essayé tout ce que vous proposez, en restant poli (cordial me parait excessif) : sans réponse.
Jimidi
Mettez en ligne vos textes et – éventuellement – vos commentaires sur VOTRE blog…
je ne voudrais pas relancer le débat, mais tout de même, il semble bizarre que les animatrices du blog de 1000 mains, après avoir censuré arbitrairement les deux textes de Jimidi et ses commentaires sur leur blog sans en informer l’intéressé et sans donner aucune explication malgrè toutes les tentatives de dialogue, continuent de garder le silence total sur cette affaire, et refusent de répondre même à ceux et celles qui ont essayé de trouver une explication raisonnable à leur attitude.
Nous sommes désormais nombreux à considérer cette censure comme une insulte grave et inacceptable sur un blog qui se voulait littéraire et ouvert à tout le monde.
Chère Lise,
BiBi ne peut que conseiller à Jimidi de mettre en ligne son texte et j’irai le lire avec intérêt. Comment BiBi pourrait se prononcer sur cet acte de censure (ou non) sans avoir lu le texte et sa substantifique moëlle ?
BiBi pourrait conseiller à Jimidi qu’il trouve dans cette « censure » un surplus d’énergie pour écrire encore plus et avec encore plus d’intensité. Il ne sert à rien de se lamenter. Pourquoi le faire ? Ne pas attendre de reconnaissance à tout prix, cher Jimidi : faites ce que vous avez à faire (à écrire).
Nul besoin d’avoir la caution de qui que ce soit, non ? Vous verrez, vous aurez des lecteurs…
Bibi, vous êtes un sage.
Et c’est vrai que si nous devons attendre caution, approbations, compliments et supports, nous risquons, pauvres auteurs, d’attendre longtemps.
Merci pour votre reponse rapide. Je reviendrai.
BiBi un sage ? Jamais.
Je ne voulais en rien vous insulter, cher Bibi-pas-sage 🙂 .. alors, voilà des tas de bibisous pour me faire pardonner !
Je vais voir si je peux retrouver les textes incriminés. J’aimerais arriver au bout de cette histoire.